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Justice

  • Jeanne d'Arc

    Le 3 mai 2017, parution du

    Dictionnaire encyclopédique de Jeanne d'Arc

    par Pascal-Raphaël Ambrogi

    et Dominique Le Tourneau

    chez Desclée de Brouwer

    Un tour d'horizon des références historiques, culturelles, artistiques, dans le monde entier, d’une des figures les pl

    Couverture DEJA.jpgus populaires et vénérées en France et à l’étranger, tant d'un point de vue religieux que politique.

    Jeanne d’Arc, plus on l’étudie, plus l’émerveillement croît.
    En 427 jours, une paysanne de 17 ans lève le siège d’Orléans, fait sacrer Charles VII et le rétablit sur son trône, suscite le sentiment patriotique, révolutionne l’art de la guerre… Héroïne nationale, libératrice de la France, mais Jeanne est aussi une sainte exceptionnelle : elle pratique nombre de vertus à un degré héroïque, jusqu’à son martyre sur le bûcher de Rouen. Elle se présente à nos yeux comme un modèle de sainteté de la vie courante et dans l’exercice de son métier.
    Un personnage d’exception, présenté ici sous toutes ses facettes, avec une multiplicité d’informations, y compris défavorables à la Pucelle, encore jamais réunies. Ce dictionnaire encyclopédique est à la fois historique, culturel, spirituel et artistique. Il cherche à répondre à toutes les questions que pose l’épopée johannique. Il offre un accès privilégié aux sources et aux documents historiques. Ce livre les présente et les rend accessibles à tous. Simples commentaires, citations, allusions, grands discours, panégyriques célèbres, là où Jeanne est évoquée, ce livre guidera le lecteur. On rappellera que Jeanne est un des personnages les mieux documentés de l’histoire.

  • Le patriotisme

    La justice, en général, consiste à payer une dette à autrui ; payer une dette spéciale à une personne déterminée sera donc l’objet d’une vertu spéciale. Or, l’homme est débiteur, à un titre particulier, envers ce qui, par rapport à lui, principe humain d’être et de gouvernement. C’est ce principe que considère la piété, par le fait qu’elle rend un culte et des devoirs aux parents et à la patrie et à ceux qui leur sont unis. [...] La piété s’adresse à la patrie comme étant vis-à-vis de nous un certain principe de notre être ; tandis que la justice légale considère le bien de la patrie sous le point de vue du bien général. […] La piété est une certaine expression de l’amour envers les parents et la patrie

    Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique II-II, q. 101, a. 3 c, ad 3 et ad 1.

  • Dieu aide les justes

    Les Égyptiens, représentant les impies, et les Israélites, figurant les justes, ont expérimenté au cours de l’Exode des sorts bien différents : les uns, le salut ; les autres, la peine. Or, ce salut et cette peine leur sont venus par le même élément, ici maléfique et là bénéfique, soit par des éléments analogues ou opposés, sources de bonheur pour les bons et de souffrances pour les mauvais. Ainsi : - la même eau abreuvait les uns, écœurait  les autres (11, 4-14) ; - des bêtes infestaient l’Égypte, mais nourrissaient Israël (16, 1-4) ; - le serpent tuait les Égyptiens, mais sauvait les israélites (16, 5-14) ; - les précipitations célestes tombaient… en grêle sur les premiers, en manne sur les seconds (16, 15-29) ; - le jour devenait nuit pour les persécuteurs, la nuit devenait jour pour persécutés (17, 1-18, 4) ; - les meurtriers d’enfants virent leurs enfants tués par l’Exterminateur, qui épargna au contraire ceux dont on avait massacré leurs fils (18, 5-25) ; - comme aux origines, sous la main de Dieu, les forces cosmiques se déployèrent et spécialement les eaux d’une part s’ouvrirent pour laisser passer les israélites, d’autre part se refermèrent en chaos pour engloutir les Égyptiens (ch. 19).

    P.-E. Bonnard, La Sagesse en personne annoncée et venue en Jésus Christ, Paris, Les Éditions du Cerf, coll. Lectio divina 44, 1966, p. 91-92.

  • La force de la prière

     

    L’intervention humanitaire la plus puissante demeure toujours la prière. Elle constitue une force spirituelle énorme, surtout lorsqu’elle est accompagnée par le sacrifice et la souffrance (…). La prière associée au sacrifice constitue la force la plus puissante de l’histoire humaine.(…) La prière est aussi une arme pour les faibles et pour ceux qui subissent l’injustice. C’est l’arme de la lutte spirituelle que l’Eglise mène dans le monde : elle ne dispose pas d’autres armes.

    Jean–Paul II, Audience générale, 12 janvier 1994.

  • La lutte ascétique est nécessaire

    Si quelqu’un n’a pas voulu tailler sa vigne une année, celle-ci l’année même, produit en abondance ; mais ensuite elle restera stérile et sans fruit ; de même celui qui n’enlève pas de son âme les mauvaises pensées et les mauvais désirs semble chargé du fruit de ses rapines et de ses vols dans l’année de  sa vie en ce monde, mais ensuite il restera stérile pour l’éternité. Et parce qu’il n’a pas produit de fruits authentiques, la  flamme éternelle le torturera sans miséricorde, comme les sarments luxuriants et improductifs, selon cette parole du Seigneur : « Il brûlera les pailles au feu inextinguible » (Mt 3, 12). Comme tu amputes la vigne de tous les bourgeons superflus et laisses seulement deux ou trois qui sont francs, ainsi dois-tu retrancher de ton âme, avec le glaive de l’Esprit saint et la faux de la Croix, tous les mauvais désirs qui arrêtent tes regards de façon coupable sur les biens d’autrui et excitent de la pire façon ta convoitise, et ne garder que ceux où se discernent la justice et la miséricorde.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 6, 6.

  • Une lutte simple

    Dieu ne réclame pas de nous de grandes choses, rien de dur ni de pénible. L’éternelle justice crie dans ton for intérieur : comme tu diriges la propriété, dirige aussi ton cœur ; comme tu cultives ton domaine, cultive aussi ton âme ; comme tu enlèves de ta vigne les pousses superflues, enlève aussi de ton âme les mauvaises dispositions. Tu retranches les mauvais surgeons de ta vigne coupe court dans ton âme aux iniquités.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 6, 6.

  • L’Immaculée Conception de Marie

    « Venez et voyez les œuvres du Seigneur et quels prodiges il a faits sur la terre, anéantissant la guerre jusqu’aux extrémités du monde » (Psaume 45, 10).

    Quelle est cette terre d’où toutes les guerres sont totalement bannies, sinon celle-là même dont le prophète a chanté : « La Vérité s’est levée de la terre, et la justice a regardé en haut des cieux » (Psaume 84, 12). Dans cette terre, point de combats, en elle la plénitude de la paix.

     

    Richard de Saint-Victor, De Emman. 2, 29.

  • Contrition

    Platon dit d’une façon admirable : « Tous ceux qui subissent un châtiment sont bien traités. Ils en tirent, en effet, un avantage, car l’esprit de ceux qui sont châtiés avec justice s’améliore. » Si ceux qui sont corrigés reçoivent le bien des mains de la justice, et si, avec Platon, on reconnaît comme bon ce qui est juste, en vérité, la crainte elle-même est utile et se révèle un bien pour les hommes.

     

    Clément d’Alexandrie, Le Pédagogue, 1, 8, 67.

     

     

  • Le nom de Marie

    Ce nom me console, il m’attendrit, il me rappelle l’obligation où je suis de vous aimer. Ce nom m’encourage à vous témoigner une confiance sans bornes. Au plus fort des terreurs que m’inspirent mes péchés et la justice divine, la pensée que vous êtes ma Mère suffit à relever mon courage. Laissez-moi donc vous dire : Ma Mère !ma très aimable Mère ! Ainsi je vous appelle, ainsi je vous appellerai toujours. A vous, après Dieu, d’être à jamais mon espérance, mon refuge et mon amour en cette vallée de larmes. J’espère mourir dans ces sentiments ; j’espère, à ce moment suprême, remettre mon âme entre vos mains bénies, en vous disant : « Ma Mère, ô ma Mère Marie, assistez-moi, ayez pitié de moi. Ainsi soit-il.

    Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie.

     

  • 10 fevrier : attention aux defauts !

    f6ded2e219998ed3691804529caf2987.jpg    Tout homme est ton prochain et il n'a pas de pire ennemi que ses défauts. Tu aimes donc vraiment ton ami si tu as de la haine pour ce qui nuit à son âme, et c'est la foi qui te fera agir ainsi, car le juste vit de la foi.

    Saint Augustin, Sermon 49, 5.