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baptême

  • La grandeur du baptisé

    Le concile Vatican II affirme des baptisés que « la grandeur de leur condition doit être rapportée non à leurs mérites, mais à une grâce spéciale du Christ ; s'ils n'y correspondent pas par la pensée, la parole et l'action, ce n'est pas le salut qu'elle leur vaudra, mais un plus sévère jugement ».


    Concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 14.

     

  • 28 mai : enfants de Dieu et Eucharistie

    1218067411.jpgOù est mieux exprimée cette vérité que non seulement nous sommes « appelés fils de Dieu » mais que « nous le sommes réellement » (1 Jean 3, 1), en vertu du sacrement du baptême, sinon dans le fait que, dans l'Eucharistie, nous devenons participants du Corps et du Sang de l'unique Fils de Dieu ? Qu'est-ce qui nous prédispose le plus à « être de vrais témoins du Christ » face au monde, comme il résulte du sacrement de confirmation, sinon la communion eucharistique, dans laquelle le Christ nous donne témoignage à nous, et nous à Lui ?

    Jean-Paul II, Le Mystère et le culte de la sainte Eucharistie. Lettre aux évêques pour le Jeudi saint 1980, n° 7.

  • 7 avril : la naissance par le bapteme

    Pour que nous ne demeurions pas les enfants de la nécessité et de l'ignorance, mais92767239.jpg du libre choix et de la connaissance, et pour que nous obtenions dans l'eau le pardon de nos péchés passés, sur celui qui veut renaître et se convertir de ses péchés, on invoque le nom du Père de l'univers, notre Dieu et Maître.

    Saint Justin, Première apologie.

  • 31 mars : le salut par la croix

        1580866890.jpgC'est par la croix que Jésus a voulu sauver les hommes, c'est par elle qu'il continue de les sauver : ses apôtres, ceux qui prolongent sa vie ici-bas, font du bien dans la mesure de leur sainteté, mais à condition de souffrir et dans la mesure aussi de leurs souffrances. (...) C'est par les croix que nous envoie Jésus, bien plus que par les mortifications de notre choix, que nous boirons au calice de l'époux et seront baptisés de son baptême, car bien mieux que nous, il sait nous crucifier.

        Charles de Foucauld, cité dans René Bazin, Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, Paris, nouvelle édition, 2003, p. 275.


  • 28 mars : les energies du chretien

    Les énergies nouvelles que le chrétien a reçues, il doit les utiliser. Ce qu'il est devenu lui impose des devoirs. Sa nouvelle condition d'enfant de Dieu n'a rien de statique : elle réclame des options pe1067198322.jpgrsonnelles, des efforts constants, la lutte contre le mal. Demeurer dans l'amour et dans la doctrine que le Christ a apportée aux hommes ou encore demeurer dans l'Église, ce n'est que la manifestation extérieure de l'union intime de l'âme avec Dieu. C'est dans la communauté ecclésiale que s'incarne et devient visible la koinônia (communion) divine des chrétiens. Enfin celui qui demeure en Dieu « demeure éternellement » (1 Jean 2, 17), ce qui correspond à la possession permanente de la vie éternelle : de par sa nature même la communion du chrétien à la vie divine est destinée à durer toujours.

    A. Feuillet, Le Mystère de l'amour divin dans la théologie johannique, Paris, 1972, p. 97


  • 5 fevrier : une vraie piete

    b787b4b8016d13302834a40fdde0ea11.jpg    Si tu as une piété sincère, l'Esprit descendra aussi sur toi et tu entendras la voix du Père qui d'en haut dit : « Celui-ci n'était pas mon fils, mais maintenant qu'il a reçu le baptême, il a été fait mon fils. »

    Saint Cyrille de Jérusalem, Catéchèses mystagogiques, 3, Le baptême, 14.

     

     

  • 24 novembre : modération dans les plaisirs

    Depuis le XVIIesiècle, le jeu et la bombance sont devenus une2f8973c779e32861c48c6e90b26f1daa.jpg épidémie, un véritable fléau social. En 1691, il faut interdire le hoca et la bassette ; en 1737, le Magistrat de Colmar interdit aux écoliers les billards publics ; puis on interdit successivement le jeu de quinze, le lansquenet, etc. En 1750, Mulhouse prétend limiter le nombre des convives aux repas de noces, supprimer les lendemains et les banquets supplémentaires, les soupers de baptême dans la chambre de l'accouchée, l'envoi aux amis de repas tout préparés, tous usages inventés pour tourner la prohibition.

    Paul Arnold, Histoire secrète de l'Alsace, Paris, 1979, p. 158.

     

     

  • 28 octobre : l'impossible conversion

    a9a90313f0c2e2e553c18edd30e1913e.jpgJ'errais en aveugle dans les ténèbres de la nuit..., je flottais à la dérive, ignorant de ma vie, étranger à la vertu et à la lumière. Étant donné mes mœurs d'alors, je croyais difficile et malaisé ce que me promettait, pour mon salut, la bonté divine. Comment un homme pouvait-il renaître pour une vie nouvelle par le baptême de l'eau salutaire, être régénéré, dépouiller ce qu'il avait été, et, sans changer de corps, changer d'âme et d'esprit ? Comment, disais-je, une telle conversion est-elle possible : voilà ce que je me demandais souvent. Car moi-même aussi j'étais pris et retenu par les mille erreurs de ma vie passée ; je ne croyais pas pouvoir m'en débarrasser, tant j'étais esclave des vices attachés à moi, tant je désespérais du mieux, tant j'avais de complaisance pour mes maux, devenus mes compagnons familiers.

    Saint Cyprien, Epître à Donat, 2.

     

  • 13 septembre : le bapteme naissance

    bea6e4a02b45c0f3e87810fe737f40c2.jpgLe baptême nous accorde la grâce de la nouvelle naissance e, Dieu le Père par le nom de son Fils dans l'Esprit Saint. Car ceux qui portent l'Esprit de Dieu sont conduits au Verbe, c'est-à-dire au Fils ; mais le Fils les présente au Père, et le Père leur procure l'incorruptibilité. Donc, sans l'Esprit, il n'est pas possible de voir le Fils de Dieu, et, sans le Fils, personne ne peut s'approcher du Père, car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils de Dieu se fait par l'Esprit Saint.

    Saint Irénée,  7.

     

  • 4 juillet : l'apport du bapteme

    cc57981488ae9da4b79db1425638e65b.jpgLe moindre degré de grâce sanctifiante contenu dans l'âme d'une petit enfant après son baptême vaut plus que le bien naturel de tout l'univers, plus que toutes les natures créées y compris les natures angéliques. Il y a là une participation à la vie intime de Dieu, qui est supérieure aussi à tous les miracles et autres signesextérieurs de la révélation divine ou de la sainteté des serviteurs de Dieu.

     
    P. Réginald Garrigou-Lagrange, La Mère du Sauveur et notre vie intérieure, Lyon, 1941, p. 33.