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Saint Bernard

  • Regarder le Christ

    Ô âme chrétienne, regarde la face de ton Christ, lève les yeux et considère ses tourments, non sans pleurer, et dans la douleur de ton cœur, en poussant de profonds gémissements, vois quelles tribulations et quelles angoisses il a rencontrées, lorsqu’il te cherchait. Écoute, avec beaucoup d’attention, les paroles qu’il prononce au milieu d’une douleur si extrême, et après les avoir entendues, cache-les, comme un trésor précieux, dans l’initimité de ton cœur. Le voici étendu sur son lit cruel de mort, je veux dire sur sa croix. Conserve les dernières volontés de ton époux si tu veux obtenir l’héritage sans tache et sans flétrissure. Les paroles qu’il a proférées à ses derniers moments ne sont pas nombreuses, l’épouse du Christ qui le voudra, les pourra facilement conserver.

    Saint Bernard, La Vigne mystique 30.

  • Les anges

    Malheur à nous si nos péchés nous rendent indignes de recevoir la visite des anges et de jouir de leur présence.

    Saint Bernard, Premier sermon pour la fête de saint Michel.

  • Nativité

    Cieux, prêtez l'oreille ! Terre, écoute avec attention ! Que toute créature, que l'homme surtout soit transporté d'admiration et éclate en louanges : « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem de Juda »... Quelle plus douce nouvelle pourrait-on annoncer à la terre ?... A-t-on jamais rien entendu de pareil, le monde a-t-il jamais rien appris de semblable ?

    Saint Bernard (+1153)Premier sermon pour la Vigile de Noël.

  • Marie et l'Eglise

     

    Du temps des Pères de l'Église, c'est dans l'ecclésiologie que fut préesquissée toute la mariologie, à vrai dire sans que soit cité le nom de la Mère du Seigneur : la Virgo Ecclesia, la Mater Ecclesia, l'Ecclesia immaculata, l'Ecclesia assumpta, tout ce qui sera plus tard mariologie a d'abord été pensé comme ecclésiologie. Bien que, naturellement, l'ecclésiologie aussi ne puisse être isolée de la christologie, l'Église a pourtant, en face du Christ, une indépendance relative (...) : l'indépendance de l'épouse qui, tout en devenant dans l'amour un esprit, reste cependant celle qui fait face au Christ. Seule la rencontre de cette ecclésiologie tout d'abord anonyme, mais marquée personnellement, avec les affirmations sur Marie préparées dans la christologie - rencontre qui a commencé avec Bernard de Clairvaux – a produit la mariologie comme totalité propre dans la théologie. C'est ainsi qu'on ne peut la coordonner ni à la seule christologie, ni à la seule ecclésiologie et encore moins la laisser s'absorber en celle-ci comme un exemple plus ou moins superflu.

    J. Ratzinger, « Marie, Mère de l'Église », dans card. J. Ratzinger-H. U. von Balthasar, Marie, première Église, Paris-Montréal, Médiaspaul, 1998, p. 25.

  • Valeur du temps

    Job 31 : « La perte des années est un grand malheur. » Le temps, en effet, est une chose bien précieuse. Saint Bernard a dit : « Il n’y a rien de plus précieux que le temps, et pourtant les hommes ne voient rien de plus vil. » Ce qui doit nous faire juger du prix du temps, c’est qu’une minute suffit, avec l’aide de Dieu, pour nous délivrer de la mort éternelle, à laquelle nous étions condamnés, acquérir la grâce et mériter le royaume des cieux ; aussi devons-nous employer utilement notre temps. Eccl.14 : « Mon fils, employez votre temps. » Ibid. : « Ne perdez aucun instant du jour. » Il faut surtout employer notre temps à l’affaire la plus importante, c’est-à-dire à celle du salut. Ô combien les damnés seraient heureux, si on leur accordait une heure seulement, pour obtenir la grâce de Dieu, se délivrer de la condamnation à la mort éternelle et mériter le royaume des cieux !

    saint Thomas d’Aquin, In libro de eruditionis principum 5, 6.