(en pèlerinage à Rome avec des ouvriers français).
C'est la fin du repas, l'ambiance est à la gaité.
Le capucin, toujours apôtre, se présente tenant, au bout de son bras tendu, un paquet soigneusement enveloppé.
L'auditoire intrigué fait silence. Et voici qu'au lieu d'un discours, le capucin les interroge d'un air mystérieux.
Devinez ce que je porte dans cette main ? Étonnement et silence.
Il répète la question, prend le temps, excite la curiosité.
Eh bien, je vais vous le montrer, ce sont des passeports pour le ciel.
En fait, des scapulaires qu'il promet de distribuer en recommandant aux ouvriers de ne pas quitter Rome
sans se confesser et communier, et de ce munir de cet habit marial pour le porter toujours.
Jacqueline Baylé, Le saint de Toulouse s'en est allé...
P. Marie-Antoine de Lavaur Capucin (1825-1907), Toulouse, Éditions du Carmel, 2006, p. 451.

Purifiez vos cœurs dans le sacrement de la réconciliation. Ils mentent ceux qui accusent l'Église de faire preuve d'une mentalité « répressive » lorsqu'elle invite à la pénitence. La confession sacramentelle ne constitue pas une répression, mais une libération ; elle n'entretient pas me sens de la faute, mais elle efface la faute, elle dissout le mal commis et elle donne la grâce du pardon. Les causes du mal ne doivent pas être cherchées hors de l'homme, mais avant tout dans son cœur ; et le remède part encore de son cœur. Alors les chrétiens, par la sincérité de leur volonté de conversion, doivent se rebeller contre l'aplatissement de l'homme et proclamer par leur vie la joie de la vraie libération du péché grâce au pardon du Christ.
Je vous donne donc rendez-vous à la Sainte Table pour la Pentecôte. Il faut vous enfourner au confessionnal. Pauvre garçon ! C'est dur, mais enfin pas plus que pour les autres. Les camarades y sont passé. Pas de respect humain, Jacques Rivière !