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Purgatoire

  • Purgatoire

    Je vous assure que s’il entre dans les desseins de Dieu de me mettre en Purgatoire je serai très contente. Je sais bien alors ce que je ferai : j’imiterai les trois Hébreux dans la fournaise et je me promènerai dans la mienne en chantant le Cantique de l’Amour.

    L’Esprit de sainte Thérèse de Lisieux, Lisieux, s.d., p. 54.

  • Purgatoire et ste Thérèse

    Je vous assure que s’il entre dans les desseins de Dieu de me mettre en Purgatoire je serai très contente. Je sais bien alors ce que je ferai : j’imiterai les trois Hébreux dans la fournaise et je me promènerai dans la mienne en chantant le Cantique de l’Amour.

    L’Esprit de sainte Thérèse de Lisieux, Lisieux, s.d., p. 54.

  • Le purgatoire

    Le lieu de la purification est en fin de compte le Christ lui-même. en rencontrant le Christ de façon dévoilée, toute la misère et tous les péchés de notre vie, que nous avons le plus souvent soigneusement dissimulés, se présenteront d'eux-mêmes de façon brûlante devant l'âme, en ce moment de vérité. La présence du Seigneur aura l'effet d'une flamme brûlante sur tout ce qu'il y a en nous d'injustice, de haine et de mensonge. Elle sera une douleur purificatrice qui fera sortir de nous tout ce qui est inconciliable avec l'éternité, avec la circulation vivante de l'amour du Christ. Nous comprenons par là aussi ce qu'est le jugement. Nous pouvons dire encore que le Christ lui-même est le jugement, lui qui est la vérité en personne.

    J. Ratzinger, Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre, Paris, Fayard, 1986, p. 158

  • La sortie du purgatoire

    Peu de jours après (la sentence de condamnation aux bêtes), pendant que nous étions en prière, je parlai malgré moi tout à coup, je nommai Dinocrate. Je fus stupéfaire de n’avoir pas encore pensé à lui et affligée en me rappelant son malheur. Et je reconnus que j’étais maintenant digne d’intercéder pour lui. Je commençais donc à faire pour lui beaucoup de prières et à pousser des gémissements vers le Seigneur. Pendant la nuit, j’eus une vision : je vis Dinocrate sortant d’un lieu ténébreux, où se tenaient beaucoup d’autres personnes ; son visage était triste, pâle, défiguré par la plaie qu’il avait lorsqu’il mourut. Dinocrate avait été mon frère selon la chair, mort à sept ans d’un cancer à la figure, dans des circonstances qui avaient fait horreur à tout le monde. Entre lui et moi je voyais un grand intervalle, que ni l’un ni l’autre ne pouvions franchir. Dans le lieu où se trouvait Dinocrate, il y avait une piscine pleine d’eau, dont la margelle dépassait la taille d’un enfant. Dinocrate se haussait comme pour y boire, et je m’affligeais en voyant cette piscine pleine d’eau, et cette margelle trop haute pour qu’il y pût atteindre.

    Je m’éveillai, et je compris que mon frère souffrait. Mais j’espérais que ma prière adoucirait sa souffrance, aussi ne cessai-je de prier pour lui chaque jour jusqu’à ce que nous fûmes transférés dans la prison Castrensis ; en effet, nous devions combattre dans les jeux que l’on donnait en l’anniversaire de César Géta (fils de l’empereur Sévère). Pendant ce temps, jour et nuit, je pleurais, je gémissais pour Dinocrate.

    Un jour que nous avions les ceps, voilà ce que je vis : Le lieu que j’avais vu plein de ténèbres était plein de lumière, et Dinocrate bien vêtu, bien soigné, joyeux. La plaie du visage semblait cicatrisée et la margelle de la piscine s’était abaissée, elle lui arrivait à mi-corps ; l’enfant y puisait librement. Sur le rebord de la margelle était un vase rempli d’eau, mais elle ne diminuait pas. Quand il fut désaltéré, il s’éloigna et se mit à jouer, en enfant qu’il était. Alors je m’éveillai et je compris que mon frère avait quitté le lieu de souffrance pour aller dans une demeure de joie.

     

    Passio Perpetuae, nos 7 et 8 (Passion de sainte Perpétue).

  • La sortie du purgatoire

     

    Peu de jours après (la sentence de condamnation aux bêtes), pendant que nous étions en prière, je parlai malgré moi tout à coup, je nommai Dinocrate. Je fus stupéfaire de n’avoir pas encore pensé à lui et affligée en me rappelant son malheur. Et je reconnus que j’étais maintenant digne d’intercéder pour lui. Je commençais donc à faire pour lui beaucoup de prières et à pousser des gémissements vers le Seigneur. Pendant la nuit, j’eus une vision : je vis Dinocrate sortant d’un lieu ténébreux, où se tenaient beaucoup d’autres personnes ; son visage était triste, pâle, défiguré par la plaie qu’il avait lorsqu’il mourut. Dinocrate avait été mon frère selon la chair, mort à sept ans d’un cancer à la figure, dans des circonstances qui avaient fait horreur à tout le monde. Entre lui et moi je voyais un grand intervalle, que ni l’un ni l’autre ne pouvions franchir. Dans le lieu où se trouvait Dinocrate, il y avait une piscine pleine d’eau, dont la margelle dépassait la taille d’un enfant. Dinocrate se haussait comme pour y boire, et je m’affligeais en voyant cette piscine pleine d’eau, et cette margelle trop haute pour qu’il y pût atteindre.

    Je m’éveillai, et je compris que mon frère souffrait. Mais j’espérais que ma prière adoucirait sa souffrance, aussi ne cessai-je de prier pour lui chaque jour jusqu’à ce que nous fûmes transférés dans la prison Castrensis ; en effet, nous devions combattre dans les jeux que l’on donnait en l’anniversaire de César Géta (fils de l’empereur Sévère). Pendant ce temps, jour et nuit, je pleurais, je gémissais pour Dinocrate.

    Un jour que nous avions les ceps, voilà ce que je vis : Le lieu que j’avais vu plein de ténèbres était plein de lumière, et Dinocrate bien vêtu, bien soigné, joyeux. La plaie du visage semblait cicatrisée et la margelle de la piscine s’était abaissée, elle lui arrivait à mi-corps ; l’enfant y puisait librement. Sur le rebord de la margelle était un vase rempli d’eau, mais elle ne diminuait pas. Quand il fut désaltéré, il s’éloigna et se mit à jouer, en enfant qu’il était. Alors je m’éveillai et je compris que mon frère avait quitté le lieu de souffrance pour aller dans une demeure de joie.

    Passio Perpetuae, nos 7 et 8 (Passion de sainte Perpétue).

  • 6 novembe : les ames du purgatoire

    e00e1ec9553980ef16599fc2566e26e9.jpgÔ mon Dieu, en union avec les mérites de Jésus et de Marie, je vous offre pour les âmes du purgatoire toutes mes œuvres satisfactoires ainsi que celles qui me seront appliquées par d'autres durant ma vie, à ma mort et après ma mort.

    Saint Alphonse de Liguori, Maximes éternelles.