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Révélation

  • Un dure Parole ? (3)

     

    « Elle est dure, cette parole ! » (Jean 6, 60); elle est dure parce que l’homme tombe souvent dans l’illusion de pouvoir « transformer les pierres en pain ». Après avoir marginalisé Dieu, ou l’avoir toléré comme un choix privé qui ne doit pas intervenir dans la vie publique, certaines idéologies ont visé à organiser la société à travers la force du pouvoir et de l’économie. L’histoire nous démontre, de façon dramatique, combien l’objectif d’assurer à tous le développement, le bien-être matériel et la paix en se passant de Dieu et de sa révélation a signifié en fin de compte donner aux hommes des pierres à la place du pain. Le pain, chers frères et sœurs, est « le fruit du travail de l’homme» , et dans cette vérité est renfermée toute la responsabilité confiée à nos mains et à notre intelligence; mais le pain est aussi, et avant tout, le « fruit de la terre », qui reçoit d’en haut le soleil et la pluie: c’est un don à demander, qui nous ôte tout orgueil et nous fait invoquer avec la confiance des humbles : « Notre Père (…), donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien » (Matthieu 6, 11).

     

    Benoît XVI, Homélie pour le congrès eucharistique d'Ancône, 11 septembre 2011.

  • Décider du bien et du mal

    Nous lisons dans le livre de la Genèse : « Le Seigneur Dieu fit à l'homme ce commandement : " Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangeras pas, car le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort " » (Gn 2, 16-17).

    Par cette image, la Révélation enseigne que le pouvoir de décider du bien et du mal n'appartient pas à l'homme, mais à Dieu seul. Assurément, l'homme est libre du fait qu'il peut comprendre et recevoir les commandements de Dieu. Et il jouit d'une liberté très considérable, puisqu'il peut manger « de tous les arbres du jardin ». Mais cette liberté n'est pas illimitée : elle doit s'arrêter devant « l'arbre de la connaissance du bien et du mal », car elle est appelée à accepter la loi morale que Dieu donne à l'homme. En réalité, c'est dans cette acceptation que la liberté humaine trouve sa réalisation plénière et véritable. Dieu qui seul est bon connaît parfaitement ce qui est bon pour l'homme en vertu de son amour même, il le lui propose dans les commandements.

    La Loi de Dieu n'atténue donc pas la liberté de l'homme et encore moins ne l'élimine ; au contraire, elle la protège et la promeut.

    Jean-Paul II, encyclique La Splendeur de la vérité, n° 35.

  • 4 fevrier : la Parole de Dieu

    c694aa09dbba5aded165b26900463aa3.jpgUne fois révélée, une fois prononcée dans notre histoire, elle(la Parole de Dieu) ne cesse d'y parler. Elle ne cesse pas non plus d'agir. Elle crée la dimension le plus profonde des actions humaines. Elle ne cesse de présenter des exigences à l'homme. Ces exigences appartiennent à la réalité même de l'image et de la ressemblance de Dieu qu'est l'homme. C'est Dieu, comme Créateur et Rédempteur, qui les présente à l'homme. Et, en même temps, les exigences de Dieu sont telles que l'homme doit se les présenter à lui-même. La conscience humaine doit les considérer comme siennes, si elle est droite et fidèle à la vérité.

    Jean-Paul II, Homélie à la Meinau(Strasbourg), 9 octobre 1988.

  • 11 octobre : le chretien n'est pas seul

    74ffe7d123a8546ac0958c46cccfb0fe.jpgLa Révélation enseigne que, dans son chemin de conversion, le chrétien ne se trouve pas seul. (...) La sainteté de l'un apporte aux autres un bénéfice bien supérieur au dommage que le péché de l'un a pu causer aux autres? Des personnes laissent derrière elles comme un surplus d'amour, de souffrances supportées de pureté et de vérité qui se déverse sur les autres et les soutient. (...) La grandeur de l'amour surabondant du Christ ne nous laisse pas dans la condition de destinataires passifs mais nous implique dans son action salvifique et en particulier dans sa Passion : « Je complète ce qui manque aux souffrances du Christ dans ma chair pour son corps, l'Église » (Col 1, 24). Profonde réalité admirablement exprimée dans l'Apocalypse (19, 8) : «l'Église est vêtue des bonnes actions des saints.

    Jean-Paul II, const. ap. Indulgentiarum doctrina, 29 nov. 1998.