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péché

  • L’Immaculée Conception et les saints

    C’est une grande chose pour les autres saints de ne pouvoir être vaicnus par les vices ; la  merveille qui se voit dans la glorieuse Vierge, c’est de ne pouvoir pas même en être attaquée. Aux autres saints, il est prescrit de ne pas laisser le péché dominer dans leur corps mortel ; à la Vierge seule, il est singulièrement donné que le péché n’habite pas dans sa chair. Que le  péché ne règne plus dans votre corps mortel, écrit l’Apôtre aux Romains (6, 12). Vous le voyez, il ordonne que le péché ne règne pas ; ordonne-t-il aussi qu’il n’habite pas ? Ecoutez ce qu’il dit plus loin : Si je fais le mal que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui l’opère, mais le péché qui habite en moi (Rm 7, 20). L’extermination tiotale du péché qui s’est faite en la Bienheureuse Vierge Marie, les autres saints l’attendent, mais pour l’avenir ; non pas dans ce corps mortel, mais dans le même corps revêtu d’immortalité.

     

    Richard de Saint-Victor, De Emman. 2, 31.

  • Marie et la vigne

    75.06.StSulpice.Pieta.JPGIl est dit dans l'Évangile (...) que le père de famille sortit de grand matin pour chercher des ouvriers pour travailler dans sa vigne. Il n'y avait encore personne dans cette vigne ! Si, mes frères, il y avait Marie qui est née dans cette vigne. Et quelle est cette vigne ? C'est la grâce. Oui, Marie y est née puisqu'elle est conçue sans péché. (...) Nous y avons été appelés. Le père de famille nous a cherchés ; mais Marie a toujours été, elle, la tour, la colonne de lumière. Oh ! La belle ouvrière ! Elle est pure et sans tache. Le Bon Dieu pouvait créer un plus beau monde que celui qui existe, mais il ne pouvait créer une plus parfaite créature que Marie. Les trois personnes de la Sainte Trinité la contemplent. Oh la belle ouvrière !


    Mgr René Fourrey, Ce que prêchait le Curé d'Ars, Dijon, L'Échelle de Jacob, 2009, p. 176.

     

  • Le péché est stérile

    Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit,

    Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.


    Phèdre, acte IV, scène VI, vers 1291-1292.

     

  • L'importance des petites choses

    De petits péchés, en se multipliant, arrivent à tuer l'âme si on les néglige. Elles sont toutes petites, les gouttes d'eau qui remplissent les fleuves ; les grains de sable sont tout petits, mais s'ils s'entassent en une lourde charge ils accablent et ils écrasent. Ve que fait l'irruption des flots, l'eau qui pénètre dans la sentine le fait pareillement quand on néglige de la vider ; elle s'y introduit peu à peu, mais à force de s'y accumuler sans être jamais vidée elle fait couler le navire. Qu'est-ce pour nous que vider la sentine, sinon veiller par les bonnes œuvres, gémissements, jeûnes, aumônes, pardon des injures, à ne pas être engloutis par les péchés.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 12, 14, p. 665.

     

  • Le nombre des péchés

    L'homme ne peut, tant qu'il est dans la chair, éviter tout péché, du moins les péchés légers. Mais ces péchés que nous disons légers, ne les tiens pas pour anodins : si tu les tiens pour anodins quand tu les pèses, tremble quand tu les comptes. Nombre d'objets légers font une grande masse ; nombre de gouttes emplissent un fleuve ; nombre de grains font un monceau.


    Saint Augustin, In Io. Epist. tr. 1, 6.

     

  • Libération et royaume de Dieu

    La libération et le salut qu'apporte le Royaume de Dieu atteignent la personne humaine dans ses aspects physiques et spirituels. Deux gestes caractérisent la mission de Jésus : guérir et pardonner. Ses nombreuses guérisons montrent sa grande compassion en face de la misère humaine; mais elles signifient aussi qu'il n'y aura plus, dans le Royaume, ni maladies ni souffrances et que, dès le début, la mission tend à libérer les personnes de leurs maux. Dans la perspective de Jésus, les guérisons sont également signes du salut spirituel, c'est-à-dire de la libération du péché. En accomplissant des gestes de guérison, Jésus invite à la foi, à la conversion et au désir du pardon (cf. Luc 5, 24). Quand est reçu le don de la foi, la guérison pousse à aller plus loin : elle introduit dans le salut (cf. Luc 18, 42-43). Les gestes de libération de la possession du démon, mal suprême et symbole du péché et de la rébellion contre Dieu, sont des signes que « le Royaume de Dieu est arrivé jusqu'à vous » (Matthieu 12, 28).


    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 15.

     

  • La valeur éducative de la souffrance

    Déjà dans l'Ancien Testament, nous remarquons une tendance qui cherche à dépasser l'idée selon laquelle la souffrance n'a de sens que comme punition du péché, car on souligne en même temps là valeur éducative de cette peine qu'est la souffrance. Ainsi donc, dans les souffrances infligées par Dieu au Peuple élu est contenue une invitation de sa miséricorde, qui châtie pour amener à la conversion : « Ces persécutions ont eu lieu non pour la ruine mais pour la correction de notre peuple » (2 Macchabées 6, 12).


    Jean-Paul II, lettre apostolique Salvifici doloris sur la valeur salvatrice de la douleur, 11 février 1984, n° 12.

     

  • Santé et confiance en Dieu

    Il est bon, oui il est bon que tu ne t'affaires au sujet de la santé corporelle que pour la demander à Dieu. S'il sait qu'elle t'est utile, il te l'accordera ; s'il ne te l'a pas accordée, c'est qu'il ne te servirait pas de l'avoir. Combien gisent sur leur lit, malades et sans commettre de fautes, qui, s'ils étaient en bonne santé, se lanceraient dans le crime ? Le brigand qui se dirige vers un défilé pour tuer un homme, comme il vaudrait mieux pour lui qu'il soit malade ! Celui qui se lève la nuit pour percer le mur d'autrui, comme il vaudrait mieux pour lui qu'il soit secoué par la fièvre ! Malade, il serait sans faute ; en bonne santé, c'est un scélérat. Dieu saint donc ce qui nous est utile ; faisons seulement en sorte que notre cœur ne soit pas atteint par la maladie du péché et, quand il nous arrive d'être frappés dans notre corps, supplions-le.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 7, 12, p. 433.

     

  • Le péché est stérile

    Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit,

    Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.

     

    Phèdre, acte IV, scène VI, vers 1291-1292.

     

     

  • Ne pas nous tromper de bien

    Il pouvait descendre de la Croix, celui qui a pu ressusciter du sépulcre ; mais il nous a enseigné à supporter les insulteurs, il nous a enseigné à être patients en face des paroles des hommes, à boire maintenant le calice d'amertume et à recevoir ensuite le salut éternel. Bois, toi qui es malade, le calice amer pour devenir en bonne santé... ; ne sois pas agité par la cainte puisque, pour que tu ne t'agites pas de crainte, le Médecin a bu le premier : le Seigneur a bu le premier l'amertume de la Passion. Il a bu, celui qui n'avait pas de péché, celui qui n'avait rien en lui à devoir être guéri. Bois jusqu'à ce que passe l'amertume de ce siècle et qu'arrive le siècle où il n'y aura aucn scandale, aucune colère, aucune fièvre, aucune tromperie, aucune inimitié, aucune vieillesse, aucune mort, aucune dispute. Peine ici-bas pour venir à la fin ; peine de peut que, si tu ne veux pas peiner ici-bas, tu n'arrives à la fin de la vie, mais que tu n'arrives jamais à la fin des peines.

    Saint Augustin, En. In Ps. 48, 1, 11 ; P.L. 36, 551.