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Dominique Le Tourneau - Page 110

  • 28 octobre : l'impossible conversion

    a9a90313f0c2e2e553c18edd30e1913e.jpgJ'errais en aveugle dans les ténèbres de la nuit..., je flottais à la dérive, ignorant de ma vie, étranger à la vertu et à la lumière. Étant donné mes mœurs d'alors, je croyais difficile et malaisé ce que me promettait, pour mon salut, la bonté divine. Comment un homme pouvait-il renaître pour une vie nouvelle par le baptême de l'eau salutaire, être régénéré, dépouiller ce qu'il avait été, et, sans changer de corps, changer d'âme et d'esprit ? Comment, disais-je, une telle conversion est-elle possible : voilà ce que je me demandais souvent. Car moi-même aussi j'étais pris et retenu par les mille erreurs de ma vie passée ; je ne croyais pas pouvoir m'en débarrasser, tant j'étais esclave des vices attachés à moi, tant je désespérais du mieux, tant j'avais de complaisance pour mes maux, devenus mes compagnons familiers.

    Saint Cyprien, Epître à Donat, 2.

     

  • 27 octobre : les bonnes larmes

    a361823cd5c14379be5863fe648bd735.jpegC'est les bonnes larmes, les profitables, celles qui, à mesure qu'elles coulent, vous lavent un peu plus le cœur.

    C.-F. Ramuz, La Guérison des Maladies, Paris, 1924, p. 251.

     

  • 27 octobre : les bonnes larmes

    C'est les bonnes larmes, les profitables, celles qui, à mesure qu'elles coulent, vous lavent un peu plus le cœur.

    C.-F. Ramuz, La Guérison des Maladies, Paris, 1924, p. 251.


  • 26 octobre : Louis Massignon

    dce300e92b492095fdfd6bd2e1673632.jpgChose curieuse, le motif de sa conversion (de Louis Massignon) a été l'étude de la vie d'un musulman, qui, vers l'an mille, fut brûlé pour être allé à la foi catholique. De ses cendres aux plis d'un vieux manuscrit est sorti cette jeune rose. Je reçois de lui des lettres de saint qui me font tant de joie. Vous ne savez ce que c'est que d'aimer le Christ et de le voir constamment, dans chaque livre, dans chaque journal que l'on reçoit, insulté, raillé, ou hypocritement loué. Comme on aime ces quelques âmes fraternelles qui aiment encore cet abandonné (le Christ).

    Lettre de Paul Claudel à Jacques Rivière, citée dans Louis Chaigne, Vie et œuvres d'écrivains, Paris, p. 56-57.

     

  • 25 octobre : la confession

    5f9c7b3b35ad7f7cfe27ecd623f21577.jpgPurifiez vos cœurs dans le sacrement de la réconciliation. Ils mentent ceux qui accusent l'Église de faire preuve d'une mentalité « répressive » lorsqu'elle invite à la pénitence. La confession sacramentelle ne constitue pas une répression, mais une libération ; elle n'entretient pas me sens de la faute, mais elle efface la faute, elle dissout le mal commis et elle donne la grâce du pardon. Les causes du mal ne doivent pas être cherchées hors de l'homme, mais avant tout dans son cœur ; et le remède part encore de son cœur. Alors les chrétiens, par la sincérité de leur volonté de conversion, doivent se rebeller contre l'aplatissement de l'homme et proclamer par leur vie la joie de la vraie libération du péché grâce au pardon du Christ.

    Jean-Paul II, Aux étudiants de Rome, 5 avril 1979.

     

  • 24 octobre : l'amour de Dieu

    69ee785a1cae954fad05c227220f329c.jpgL'amour de Dieu n'est pas fondé sur une discipline, mais il est une capacité et une nécessité constitutives de notre être raisonnable.

    Saint Augustin, Regulae fusius tractatae, Resp. 2, 1.

     

  • 23 octobre : droits et devoirs de la conscience

    006e429e6af55df29b0c046bea97dc48.jpgLa conscience a des droits parce qu'elle a des devoirs. Mais à notre époque, dans une grande partie du public, les droits de la conscience et la liberté de conscience signifient précisément se passer de conscience, ne tenir aucun compte d'un Législateur et d'un Juge, ne pas vouloir se soumettre à des obligations qu'on ne voit pas.

    Newman, Certain Difficulties felt by Anglicans in Catholic Teaching, vol. II, "Lettre au Duc de Norfolk", 27 décembre 1874, Westminster, Md., 1969.

     

  • 22 octobre : l'interet pour le Christ

    2f5e2b2935bcc59326f8dff199e24c12.jpgLorsqu'on commence à s'intéresser au Christ, on n'en finit plus. Non seulement il reste toujours quelque chose à apprendre et à dire, mais il reste l'essentiel. Saint Jean termine précisément ainsi son Évangile (Jean 21, 25 : « Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses ; si on les rapportait en détail, je ne pense pas que le monde entier pourrait contenir les livres qu'il faudrait écrire »). La richesse de tout ce qui se rapporte au Christ, les profondeurs qu'il nous faut explorer et chercher à comprendre (...) ; la lumière, la foi, la joie, le désir qu'il engendre ; la réalité de l'expérience et de la vie qui nous viennent de lui, tout cela est si grand qu'il semble vraiment inconvenant, anti-scientifique, irrespectueux, de mettre fin à la réflexion qu'honnêtement exigent de nous sa venue dans le monde, sa présence dans l'histoire et la culture, et l'hypothèse, pour ne pas dire la vérité, du lien vital qui existe entre lui et notre conscience.

    Paul VI, Audience générale, 20 février 1974.

  • 21 octobre : accueillir le Seigneur

    c6c3d26a94ee5f0c4c7456f6d2adb82e.jpg« Si, selon la chair, la mère du Christ est une, selon la foi, toutes les âmes engendrent le Christ ; chacune, en effet, accueille en elle le Verbe de Dieu » (saint Ambroise, Discours sur l'Évangile de saint Luc 2, 26-27). Ainsi le saint docteur, interprétant la parole de la Madone elle-même, nous invite à faire en sorte que dans notre âme et dans notre vie, le Seigneur trouve une demeure. Nous ne devons pas seulement le porter dans le cœur, mais nous devons l'apporter au monde, afin que nous aussi nous puissions engendrer le Christ pour notre temps.

    Benoît XVI, Angélus, 15 février 2006.

     

  • 20 octobre : la conscience

    ac51ad9bb33260f7b5ff333345c7f74f.jpgLa conscience, c'est comme une personne qu'on estime. Quand on la trompe une fois, on n'ose plus la regarder en face.

    Fernandel, dans La loi, c'est la loi.