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Chrétiens d'Orient

  • Les chrétiens d'Orient

    Les chrétiens d'Orient

     

    Alors que nos frères chrétiens font l'objet de persécutions de plus en plus prononcées, il n'est aps inutile de rappeler l'action de l'Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, qui aide moralement et financièrement à ceux de Terre Sainte. L'on pourra lire à ce sujet mon ouvrage sur l'Ordre.

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    Cet ouvrage, abondamment illustré, décrit la présence des chrétiens en Terre Sainte, l'action de l'Ordre du Saint-Sépulcre pour ocnforter la présence chrétienne, le Saint-Sépulcre, l'histoire de l'Ordre, sa spiritualité, sa structure, sa présence en France.

  • Des noms de Marie

     

    Comment vous appellerons-nous, ô pleine de grâce ?

    Ciel : parce que vous avez fait lever le soleil de justice !

    Paradis : parce que vous avez fait germer la fleur de l'immortalité !

    Vierge : parce que vous êtes demeurée inviolée !

    Mère pure : parce que vous avez tenu entre vos bras sacrés,

    Comme fils, le Dieu de tous !

    Suppliez-le de sauver nos vies !

     

    Liturgie byzantine (IVe s. ?)

  • 17 octobre : saint Ignace d'Antioche

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    Ignace, né à Antioche, fut probablement disciple des apôtres. Nommé évêque d’Antioche, il fut arrêté comme chrétien et condamné à être livré aux bêtes lors de la persécution déclenchée par Trajan. Emmené à Rome, il passe par Philadelphie, Smyrne, Magnésie, Tralles. De Smyrne, il écrit à chacune de ces Églises ainsi qu’à celle de Rome. C’est dans cette ville qu’il est martyrisé, l’an 107 de l’ère chrétienne.
    La doctrine qui découle des sept lettres que nous conservons est centrée sur l’imitation du Christ, y compris dans sa Passion et sa mort. Il écrit aux Romains : « Laissez-moi être un imitateur de la Passion de mon Dieu ». Comme le Christ habite dans l’âme en état de grâce, les chrétiens sont unis dans le Christ, unité invisible qui se manifeste par l’unité visible des fidèles autour de leur évêque dans la foi, l’obéissance et la participation à l’Eucharistie.
    Voici un passage de sa Lettre aux Romains : « J’écris, moi, à toutes les Églises, et je fais savoir à tous que de grand cœur je mourrai pour Dieu, si vous ne m’en empêchez pas. Je vous en supplie, ne me portez pas une piété importune. Laissez-moi devenir la pâture des bêtes : elles m’aideront à atteindre Dieu. Je suis son froment : moulu sous la dent des fauves, je deviendrai le pain pur du Christ. […] Que me feraient les douceurs de ce monde et les empires de la terre ? Il est plus beau de mourir pour le Christ Jésus que de régner jusqu’aux extrémités de l’univers ; c’est lui que je désire, que je cherche, qui est mort pour nous ; c’est lui que je désire, lui qui est ressuscité pour nous. […] Le Prince de ce monde entend m’arracher à Dieu et abîmer les sentiments que je lui porte. Vous qui serez là, ne volez pas à son secours. Soyez plutôt de mon côté, c’est-à-dire du côté de Dieu. N’ayez pas Jésus-Christ sur les lèvres et le monde dans le cœur. Ne vous laissez pas gagner par l’envie. Quand je serai près de vous, restez sourds aux appels que je vous lancerai peut-être. Fiez-vous plutôt à ce que je vous écris. Car c’est en pleine vie que j’affirme ma volonté de mourir. Mes passions ? Crucifiées. En moi, plus de feu n’attise la matière, mais une eau vive qui murmure et chuchote à mon cœur : « Viens auprès du Père. »

  • Les 21 Églises catholiques d'Orient (6)

    15. L'Église slovaque catholique. L'histoire de la Slovaquie s'est longtemps confondue avec celle des Ruthènes. Avec la création de l'État tchèque après la Première Guerre mondiale, les Slovaques catholiques furent traités comme un groupe distinct. En 1950, un synode présidé par cinq prêtres rompt l'union à Rome et intègre les Slovaques catholiques à l'Église orthodoxe de Tchécoslovaquie. Los du « printemps de Prague », en 1968, les paroisses orthodoxes qui le désiraient purent revenir au catholicisme : 205 d'entre elles, sur 292, choisirent la communion avec Rome. ()

  • Les 21 Églises catholiques d'Orient (5)

    11. L'Église bulgare catholique prend naissance quand des Bulgares orthodoxes, lassés de ne pouvoir obtenir d'être indépendants vis-à-vis de Constantinople, cherchèrent à retourner à la communion avec Rome après 1859. Le pape ordonna évêque leur chef. Mais il fut enlevé et mourut prisonnier dans un monastère orthodoxe de Russie. Cela n'empêcha pas une communauté d'exister. Cependant ses effectifs s'amenuisèrent, malgré les efforts de missionnaires augustiniens et assomptionistes. L'exarchat apostolique a son siège à Sofia.
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    12. L'Église russe catholique doit son existence (lire la suite)

  • 13 septembre : st Jean Chrysostome

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    Saint Jean Chrysostome est un Père de l’Église d’orient (voir mon texte du 8 septembre). Né vers 349, il est décédé en 407. C’est un des Pères qui ont traité avec le plus d’ampleur les questions relatives à l’éducation des enfants. Celui qui a été qualifié de « saint Jean bouche d’or » en raison de son éloquence, expose les faits de façon brillante et donne des conseils pratiques aux éducateurs en même temps qu’il ne se prive pas de critiquer des coutumes répandues à son époque.
    Même si les circonstances historiques ont changé et si le mode de vie a évolué, il n’en reste pas moins que l’enseignement de saint Jean Chrysostome demeure actuel. Car il connaît très bien la psychologie humaine qui,dans ses grandes lignes, est inchangée.
    L’enseignement de l’auteur aide à distinguer les réalités du monde, bonnes en elles-mêmes, parce que voulues par le Seigneur, de leur usage mondain qui éloigne l’homme de Dieu son Créateur.
    Par exemple, dans sesHomélies sur la Lettre aux Éphésiens de saint Paul, il rappelle aux pères et mères de famille que la finalité principale des soins qu’ils apportent à leurs enfants doit être de rendre gloire de Dieu et de sanctifier leur ménage, en donnant une bonne éducation chrétienne à leurs enfants. Principe qui restera valable tout au long des âges. Leur donner une bonne instruction et veiller à ce qu’ils ne manquent de rien dans le domaine matériel doit être subordonné à la transmission de la foi, qui fera d’eux des hommes libres, en possession de solides convictions, les aidant à affronter la vie avec une vision surnaturelle.

  • Les 21 Églises catholiques d'Orient (4)

    Les Églises orientales catholiques de tradition constantinopolitaine
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    9. L'Église melkite catholique, du nom donné par les monophysites (jacobites et coptes) après la conquête arabe aux chrétiens des patriarcats d’Alexandrie, d’Antioche et de Jérusalem restés fidèles à Chalcédoine et donc à l'empereur byzantin qui avait confirmé ce concile œcuménique (malka en syriaque, malik en arabe veut dire royalistes) ; cette dénomination s’applique à la fraction de cette communauté qui est entrée en communion avec Rome. Les relations de l’Église melkite avec Rome (lire la suite)

  • Les 21 Églises catholiques d'Orient (3)

    Une Église de tradition arménienne
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    6. L'Église arménienne catholique prend ses racines à l'époque des croisades, avec la création du royaume de Petite Arménie (Cilicie). L'union, proclamée en 1198, dura jusqu'à la disparition du royaume, en 1375. L'archevêque de Leopoli, en Pologne, rétablit l'union en 1635. (lire la suite)

  • Les 21 Églisescatholiques d'Orient (2)

    Les Églises orientales catholiques de tradition antiochienne
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    3. L'Église maronite, ou Église antiochienne syriaque maronite, tire son nom de saint Maron ou Maroun, ascète qui vécut dans la région de Cyr, en Syrie († 410). Le peuple maronite se considère l'héritier spirituel des moines du monastère de Saint-Maroun, (lire la suite)

  • Les 21 Églises catholiques d'Orient (1)

    L’Église catholique n’est pas seulement l’Église latine, de loin la plus importante numériquement, mais un ensemble de vingt-deux Églises de droit propre, dont vingt et une sont de rite oriental et suivent cinq traditions différentes : alexandrine, antiochienne, arménienne, chaldéenne, constantinopolitaine. Le rite « est le patrimoine liturgique, théologique, spirituel et disciplinaire qui distingue parla culture et les circonstances historiques des peuples et qui s’exprime par la manière propre à chaque Église de droit propre de vivre la foi » (Code des canons des Églises orientales, canon 28 § 1).

    Les Églises de tradition alexandrine
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    1. L'Église copte (de l'arabe qoubt, corruption du grec aiguptios ou Égyptiens), qui poursuit la tradition de l’Église autochtone d’Égypte, (lire la suite)