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Jean-Paul II

  • Les enseignements de Noël

    L’Enfant couché dans la pauvreté d’une mangeoire : tel est le signe de Dieu. Les siècles et les millénaires passent, mais le signe demeure, et il vaut aussi pour nous, hommes et femmes du troisième millénaire. C’est un signe d’espérance pour toute la famille humaine ; un signe de paix pour ceux qui souffrent à cause de conflits de tout genre; un signe de libération pour les pauvres et les opprimés ; un signe de miséricorde pour ceux qui sont enfermés dans le cercle vicieux du péché ; un signe d’amour et de réconfort pour ceux qui se sentent seuls et abandonnés.

    C’est un signe ténu et fragile, humble et silencieux, mais riche de la puissance de Dieu, qui s’est fait homme par amour.

     

    Jean-Paul II, 24 décembre 2002.

  • Le sens de l’avent

    La nuit de Bethléem contient déjà la première annonce de la nuit pascale : Dieu se révèle dans sa puissance salvifique à travers la faiblesse, par l’humiliation et le dénuement.

    Il démontre qu’il est toujours « plus grand » par le fait qu’il « devient plus petit ».

    L’Avent nous prépare à ce paradoxe de l’Emmanuel. Emmanuel veut dire : « Dieu avec nous. »

    Nous sommes habitués d’une certaine manière au fait qu’il est « avec nous ». Nous devons sans cesse redécouvrir ceci de nouveau. Nous devons encore nous émerveiller de cette stupeur de la nuit de Bethléem qui nous permet chaque année de retrouver « Dieu avec nous ». Nous devons pénétrer dans cet espace. Nous devons retrouver la saveur de Dieu.

    De ce Dieu qui « vient » sans cesse, qui est toujours « avec nous ».

    De ce Dieu qui toujours « est plus grand » précisément parce qu’il « est plus petit » : autant comme Enfant sans toit la nuit de Bethléem que comme Condamné dépouillé de tout sur la Croix du Golgotha.

     

    Jean-Paul II, Homélie, 17 décembre 1981.

  • L’avent et l’Eucharistie

    Voilà l’attitude de  l’Avent. L’Eglise l’accepte pleinement et elle la répète souvent, mettant sur les lèvres de ses prêtres et de ses fidèles : « Seigneur, je ne suis pas digne… »

    Et ces paroles, elle les prononce toujours devant la venue du Seigneur, devant l’avènement eucharistique du Christ : « Seigneur, je ne suis pas digne… » C’est précisément vers ceux qui ressentent profondément leur indignité et le manifestent que vient le Seigneur.

    Quand nous nous inclinons, de la tête et du cœur, devant la Sainte Communion, nos paroles sont pleines d’Avent. Apprenons cette attitude, toujours à nouveau.

     

    Jean-Paul II, Homélie, 13 décembre 1981.

  • L’avent et Jean-Baptiste

    L’Avent de Jean se manifeste par une attitude particulière : il dit « Je ne suis pas digne de dénouer la courroie des sandales de Celui qui vient après moi » (cf. Jean 1, 27).

    Ceci est une tâche très importante. L’Avent signifie en effet une attitude. Il s’exprime par une attitude.

    Près du Jourdain, Jean définit cette attitude en disant les paroles que nous avons rapportées. Par ces paroles nous savons ce qu’il pense de lui-même ; ce qu’il pense être devant celui qu’il annonce. On sait qu’il incombait au serviteur de délier la courroie des sandales de son maître. Et Jean dit : « Je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » Je ne suis pas digne ! Il se sent moins qu’un serviteur.

     

    Jean-Paul II, Homélie, 13 décembre 1981.

  • L’avent et la venue de Jésus

    Avent ne signifie pas seulement attente. Il est annonce de la Venue. Jean dit : « Celui qui doit venir est déjà venu. »

    Les paroles de Jean prononcées près du Jourdain sont déjà pleines d’Avent ; comme autrefois les paroles de Marie sur le seuil de la maison de Zacharie quand elle alla visiter Elisaebth, la mère de Jean.

    Les paroles de Jean sont pleines d’Avent, même si elles ne résonnent que trente ans plus tard. La liturgie unit l’Avent qu’expriment les paroles de Marie à l’Avent des paroles de Jean. La venue du Messie qui, la nuit de Bethléem, naîtra du sein de la Vierge, et sa venue dans la puissance de l’Esprut Saint près du Jourdain, où Jean prêchait et baptisait.

     

    Jean-Paul II, Homélie, 13 décembre 1981.

  • L’avent

    Que doit-être notre avent , (…) Il doit unir en soi un nouveau désir de rapprocher Dieu de l’humanité, de l’homme, et la promptitude à veiller, c’est-à-dire la disposition personnelle à rapprocher Dieu.

    « Mais comment pourrions-nous nous réjouir dans le Seigneur s’il est loin de nous ? demande saint Augustin. Loin ? Non, il n’est pas loin, à moins que tu ne l’aies toi-même contraint à s’éloigner de toi. Aimes, et tu le sentiras proche. Aime, et il viendra habiter en roi » (Sermon 21, 1-4).

     

    Jean-Paul II, Homélie, 29 novembre 1981.

  • Pour une saine démocratie

    Pour l'avenir de la société et pour le développement d'une saine démocratie, il est donc urgent de redécouvrir l'existence de valeurs humaines et morales essentielles et originelles, qui découlent de la vérité même de l'être humain et qui expriment et protègent la dignité de la personne: ce sont donc des valeurs qu'aucune personne, aucune majorité ni aucun État ne pourront jamais créer, modifier ou abolir, mais que l'on est tenu de reconnaître, respecter et promouvoir.

     

    Jean-Paul II, enc. Evangelium vitae, n° 71.

     

  • La souffrance

    Vivre pour le Seigneur signifie aussi reconnaître que la souffrance, demeurant en elle-même un mal et une épreuve, peut toujours devenir une source de bien. Elle le devient si elle est vécue par amour et avec amour, comme participation à la souffrance même du Christ crucifié, par don gratuit de Dieu et par choix personnel libre. Ainsi, celui qui vit sa souffrance dans le Seigneur lui est plus pleinement conformé (cf. Philippiens 3, 10 ; 1 Pierre 2, 21) et est intimement associé à son œuvre rédemptrice pour l'Église et pour l'humanité. C'est là l'expérience de l'Apôtre que toute personne qui souffre est appelée à revivre : « Je trouve ma joie dans les souffrances que j'endure pour vous, et je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Église » (Colossiens 1, 24).

     

    Jean-Paul II, encyclique l’Evangile de la vie, n° 67.

  • Un maître de prière

    Saint Josémaria,que l'Eglise fête aujourd'hui, "fut un maître dans la pratique de la prière, qu'il considérait comme une « arme » extraordinaire pour racheter le monde. Il recommandait toujours : « D'abord prière ; ensuite expiation ; en troisième lieu, et seulement « en troisième lieu », action » (Chemin, n° 82). Ce n'est pas un paradoxe, mais une vérité éternelle : la fécondité de l'apostolat se trouve avant tout dans la prière et dans une vie sacramentelle intense et constante. Ceci est, au fond, le secret de la sainteté et du vrai succès des saints".

    Jean-Paul II, Homélie pour la canonisation de saint Josémaria Escriva, 6 octobre 2002.

     

  • La vitalité chrétienne

    L'ultime critère de votre dynamisme se trouve non pas dans l'habileté humaine ou dans l'activité de n'importe quelle organisation, mais dans l'union avec le Christ, avant tout dans le culte eucharistique. Le véritable test de la vitalité chrétienne du village, de la paroisse, du diocèse ou de la nation se trouve dans la réponse à cette question : « Quelle est la place de la Sainte Eucharistie dans notre vie ? » Aussi est-ce par la participation au mystère pascal de sa mort et de sa résurrection que Jésus-Christ fait authentiquement de nous ses collaborateurs dans la propagation de son royaume sur la terre. La messe est vraiment très importante. C'est par l'Eucharistie que le Christ guide notre vie et construit nos communautés d'amour, d'entente et de miséricorde.

    Jean-Paul II, Discours aux organisations du laïcat, Kaduna (Nigeria), 14 février 1982.