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Dominique Le Tourneau - Page 114

  • 22 septembre : soif de Dieu

    Que vaut la terre entière ? Que vaut toute la mer ? Que valent le9240fef616aebbd9a9620a56d19246c1.jpg soleil et la lune ? Que vaut l'armée des anges ? Pour ma part, j'ai soif du Créateur de toutes choses ; j'ai faim de lui ; j'ai soif de lui.

    Saint Augustin, Sermon 158, 7.

     

  • 21 septembre : l'humilite

    Se rendant un jour du marais à sa cellule, le Père Macaire portait des branches d'olivier, et voici que le diable, muni d'une faux, le rencontre en route et, voulant le frapper, ne le put. Et il lui dit : "Grande est ta force, Macaire, car je ne peux rien contre toi. Voici que si tu accomplis quelque chose, moi aussi je l'accomplis : tu jeûnes ? moi, je ne mange rien du tout ; tu veilles ? moi, je ne dors point du tout. Il n'y a qu'une seule chose par où tu me vaincs. Et le Père Macaire lui dit : "Laquelle ?" Et il répondit : "Ton humilité ! Et c'est pourquoi je ne peux rien contre toi."

    Sentences des Pères du désert : Macaire l'Égyptien.

  • 20 septembre : l'amour du prochain

    1df50b820ccd3f38294601ea7de00de5.jpgIl est facile, et c'est même un penchant de notre nature, de haïr ceux qui font le mal, mais il est meilleur, bien que ce soit rare, de les aimer, tout simplement parce que ce sont des hommes.

    Saint Augustin, Lettre 153à Macedonius.

     

  • 19 septembre : les reponses de la foi

    b7c84d606e37e96d44fbb5bb3dbbab94.jpgL'homme contemporain connaît beaucoup de choses sur les structures et les mécanismes qui conditionnent les processus de sa vie et de son activité. Il a poussé son regard investigateur jusqu'aux secrets les plus cachés du micro et du macrocosme. Et toutefois il ignore souvent les réponses aux interrogations suprêmes qui concernent le sens ultime des choses et de son existe,ce même. Il demeure pour lui-même et pour les autres une incompréhensible énigme. La foi seule possède la réponse pleinement satisfaisante, capable d'apaiser l'obesssion de l'intelligence et de réconforter ce besoin de certitude qui tourmente l'esprit de toute personne qui réfléchit sur sa propre destinée.

    Jean-Paul II, Homélie pour les séminaristes de la Toscane, 26 janvier 1982.

     

     

  • 18 septembre : l'Eglise

    810b8a057bac1ed8fec83c2a4c0368ed.jpgPar sa nature même l'Église est toujours réconciliatrice, transmettant aux autres le don qu'elle-même a reçu, le don d'avoir été pardonnée et rendue une avec Dieu. Elle le fait de différentes manières, mais spécialement au moyen des sacrements, en particulier de celui de la pénitence. Par ce sacrement consolateur elle conduit chaque fidèle en personne devant le Christ ; et le Christ lui-même, par le ministère de l'Église, accorde pardon, force et miséricorde. Par ce sacrement strictement personnel, le Christ continue à entrer en contact avec les hommes et les femmes de notre époque. Il restaure la plénitude là où il y avait division ; il communique la lumière là où règnent les ténèbres et donne une espérance et une joie que le monde ne pourrait donner. Par ce sacrement l'Église proclame devant le monde l'infinie richesse de la miséricorde de Dieu, cette miséricorde qui a rompu les barrières qui nous séparaient de Dieu et de chaque autre.

    Jean-Paul II, Discours à l'aéroport de Liverpool, 30 mai 1982.

     

  • 17 septembre : s'approcher de Dieu

    56c41ec0f48ad5a5c7a614a3fd5b9845.jpgJésus-Christ est un Dieu dont on s'approche sans orgueil et sous lequel on s'abaisse sans désespoir.

     
    Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg, 528.

     

  • 16 septembre : aimer son voisin

    83cfade91815048293a0b103df50fc72.jpgLe Christ étant invisible, nous ne pouvons lui montrer notre amour ; mais nos voisins sont toujours visibles, et nous pouvons faire pour eux ce que, si le Christ était visible, nous aimerions faire pour lui. Aujourd'hui c'est le même Christ qui est présent en ceux dont on n'a pas besoin, qu'on n'emploie pas, qu'on ne soigne pas, qui sont nus, qui n'ont pas de foyer. Ils semblent inutiles à l'État et à la société, personne n'a de temps à leur donner. C'est à nous, chrétiens, dignes de l'amour du Christ si notre amour est véritable, c'est à nous de les trouver, de les aider ; ils sont là pour que nous les trouvions.

    Bienheureuse Thérèse de Calcutta, La joie du don.

  • 15 septembre : Notre Dame des Douleurs

    Près de lui aussi (le Fils) vous voulez avoir un avocat ? Recourez à Marie... Le Fils exaucera sa Mère, et le Père exaucera le Fils. Mes petitsc1d0c9708549cb61f1ba8bdb9a1c03e9.jpg enfants, elle est l'échelle des pécheurs, elle est ma confiance suprême, elle est tout le fondement de mon espérance. Eh quoi ! Le Fils peut-il la repousser, ou admettre qu'elle soit repoussée ? Le Fils peut-il ne pas l'entendre ou ne pas être entendu ? Ni l'un ni l'autre, évidemment. « Vous avez trouvé grâce devant Dieu », a dit l'ange. Paroles heureuses ! Toujours Marie trouvera grâce, et c'est de grâce seulement que nous avons besoin. La Vierge pleine de prudence ne demandait ni la sagesse, comme Salomon, ni les richesses, ni les honneurs, ni la puissance, mais bien la grâce. Et c'est seulement par la grâce que nous sommes sauvés. Pourquoi, mes frères, avons-nous d'autres désirs ? Demandons la grâce, et demandons-là par Marie : car ce qu'elle désire obtenir, elle l'obtient, et elle ne peut être déçue. Demandons la grâce, mais la grâce devant Dieu : car la grâce devant les gommes est chose trompeuse.

    Saint Bernard, , 7-8.


  • 14 septembre : la Croix glorieuse

    Dans ce triste monde, nous avons au fond un bonheur que n'ont ni lese9aeb3f85f295f075bfe3a1bb4d62a68.jpgsaints, ni les anges, celui de souffrir avec notre Bien-aimé, pour notre Bien-Aimé. Quelque dure que soit la vie, quelques longs que soient ces tristes jours, quelque consolante que soit la pensée de cette bonne vallée de Josaphat, ne soyons pas plus pressés que Dieu ne le veut de quitter le pied de la Croix... Bonne Croix, disait saint André. Puisque notre Maître a daigné nous en faire sentir, sinon toujours la douceur, du moins la beauté et la nécessité pour qui veut l'aimer, nous ne désirerons pas en être détachés plus tôt qu'il ne le veut... Et pourtant Dieu sait que le jour où cet exil finira sera le bienvenu, car la force est dans mes paroles plus que dans mon cœur.

    Charles de Foucauld, Lettre du 6 février 1808, cité dans René Bazin, <em>Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara</em>, Paris, nouvelle édition, 2003, p. 127.


  • 13 septembre : le bapteme naissance

    bea6e4a02b45c0f3e87810fe737f40c2.jpgLe baptême nous accorde la grâce de la nouvelle naissance e, Dieu le Père par le nom de son Fils dans l'Esprit Saint. Car ceux qui portent l'Esprit de Dieu sont conduits au Verbe, c'est-à-dire au Fils ; mais le Fils les présente au Père, et le Père leur procure l'incorruptibilité. Donc, sans l'Esprit, il n'est pas possible de voir le Fils de Dieu, et, sans le Fils, personne ne peut s'approcher du Père, car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils de Dieu se fait par l'Esprit Saint.

    Saint Irénée,  7.