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Apostolat

  • L'indispensable apostolat

    il est) indispensable que l’homme capable d’être en ambassade de la parole ecclésiale sans al contrefaire, capable aussi de réfuter les partisans de la fausse gnose, se dresse contre les inventions hérétiques en leur opposant la sublimité de la prédication évangélique toute remplie de la symphonie doctrinale qui unit ce que l’on appelle l’ancien testament à celui que l’on nomme le nouveau.

     

     

    Origène, Philocalie, 1-20, Sur les Écritures, intro, texte, trad ; et notes par Marguerite Harl, Paris, Le Cerf, coll. Sources chrétiennes, n° 302, 1983, 5, 7, p. 299.

  • Les fruits de l'annonce de lafoi

    L’on raconte qu’un jour saint Dominique, exténué par son travail apostolique, entendit une voix du ciel qui lui disait :

    - Dominique, tu sèmes beaucoup, mais tu arroses peu !

    Le Seigneur voulait lui faire comprendre que la prédication peut émouvoir beaucoup de cœurs, mais qu’il devait y ajouter sa prière pour « émouvoir » le Cœur de Dieu. C’est-à-dire, jeter la semence et en même temps solliciter la pluie de la grâce qui la fasse germer.

     

    Julio Eugui, Mil anécdotas de virtudes, Rialp, 2004, n° 529, p. 350-351.

  • La générosité de l’Esprit Saint

    De l’Esprit Saint aussi on pourrait dire : chacun en a sa part, et tous l’ont en entier, tant sa générosité est inépuisable. Dans l’expérience des Églises, il est le ferment invisible que l’on reconnaît à ses fruits, tels qu’un saint Paul nous aide à les discerner dans la vie spirituelle des chrétiens ; dans leur prière qui retrouve son sens de louange et de gratitude, enmeêm temps que son audace confiante ; dans les communautés vivantes, pleines de joie et de charité, que l’Esprit Saint suscite et transfigure ; dans l’esprit de sacrifice ; dans l’apostolat courageux et l’action fraternelle au service de la justice et de la paix. En tout, l’Esprit Saint stimule la recherche du sens de la vie, la poursuite obstinée du beau, du bien au-delà du mal ; on le reconnaît à travers l’espérance de la vie qui jaillit plus fort que la mort, et à travers cette eau jaillissante qui murmure déjà en nous : « Viens vers le Père ».

    Bx Jean-Paul II, Discours au Congrès international de Pneumatologie, 26 mars 1982, n° 4.

  • Se passer de Dieu ?

    Les hommes pensent souvent qu’ils peuvent se passer de Dieu. Ils se trompent. Bien qu’ils ne le sachent pas, ils gisent comme le paralytique de la piscine probatique : incapables de se mouvoir vers les eaux qui sauvent, vers la doctrine qui met la joie dans l’âme. Bien souvent c’est la faute des chrétiens ; ces personnes pourraient répéter hominem non habeo (Jean 5, 7), je n’ai même pas quelqu’un pour m’aider. Tout chrétien doit être apôtre, parce que Dieu, qui n’a besoin de personne, a néanmoins besoin de nous. Il compte sur nous pour que nous nous consacrions à répandre sa doctrine salvatrice.

     

    Saint Josémaria, homélie « Loyauté envers l’Eglise ».

  • Nous avons les moyens de l'apostolat

    Peut-être un homme n’a-t-il pas de pain pour faire l’aumône à celui qui en manque, mais celui qui a une langue peut offrir davantage ; car il vaut mieux restaurer par la nourriture de la Parole l’esprit qui vivra éternellement, que de rassasier de pain terrestre le ventre d’un corps qui mourra. Donc, frères, ne dérobez pas à vos proches l’aumône de la Parole. Paul dit : « Si nous avons semé en vous des choses spirituelles, est-il important que nous moissonnions vos biens temporels ? (1 Co 9, 11) Fais du bien au juste et tu recevras une grande récompense, sinon de lui, à coup sûr de Dieu (Si 12, 2). Il est bien que tu nourrisses le juste, mais ne retire pas ta main de lui, car qui craint Dieu ne néglige rien (Eccl 7, 18) ».

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 8, 5.

  • Apostolat et gloire de Dieu

    Puisque la gloire de Dieu est la manifestation de ses perfections, l’on comprend que rendre gloire à Dieu ne peut pas se réduire à reconnaître ces perfections et à les aimer, mais que cela exige de les montrer aux autres. Il s’ensuit que quand nous disons que la fin de la vie spirituelle est de rendre gloire à Dieu, nous voulons dire : rendre gloire à Dieu en manifestant sa gloire aux autres. Cette exigence n’est pas quelque chose d’ajouté, mais un élément de sa substance, de la même façon qu’éclairer appartient à la substance de la lumière. « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux. ” (Mt 5, 16). Le Seigneur, commente saint Josémaria, « veut que sa lumière brille dans la conduite et dans les paroles de ses disciples, et dans les tiennes aussi » (Sillon, n° 930).

    E. Burkhart-J. Lopez, Vida cotidiana y santidad en la enseñanza de San Josemaría. Estudio de teología espiritual, Madrid, Rialp, vol. I, 2010, p. 277.

  • Apostolat de proche en proche

    (A quelqu’un à qui le curé d’Ars donne l’ordre de communier davantage), cette personne, tout en obéissant, objectait que les pratiques de dévotion n’étaient pas en honneur dans sa paroisse t qu’elle était ennuyée d’être seule à agir de la sorte. « Vous avez bien des amies, répliqua le saint Curé. Choisissez les plus vertueuses et amenez-les-moi. Alors vous ne serez plus seule. »

    Elle revint avec deux compagnes. « Vous reviendrez dans six mois, dit à chacune d’elles l’homme de Dieu, mais en compagnie : il faut que vous en gagniez deux ou trois autres. » Au bout de six mois, douze Beaujolaises prenaient ensemble chemin d’Ars. A toutes le saint apprit les secrets de la communion fréquente… Leur propre pasteur, étonné bientôt de l’heureuse transformation de sa paroisse, en voulut connaître la cause. L’histoire lui fut contée, et il se hâta de faire à son tour le pèlerinage d’Ars.

     

    Fr. Trochu, Le Curé d’Ars Saint Jean-Maris-Baptiste Vianney (1786-1859), Lyon-Paris, Emmanuel Vitte, 1929, p. 374-375.

     

  • Des sacrifices pour l'apostolat

    A un pasteur des âmes, déplorant un jour devant lui l’indifférence de ses paroissiens et la stérilité de son zèle, M. Vianney répliquait par ces paroles qui semblent rudes, mais que celui à qui elles s’adressaient était sans doute de force à entendre : « Vous avez prêché, vous avez prié ?... Avez-vous jeûné ? Vous êtes-vous donné la discipline ? Avez-vous couché sur la dure ?...Tant que vous n’aurez pas fait cela, vous n’êtes pas en droit de vous plaindre. »

     

    Fr. Trochu, Le Curé d’Ars Saint Jean-Maris-Baptiste Vianney (1786-1859), Lyon-Paris, Emmanuel Vitte, 1929, p. 370.