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Dominique Le Tourneau - Page 111

  • 20 octobre : la conscience

    La conscience, c'est comme une personne qu'on estime. Quand on la trompe une fois, on n'ose plus la regarder en face.

    Fernandel, dans La loi, c'est la loi.

  • 19 octobre : tous solidaires

    806712ac6da76ade941d1c187bf88774.jpgNous souffrons tous l'un pour l'autre et bénéficions des souffrances les uns des autres, car l'homme n'est jamais seul ici-bas.

    Newman, Grammaire de l'Assentiment 406.

  • 18 octobre : comment aimer le Christ

    5d5e500f908d66aa6de9a60b838b38d5.jpgJésus-Christ n'a fait autre chose qu'apprendre aux hommes qu'ils s'aimaient eux-mêmes, qu'ils étaient esclaves, aveugles, malades, malheureux et pécheurs ; qu'il fallait qu'il les délivrât, éclairât, béatifiât et guérît ; que cela se ferait en se haïssant soi-même, et en le suivant par la misère et la mort de la croix.

    Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg, 545.

  • 17 octobre : Marie nous accompagne

    Il y a si longtemps, depuis lors que je l'ai pratiquée (la Sainte Vierge)66d668e5e6d2ec96dff238e65b7e9015.jpg, comme on dit, sous tous les aspects, si longtemps qu'elle ne fait plus qu'un avec tous les moments de ma vie, d'une longue vie aventureuse, avec toutes les démarches de mon existence, sur lesquelles elle sait mieux que personne à quoi s'en tenir, mais elle connaît mon cœur aussi.

    Paul Claudel, Fulgens corona.

  • 16 octobre : des repas chretiens

    8d33f548646a97e5deec6b67b68849c9.jpegNous devrions renouveler cette conscience que tous nos repas tirent leur vie de la bonté créatrice de Dieu et qu'ils renvoient à ce repas suprême (l'Eucharistie) dans lequel nous ne recevons pas seulement des choses terrestres mais la miséricorde incarnée de Dieu. Nous devrions prendre la résolution de faire de nos repas toujours plus des temps sacrés, de les commencer et de les terminer par une prière. Une telle attitude créera un climat nouveau dans nos maisons ; là où nous prions ensemble, où nous recevons de Dieu ses dons dans la reconnaissance, là naît un centre nouveau qui nous transforme aussi.

    J. Ratzinger, Dieu nous est proche. L'Eucharistie au cœur de l'Église, Paris, 2003, p. 51-52.

  • 16 octobre : des repas chretiens

    Nous devrions renouveler cette conscience que tous nos repas tirent leur vie de la bonté créatrice de Dieu et qu'ils renvoient à ce repas suprême (l'Eucharistie) dans lequel nous ne recevons pas seulement des choses terrestres mais la miséricorde incarnée de Dieu. Nous devrions prendre la résolution de faire de nos repas toujours plus des temps sacrés, de les commencer et de les terminer par une prière. Une telle attitude créera un climat nouveau dans nos maisons ; là où nous prions ensemble, où nous recevons de Dieu ses dons dans la reconnaissance, là naît un centre nouveau qui nous transforme aussi.

    J. Ratzinger, Dieu nous est proche. L'Eucharistie au cœur de l'Église, Paris, 2003, p. 51-52.

  • 15 octobre : le modele de ste therese d'Avila

    Jésus-Christ, Rédempteur de l'homme, fut le modèle de Thérèse. Enmedium_ThereseAvila1.jpg lui, la sainte a admiré la majesté de sa divinité et la transcendance de son humanité : "C'est une grande chose tandis que nous vivons et sommes des humains, de le traiter en homme" (Vie 23, 9). "Je voyais que, quoiqu'étant Dieu, il était Homme qui n'a pas eu peur de la faiblesse des hommes". Que d'horizons de familiarité avec Dieu Thérèse découvre pour nous dans l'humanité du Christ. Avec grande précision elle affirme la foi de l'Église en le Christ qui est vrai Dieu et vrai homme. Et comme elle l'expérimente de près, "notre compagnon dans le Très Saint-Sacrement" (Vie 22, 6).

    À partir du mystère de la Très Sainte Humanité qui est porte, joie et lumière, elle est parvenue au mystère de la Très Sainte Trinité (cf. Ibid. VII, 1, 6) source et but de la vie de l'homme, miroir où notre image a éré sculptée (Ibid. 2, 8). En partant du mystère de Dieu elle a compris la valeur de l'homme, sa dignité, sa vocation d'infini.

    Jean-Paul II, Homélie à Avila, 1er novembre 1982.


  • 14 octobre : la compassion

    Compassion ; ce mot exprime assez ce qu'est une souffrance, une passion qu'on partage ; cependant c'est moins l'homme qui souffre, que sa propre nature qui pâtit, qui se révolte machinalement et se met d'elle-même à l'unisson de la douleur (Buffon, Histoire naturelle5b8efee0ad581abd0446e6d178cf3346.jpg, « Sur les animaux et les carnassiers », Paris, 1758). On ne saurait mieux dire. La compassion ne prend de la douleur de l'autre que ce qu'il faut pour nous faire souffrir. La mesure de la compassion réside en celui qui l'éprouve, non sans le mal qui atteint la victime... Finalement, la compassion ne reconnaît pas nécessairement l'objectivité du mal - celui qui frappe autrui.

    Jean-Marie Meyer entretiens avec Patrice de Plunkett, Nous sommes des animaux mais on n'est pas des bêtes. Libres propos d'un philosophe sur les animaux et les hommes, Paris, 2007, p. 203.


  • 13 octobre : l'apport de la foi

    9d9666c5f4757c3084ae41f34f41d567.jpgUn petit enfant, un ouvrier accablé de travail, s'ils croient, sont supérieurs aux plus grands ascètes. « Nous ne sommes pas de grandes personnalités religieuses », a dit admirablement Guardini, « nous sommes des serviteurs de la parole ». Le Christ avait déjà dit que saint Jean-Baptiste pouvait être « le plus grand parmi les enfants des hommes, mais que le plus petit des fils du royaume est plus grand que lui ». Il est possible qu'il y ait dans le monde de grandes personnalités religieuses en dehors du christianisme, il est même très possible que les plus grandes personnalités religieuses se trouvent en dehors du christianisme, ceci n'a aucune importance ; ce qui importe, c'est d'obéir à la parole de Jésus-Christ.

    Jean Daniélou, Essai sur le mystère de l'histoire, Paris, 1953, p. 111.

     

  • 12 octobre : l'accompagnateur spirituel

    d2afc6cee3d92c2c069a7edd2b713d5a.jpg(Un conseil :) C'est de consulter en tout, pour tout, même pour les petites choses, votre directeur ; je vous le dis parce que je me suis toujours très bien trouvé de faire ainsi, et mal trouvé de faire autrement, et je désire que vous profitiez de mon expérience. Cette habitude de demander ce qu'on doit faire, même pour les petites choses, a mille bons effets : elle donne la paix ; elle habitue à se vaincre ; elle fait regarder comme rien les choses de la terre ; elle fait faire une foule d'actes d'amour ; obéir, c'est aimer, c'est l'acte d'amour le plus pur, le plus parfait, le plus élevé, le plus désintéressé, le plus adoratif ; elle fait faire, dans les commencements surtout, pas mal d'actes de mortification.

    Charles de Foucauld, Lettre du 29 novembre 1896, cité dans René Bazin, Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, Paris, nouvelle édition, 2003, p. 159.