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Saint Irénée

  • Gloire de servir

    Ce n’est pas parce qu’il avait besoin de notre service qu’il nous commanda de le suivre, mais pour nous procurer à nous-mêmes le salut. Car suivre le Seigneur, c’est avoir part au salut, comme suivre la lumière, c’est avoir part à la lumière. Lorsque des hommes sont dans la lumière, ce n’est pas eux qui éclairent la lumière et la font resplendir : c’est eux qui sont illuminés et qui resplendissent par elle. Loin de lui apporter quoi que ce soit, ils reçoivent ses bienfaits, ils en sont illuminés.

    Il en est ainsi du service de Dieu : à Dieu il n’apporte rien, car Dieu n’a pas besoin du service des hommes. Mais à ceux qui le suivent et le servent, Dieu procure la vie, l’immortalité et la gloire éternelle. Il accorde ses bienfaits à ceux qui le servent parce qu’ils le servent, et à ceux qui le suivent parce qu’ils le suivent : mais il ne reçoit d’eux aucun bienfait, car il est parfait et sans besoin. Si Dieu sollicite le service des hommes, c’est afin de pouvoir, lui est bon et miséricordieux, accorder ses bienfaits à ceux qui persévèrent dans son service. Car, autant Dieu n’a besoin de rien, autant l’homme a besoin de la communion avec Dieu.

    La gloire de l’homme, c’est de persévérer dans le service de Dieu. C’est pourquoi le Seigneur disait à ses disciples : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis. » Il voulait dire par là qu’eux-mêmes ne se glorifiaient pas en le suivant, mais que, pour avoir suivi le Fils de Dieu, ils étaient glorifiés par lui.

    Saint Irénée, Adversus hæreses 4, 13, 4-14, 1 ; SC 100, 534-540.

  • Esprit de service

    Ce n’est pas parce qu’il avait besoin de notre service qu’il nous commanda de le suivre, mais pour nous procurer à nous-mêmes le salut. Car suivre le Seigneur, c’est avoir part au salut, comme suivre la lumière, c’est avoir part à la lumière. Lorsque des hommes sont dans la lumière, ce n’est pas eux qui éclairent la lumière et la font resplendir : c’est eux qui sont illuminés et qui resplendissent par elle. Loin de lui apporter quoi que ce soit, ils reçoivent ses bienfaits, ils en sont illuminés.

    Il en est ainsi du service de Dieu : à Dieu il n’apporte rien, car Dieu n’a pas besoin du service des hommes. Mais à ceux qui le suivent et le servent, Dieu procure la vie, l’immortalité et la gloire éternelle. Il accorde ses bienfaits à ceux qui le servent parce qu’ils le servent, et à ceux qui le suivent parce qu’ils le suivent : mais il ne reçoit d’eux aucun bienfait, car il est parfait et sans besoin. Si Dieu sollicite le service des hommes, c’est afin de pouvoir, lui est bon et miséricordieux, accorder ses bienfaits à ceux qui persévèrent dans son service. Car, autant Dieu n’a besoin de rien, autant l’homme a besoin de la communion avec Dieu.

    La gloire de l’homme, c’est de persévérer dans le service de Dieu. C’est pourquoi le Seigneur disait à ses disciples : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis. » Il voulait dire par là qu’eux-mêmes ne se glorifiaient pas en le suivant, mais que, pour avoir suivi le Fils de Dieu, ils étaient glorifiés par lui.

    Saint Irénée, Adversus hæreses 4, 13, 4-14, 1 ; SC 100, 534-540.

  • Universalité de la vérité

    Tel est l’enseignement que l’Eglise a reçu, telle la foi qu’elle garde avec un soin jaloux, bien qu’étant dispersée dans le monde entier, comme si elle habitait une seule maison. Elle croit à tout cela comme si elle n’avait qu’une seule âme, qu’un seul cœur ; sa prédication, son enseignement, sa tradition sont conformes à cette foi, comme si elle n’avait qu’une seule bouche. Les langues que l’on parle dans le monde sont diverses, mais la force de la tradition est partout la même. Les Eglises établies dans les Germanies n’ont pas une autre foi ni une autre tradition, non plus que celles des Ibères, des Celtes, ni celles de l’Orient, d’Egypte, de Lybie, ni celles qui sont établies au centre du monde (en Palestine). De même en effet que le soleil, cette créature de Dieu, est le même dans tout le monde, de même la prédication de la vérité brille partout la même, et illumine tous les hommes qui veulent arriver à la connaissance de la vérité.

     

    Saint Irénée, Adversus haereses 1, 10, 1-2.