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Monde

  • Le monde ne nous fait pas peur

    Rien de tout cela [la situation du milieu ambiant] ne saurait nous nuire, si nous avons notre intérêtvraiment à cœur. Abraham avait un père idolâtre, mais il n’imita pas son impiété ; Ézéchias était fils de l’exécrable roi Achaz, et cela ne l’empêcha pas de devenir l’ami de Dieu ; Joseph, en pleine Égypte de son temps, ceignit lacouronne de chasteté. Les trois jeunes Hébreux de Babylone, au milieu de la cour et des tables sybaritiques, pratiquèrent la plus haute philosophie ; Moïse de même en Égypte, et Paul dans le monde entier. aucun de ceux-ci n’y trouva un obstacle à la vertu. À la vue de ces exemples, repoussons tous les vains prétextes et excuses, et affrontons généreusement les fatigues et les sueuers de la vertu. Par là nous obligerons Dieu à nous aimer davnatage, et à nous soutenir de sa grâce, afin d’acquérir les couronnes éternelles.

    Saint Jean Chrysostome, In Matthæum homiliæ 8, 4

  • La foi et le monde actuel

    L’homme contemporain connaît beaucoup de choses sur les structures et les mécanismes qui conditionnent les processus de sa vie et de son activité. Il a poussé son regard investigateur jusqu’aux secrets les plus cachés du micro et du macrocosme. Et toutefois il ignore souvent la réponse aux interrogations suprêmes qui concernent le sens ultime des choses et de son existence même. Il demeure pour lui-même et pour les autres une incompréhensible énigme. La foi seule possède la réponse pleinement satisfaisante, capable d’apaiser l’obsession de l’intelligence et de réconforter ce besoin de certitude qui tourmente l’esprit de toute personne qui réfléchit sur sa propre destinée.

    Jean-Paul II, Homélie pour les séminaristes de la Toscane, 26 janvier 1982, n° 2.

  • Ainsi va la société

    EnafntsEcole.jpgLorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, 
    lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, 
    lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, 
    lorsque finalement les jeunes gens méprisent les lois, parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, 
    alors c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse, 
    le début de la tyrannie.

    Platon, République, VIII, 562b-563e.

  • Les déséquilibres de notre temps

     

    Les déséquilibres qui travaillent le monde moderne sont liés à un déséquilibre plus fondamental qui prend racine dans le cœur même de l’homme. C’est en l’homme lui-même, en effet, que de nombreux éléments se combattent. D’une part, comme créature, il fait l’expérience de ses multiples limites ; d’autre part, il se sent illimité dans ses désirs et appelé à une vie supérieure. Sollicité de tant de façons, il est sans cesse contraint de choisir et de renoncer. Pire : faible et pécheur, il accomplit souvent ce qu’il ne veut pas et n’accomplit point ce qu’il voudrait. En somme, c’est en lui-même qu’il souffre division, et c’est de là que naissent au sein de la société tant et de si grandes discordes

     

    Concile Vatican II, constitution pastorale sur le monde de  notre temps, Gaudium et spes, n° 10.

  • La beauté du monde

    Il (le chrétien) a la beauté du monde à observer et à admirer. Il peut contempler le lever de soleil et son coucher, examiner la manière dont celui-ci amène tout à tour le jour et la nuit. Il peut admirer le globe de la lune, indiquant par sa croissance et son déclin le cours des saisons, les bataillons des étoiles brillantes, et celles qui glissent d’en haut avec une extrême mobilité.Des parties de l’année se succèdent régulièrement. Les jours mêmes et les nuits se partagent en périodes horaires. Qu’il consièdre la lourde masse de la terre, équilibrée par les montagnes, et les rivières qui dévalent, et leurs souyrces, et l’immensité des mers, avec leurs vagues et leurs rivages… Que ces choses et les autres œuvres divines soient les spectacles des chrétiens fidèles. Quel théâtre bâti par des mains humaines pourrait jamais se comparer à des œuvres comme celles-là ?

     

    Novatien, Sur les spectacles 9.

  • 28 fevrier : le jugement final

    ce18010e5e5d567a35c01524fb022b7f.jpg    Il faut tenir qu'après la mort, pour tout ce qui touche à l'âme, l'homme entre en possession d'une espèce d'état immuable. Voilà pourquoi, en ce qui concerne la récompense de l'âme, il n'est pas nécessaire de repousser davantage le jugement. Mais puisqu'il y a encore certaines autres choses qui relèvent de l'homme qui se déroulent durant tout le cours du temps, et qui ne sauraient demeurer étrangères au jugement divin, il importe qu'elles soient de nouveau soumises au jugement à la fin du monde. En effet, bien que l'homme ne mérite ou ne démérite plus selon elles, ces réalités relèvent d'une certaine manière de sa récompense ou de sa peine. Il est donc nécessaire que tout cela soit apprécié dans un jugement final.

        Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique, III, q. 59, a. 5, ad 1.

  • 19 fevrier : le besoin d'evangeliser

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    L'Église a besoin de personnes qui participent pleinement à sa mission d'évangéliser la paix. Le monde a besoin de chrétiens convaincus, loyaux, fiers de leur foi et capables de s'engager dans leur famille et dans les milieux de vie pour montrer avec leurs œuvres que le Christ n'est pas mort en vain pour nous et que la force de sa Résurrection purifie et transforme notre vie.

    Jean-Paul II, Homélie à la caserne romaine de la Cecchignola, 2 avril 1989.

     

     

  • 7 janvier : le don du Christ qu'est l'Eucharistie

    0ace1d82bdd20af2cea54e2386b93f61.jpgDans le dialogue entre Jésus et Nicodème, nous trouvons une expression lumineuse (...) : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jean 3, 16-17). Ces paroles montrent la racine première du don de Dieu. Jésus, dans l'Eucharistie, donne non pas « quelque chose » mais se donne lui-même ; il offre son corps et il verse son sang. De cette manière, il donne la totalité de son existence, révélant la source originaire de cet amour.

    Benoît XVI, exhortation apostolique Sacramentum caritatis, n° 7.

     

     

  • 21 novembre : la Croix est une porte

    9bc020962abd037fbbe125b48a7feb79.jpgLa Croix est la porte par laquelle Dieu est entré définitivement dans l'histoire de l'homme. Et il y demeure. La Croix est la porte par laquelle Dieu entre sans cesse dans notre vie. C'est précisément pour cela que nous nous signons du signe de la Croix, en disant « au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ». Et tandis que nous traçons le signe de la Croix sur notre front, sur nos épaules et sur notre cœur, nous prononçons aussi les paroles. Ces paroles sont une invitation à Dieu, pour qu'il vienne. Et nous les unissons au signe de la Croix pour que Dieu entre dans le cœur de l'homme par la Croix. Et ainsi il entre dans tout travail, dans toute pensée, dans toute parole : dans toute la vie de l'homme et du monde. La Croix nous ouvre à Dieu. La Croix ouvre le monde à Dieu.

    Jean-Paul II, Chemin de Croix du Vendredi Saint, 9 avril 1982.


  • 18 novembre : Dieu est bon

    f0d02a9afb53ec3e975d2124e02eba50.jpgLa raison m'est née. Le monde est bon. Je bénirai la vie. J'aimerai mes frères. Ce ne sont pas des promesse d'enfance. Ni l'espoir d'échapper à la vieillesse et à la mort. Dieu fait ma force, et je loue Dieu.

     
    Arthur Raimbaud, Une saison en enfer, Mauvais sang.