L'amour de Dieu n'est pas fondé sur une discipline, mais il est une capacité et une nécessité constitutives de notre être raisonnable.
Saint Augustin, Regulae fusius tractatae, Resp. 2, 1.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
L'amour de Dieu n'est pas fondé sur une discipline, mais il est une capacité et une nécessité constitutives de notre être raisonnable.
Saint Augustin, Regulae fusius tractatae, Resp. 2, 1.
La conscience a des droits parce qu'elle a des devoirs. Mais à notre époque, dans une grande partie du public, les droits de la conscience et la liberté de conscience signifient précisément se passer de conscience, ne tenir aucun compte d'un Législateur et d'un Juge, ne pas vouloir se soumettre à des obligations qu'on ne voit pas.
Newman, Certain Difficulties felt by Anglicans in Catholic Teaching, vol. II, "Lettre au Duc de Norfolk", 27 décembre 1874, Westminster, Md., 1969.
Lorsqu'on commence à s'intéresser au Christ, on n'en finit plus. Non seulement il reste toujours quelque chose à apprendre et à dire, mais il reste l'essentiel. Saint Jean termine précisément ainsi son Évangile (Jean 21, 25 : « Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses ; si on les rapportait en détail, je ne pense pas que le monde entier pourrait contenir les livres qu'il faudrait écrire »). La richesse de tout ce qui se rapporte au Christ, les profondeurs qu'il nous faut explorer et chercher à comprendre (...) ; la lumière, la foi, la joie, le désir qu'il engendre ; la réalité de l'expérience et de la vie qui nous viennent de lui, tout cela est si grand qu'il semble vraiment inconvenant, anti-scientifique, irrespectueux, de mettre fin à la réflexion qu'honnêtement exigent de nous sa venue dans le monde, sa présence dans l'histoire et la culture, et l'hypothèse, pour ne pas dire la vérité, du lien vital qui existe entre lui et notre conscience.
Paul VI, Audience générale, 20 février 1974.
« Si, selon la chair, la mère du Christ est une, selon la foi, toutes les âmes engendrent le Christ ; chacune, en effet, accueille en elle le Verbe de Dieu » (saint Ambroise, Discours sur l'Évangile de saint Luc 2, 26-27). Ainsi le saint docteur, interprétant la parole de la Madone elle-même, nous invite à faire en sorte que dans notre âme et dans notre vie, le Seigneur trouve une demeure. Nous ne devons pas seulement le porter dans le cœur, mais nous devons l'apporter au monde, afin que nous aussi nous puissions engendrer le Christ pour notre temps.
Benoît XVI, Angélus, 15 février 2006.
La conscience, c'est comme une personne qu'on estime. Quand on la trompe une fois, on n'ose plus la regarder en face.
Fernandel, dans La loi, c'est la loi.
La conscience, c'est comme une personne qu'on estime. Quand on la trompe une fois, on n'ose plus la regarder en face.
Fernandel, dans La loi, c'est la loi.
Nous souffrons tous l'un pour l'autre et bénéficions des souffrances les uns des autres, car l'homme n'est jamais seul ici-bas.
Newman, Grammaire de l'Assentiment 406.
Jésus-Christ n'a fait autre chose qu'apprendre aux hommes qu'ils s'aimaient eux-mêmes, qu'ils étaient esclaves, aveugles, malades, malheureux et pécheurs ; qu'il fallait qu'il les délivrât, éclairât, béatifiât et guérît ; que cela se ferait en se haïssant soi-même, et en le suivant par la misère et la mort de la croix.
Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg, 545.
Il y a si longtemps, depuis lors que je l'ai pratiquée (la Sainte Vierge)
, comme on dit, sous tous les aspects, si longtemps qu'elle ne fait plus qu'un avec tous les moments de ma vie, d'une longue vie aventureuse, avec toutes les démarches de mon existence, sur lesquelles elle sait mieux que personne à quoi s'en tenir, mais elle connaît mon cœur aussi.
Paul Claudel, Fulgens corona.
Nous devrions renouveler cette conscience que tous nos repas tirent leur vie de la bonté créatrice de Dieu et qu'ils renvoient à ce repas suprême (l'Eucharistie) dans lequel nous ne recevons pas seulement des choses terrestres mais la miséricorde incarnée de Dieu. Nous devrions prendre la résolution de faire de nos repas toujours plus des temps sacrés, de les commencer et de les terminer par une prière. Une telle attitude créera un climat nouveau dans nos maisons ; là où nous prions ensemble, où nous recevons de Dieu ses dons dans la reconnaissance, là naît un centre nouveau qui nous transforme aussi.J. Ratzinger, Dieu nous est proche. L'Eucharistie au cœur de l'Église, Paris, 2003, p. 51-52.