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Newman

  • L'Eglise et la vérité

    Il n’est pas difficile de croire une fois que l’Église a parlé. La vraie difficulté, c’est lorsqu’une foule de petits papes, souvent des laïcs, se mettent à prêcher le contraire de ce que disent les évêques et les prêtres, présentent leurs opinions personnelles comme articles de foi, font peur aux gens sincères mais à l’esprit tout simple, et repoussent ceux qui cherchent.

    J. Newman, The Letters and Diaries of John Henry Newman, edited at the Birmingham Oratory by Charles Stephan Dessain, Clarendon Press, Oxford, vol. XXIII, 272, 19.

  • La présence eucharistique

    J’écris tout près de la chapelle. C’est un bienfait si inconcevable d’avoir le Christ en son corps présent chez soi, dans ses murs ; cela dissipe tous les autres privilèges et détruit – ou pourrait le faire – toute souffrance. Savoir qu’Il est tout proche, avoir l’occasion, durant la journée, d’aller vers Lui à tout moment ! Soyons sûrs, mon ami, que vous n’êtes pas oublié, quand je me trouve ainsi en Sa présence.

     

    J. Newman, dans Wilfrid Ward, The Life of  J. H. Cardinal Newman, Londres, Londmans, Green and Co, 1912, I, p. 118.

  • Les anges

    Je les regardais non seulement comme les ministres employés par le Créateur dans les dispensations faites aux Juifs et aux Chrétiens, ainsi que nous le lisons clairement dans l’Ecriture, mais, en allant plus avant, comme les agents de l’économie du monde visible ainsi que l’Ecriture l’implique aussi. Je les considérais comme étant les causes réelles des mouvements, de la lumière, de la vie et des principes élémentairtes  de l’univers physique, qui offrent à nos sens leurs combinaisons et nous suggèrent alors la notion de cause et d’effet et ce que l’on appelle les lois de la nature. J’ai développé cette doctrine dans mon sermon pour la Saint-Michel, écrit en 1831. Je dis des anges : « Chaque souffle d’air, chaqur rayon de lumière et de chaleur, toutes les beautés de la nature sont pour ainsi dire les parures de leurs vêtements, l’ondulation des robes de ceux dont la face contemple l’Eternel. » Plus  loin, je pose la question : quelles seraient les pensées d’un homme qui « en examinant une fleur, une plante, un caillou ou un rayon de lumière, qu’il considère comme très inférieurs à lui dans l’échelle de l’existence, s’apercevait soudainement qu’il est présence d’un être puissant, caché sous les choses visibles qu’il examine et qui, tout en dissimulant sa main savante, leur donne leur beauté, leur grâce et leur perfection, car il est l’instrument de Dieu à cet effet ? Ou mieux encore, s’il découvrait que les objets qu’il analyse si avidement sont la robe et la parure de cet être ? » Je fais alors cette remarque : « Nous pouvons dire, dans la reconnaissance et l’humilité de nos cœurs, comme les trois enfants dans la fournaise : Ô vous tous, ouvrages du Seigneur !... bénissez le Seigneur, louez-le et glorifiez-le à jamais ! »

     

    J. Newman, Apologia pro vita sua.

  • Le jour des morts

    Cimetiere.Chazelet.jpgIl y a toujours en moi, pour vous, une pensée de vénération et d’amour ; il n’est rien que j’aime mieux que vous, et Isaac, et Copeland, et plusieurs autres que je pourrai nommer, excepté Celui que je dois aimer mieux que tous et par-dessus toutes choses. Puisse-t-Il, Lui qui est la compassion surabondante pour toutes les pertes, me donner sa propre Présence, et alors je n’aurai besoin de rien, je ne désirerai rien ; mais nul autre que Lui ne peut combler le vide causé par la perte de ces vieilles figures si chères qui me hantent sans cesse.

    John Newman, Lettre du 15 août 1863, dans Wilfrid Ward, The Life of J. H.Cardinal Newman, Londres, Longmans, Green and Co, 1912, I, p. 591.

  • Près de l'Eucharistie

    J’écris tout près de la chapelle. C’est un bienfait si inconcevable d’avoir le Christ en son corps présent chez soi, dans ses murs ; cela dissipe tous les autres privilèges et détruit – ou pourrait le faire – toute souffrance. Savoir qu’Il est tout proche, avoir l’occasion, durant la journée, d’aller vers Lui à tout moment ! Soyons sûrs, mon ami, que vous n’êtes pas oublié, quand je me trouve ainsi en Sa présence.

    J. Newman, dans Wilfrid Ward, The Life of J. H.Cardinal Newman, Londres, Longmans, Green and Co, 1912, I, p. 118.