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christianisme

  • Combat spirituel avec Marie

    Avec Marie, il (le combat spirituel) est aisé : je mets ma confiance en elle, quoique le monde et l’enfer grondent. (…) C’est par Marie que je cherche et que je trouverai Jésus, que j’écraserai la tête du serpent et vaincrai tous mes ennemis et moi-même pour la plus grande gloire de Dieu.

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Règles des prêtres missionnaires de la Compagnie de Marie, nos 60-61.

  • Le mystère de Noël

    Le vrai mystère de Noël est la splendeur intérieure qui vient de cet Enfant. Laissons cette splendeur intérieure se communiquer à nous, allumer dans notre cœur la petite flamme de la bonté de Dieu ; par notre amour, portons tous la lumière dans le monde ! Ne permettons pas que cette flamme de lumière soit éteinte par les courants froids de notre temps ! Gardons-la fidèlement et faisons-en don aux autres! En cette nuit, dans laquelle nous regardons vers Bethléem, nous voulons aussi prier de façon spéciale pour le lieu de la naissance de notre Rédempteur et pour les hommes qui y vivent et qui y souffrent. Nous voulons prier pour la paix en Terre Sainte : Regarde, Seigneur, cette région de la terre qui, étant ta patrie, t’est si chère ! Fais que ta lumière y brille ! Fais que la paix y advienne !

     

    BENOÎT XVI, Homélie, 24 décembre 2005.

  • Les enseignements de Noël

    L’Enfant couché dans la pauvreté d’une mangeoire : tel est le signe de Dieu. Les siècles et les millénaires passent, mais le signe demeure, et il vaut aussi pour nous, hommes et femmes du troisième millénaire. C’est un signe d’espérance pour toute la famille humaine ; un signe de paix pour ceux qui souffrent à cause de conflits de tout genre; un signe de libération pour les pauvres et les opprimés ; un signe de miséricorde pour ceux qui sont enfermés dans le cercle vicieux du péché ; un signe d’amour et de réconfort pour ceux qui se sentent seuls et abandonnés.

    C’est un signe ténu et fragile, humble et silencieux, mais riche de la puissance de Dieu, qui s’est fait homme par amour.

     

    Jean-Paul II, 24 décembre 2002.

  • Un Noël chrétien

    En nous préparant à célébrer avec joie la naissance du Sauveur dans nos familles et dans nos communautés ecclésiales, alors qu'une certaine culture moderne et consumériste tend à faire disparaître les symboles chrétiens de la célébration de Noël, que chacun s'engage à saisir la valeur des traditions de Noël, qui font partie du patrimoine de notre foi et de notre culture, pour les transmettre aux nouvelles générations. En particulier, en voyant les rues et les places des villes décorées par des illuminations resplendissantes, rappelons-nous que ces lumières évoquent une autre lumière, invisible aux yeux, mais non au cœur. Alors que nous les admirons, alors que nous allumons les bougies dans les églises ou l'illumination de la crèche et de l'arbre de Noël dans les maisons, que notre âme s'ouvre à la véritable lumière spirituelle apportée à tous les hommes de bonne volonté. Le Dieu avec nous, né à Bethléem de la Vierge Marie, est l'Étoile de notre vie !

     

    BENOÎT XVI, Audience générale, 21 décembre 2005.

  • La lumière de Noël

    C'est le mystère de Noël, que de nombreux symboles nous aident à mieux comprendre. Parmi ces symboles se trouve celui de la lumière, qui est l'un des plus riches de signification spirituelle, et sur lequel je voudrais m'arrêter brièvement. La fête de Noël coïncide, dans notre hémisphère, avec les jours de l'année où le soleil termine sa parabole descendante et s'apprête à allonger graduellement le temps de la lumière diurne, selon la succession récurrente des saisons. Cela nous aide à mieux comprendre le thème de la lumière qui dissipe les ténèbres. Il s'agit d'un symbole évocateur d'une réalité qui touche l'homme en profondeur : je me réfère à la lumière du bien qui vainc le mal, de l'amour qui dépasse la haine, de la vie qui l'emporte sur la mort. C'est à cette lumière intérieure, à la lumière divine que fait penser Noël, qui revient nous proposer l'annonce de la victoire définitive de l'amour de Dieu sur le péché et la mort. Pour cette raison, on trouve de nombreux rappels significatifs à la lumière dans la Neuvaine de Noël que nous effectuons. L'antienne chantée au début de notre rencontre nous le rappelle également. Le Sauveur attendu par les nations est salué comme "Soleil levant", l'étoile qui indique la voie et guide les hommes, voyageurs parmi l'obscurité et les dangers du monde, vers le salut promis par Dieu et réalisé en Jésus Christ

     

    Benoît XVI, Audience générale, 21 décembre 2005.

  • Avent et Noël

    Nous sommes toujours dans l'Avent, dans l'attente de la venue du Messie. Il est venu, mais il n'est pas encore pleinement manifesté. Il n'est ni pleinement manifesté dans chacune de nos âmes, ni pleinement manifesté dans l'humanité entière, c'est-à-dire que de même que Jésus est né selon la chair à Bethléem de Judée, de même il doit naître spirituellement dans chacune de nos âmes. Il y a une Nativité perpétuelle de Jésus en nous qui est tout le mystère de la vie spirituelle.

     

    Jean Daniélou, Le mystère de l'Avent, Paris, Seuil, 1948, p. 127.

  • Prière d’avent

    Tu le vois, Seigneur, ton peuple se prépare à célébrer la naissance de ton Fils ; dirige notre joie vers la joie d’un si grand mystère, pour que nous fêtions le salut avec un cœur vraiment nouveau.

    Prière d’ouverture, 3ème dimanche d’avent.

  • Le sens de l’avent

    La nuit de Bethléem contient déjà la première annonce de la nuit pascale : Dieu se révèle dans sa puissance salvifique à travers la faiblesse, par l’humiliation et le dénuement.

    Il démontre qu’il est toujours « plus grand » par le fait qu’il « devient plus petit ».

    L’Avent nous prépare à ce paradoxe de l’Emmanuel. Emmanuel veut dire : « Dieu avec nous. »

    Nous sommes habitués d’une certaine manière au fait qu’il est « avec nous ». Nous devons sans cesse redécouvrir ceci de nouveau. Nous devons encore nous émerveiller de cette stupeur de la nuit de Bethléem qui nous permet chaque année de retrouver « Dieu avec nous ». Nous devons pénétrer dans cet espace. Nous devons retrouver la saveur de Dieu.

    De ce Dieu qui « vient » sans cesse, qui est toujours « avec nous ».

    De ce Dieu qui toujours « est plus grand » précisément parce qu’il « est plus petit » : autant comme Enfant sans toit la nuit de Bethléem que comme Condamné dépouillé de tout sur la Croix du Golgotha.

     

    Jean-Paul II, Homélie, 17 décembre 1981.

  • L’avent et l’Eucharistie

    Voilà l’attitude de  l’Avent. L’Eglise l’accepte pleinement et elle la répète souvent, mettant sur les lèvres de ses prêtres et de ses fidèles : « Seigneur, je ne suis pas digne… »

    Et ces paroles, elle les prononce toujours devant la venue du Seigneur, devant l’avènement eucharistique du Christ : « Seigneur, je ne suis pas digne… » C’est précisément vers ceux qui ressentent profondément leur indignité et le manifestent que vient le Seigneur.

    Quand nous nous inclinons, de la tête et du cœur, devant la Sainte Communion, nos paroles sont pleines d’Avent. Apprenons cette attitude, toujours à nouveau.

     

    Jean-Paul II, Homélie, 13 décembre 1981.

  • L’avent et Jean-Baptiste

    L’Avent de Jean se manifeste par une attitude particulière : il dit « Je ne suis pas digne de dénouer la courroie des sandales de Celui qui vient après moi » (cf. Jean 1, 27).

    Ceci est une tâche très importante. L’Avent signifie en effet une attitude. Il s’exprime par une attitude.

    Près du Jourdain, Jean définit cette attitude en disant les paroles que nous avons rapportées. Par ces paroles nous savons ce qu’il pense de lui-même ; ce qu’il pense être devant celui qu’il annonce. On sait qu’il incombait au serviteur de délier la courroie des sandales de son maître. Et Jean dit : « Je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » Je ne suis pas digne ! Il se sent moins qu’un serviteur.

     

    Jean-Paul II, Homélie, 13 décembre 1981.