UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dominique Le Tourneau - Page 112

  • 11 octobre : le chretien n'est pas seul

    74ffe7d123a8546ac0958c46cccfb0fe.jpgLa Révélation enseigne que, dans son chemin de conversion, le chrétien ne se trouve pas seul. (...) La sainteté de l'un apporte aux autres un bénéfice bien supérieur au dommage que le péché de l'un a pu causer aux autres? Des personnes laissent derrière elles comme un surplus d'amour, de souffrances supportées de pureté et de vérité qui se déverse sur les autres et les soutient. (...) La grandeur de l'amour surabondant du Christ ne nous laisse pas dans la condition de destinataires passifs mais nous implique dans son action salvifique et en particulier dans sa Passion : « Je complète ce qui manque aux souffrances du Christ dans ma chair pour son corps, l'Église » (Col 1, 24). Profonde réalité admirablement exprimée dans l'Apocalypse (19, 8) : «l'Église est vêtue des bonnes actions des saints.

    Jean-Paul II, const. ap. Indulgentiarum doctrina, 29 nov. 1998.

     

     

     

  • 10 octobre : la victoire du Christ

    9326285fa514c24674835844a7299e7e.jpg(La mort du Christ) n'aura ni le caractère ni les conséquences qu'ils prévoient. Elle ne sera pas la défaite qu'ils comptent lui infliger ; elle ne mettra pas fin à son action sur les âmes ; elle sera un acte voulu par lui, posé par lui, complètement sien, indépendant d'eux, et qui établira son influence et son règne en ce monde. Elle sera le lien qui unira en lui son Père aux âmes ; elle sera l'acte d'amour, le ciment spirituel qui liera tout l'ensemble créé à son Créateur, qui le constituera bergerie et berger et porte de la bergerie. Elle sera la victoire définitive et complète sur les voleurs de nuit et les loups ravisseurs, et la mise à l'écart des mercenaires incapables de ce don de soi.

    Dom Augustin Guillerand (chartreux), Maître, où demeurez-vous ? Lecture de l'Évangile selon St-Jean par un contemplatif, 1997, p. 183.


  • 9 octobre : le nom de Dieu

    Un soir que Bichr le va-nu-pieds vagabondait, complètement saoul, il8ed398d4804a637ef91fbf282b50dabc.jpg trouva par terre, foulé déjà par maints pieds de passants, un morceau de papier sur lequel il était écrit : « Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux... » Ramassant ce papier, il l'enveloppa dans un bout d'étoffe avec un petit morceau de musc et déposa le tout dans la fente d'un vieux mur. La même nuit, un pieux personnage de la ville eut un songe, dans lequel il était ordonné d'aller dire à Bichr ces paroles : Puisque tu as ramassé mon nom qui gisait par terre, que tu l'as nettoyé et parfumé, nous aussi,  dans ce monde et dans l'autre.

    Émile Dermenghem, Vies des saints musulmans, Alger, 1942, p. 86, cité par Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 56.


  • 8 octobre : le sens du travail

    On n'arrive tout de même pas à tout avoir. Pauvreté n'est pas vice ; Dieu nous a donné des mains pour nous en servir. Je travaille tant que je peux et si cela ne donne pas assez, ce n'est pas moi qui en ferai le reproche au Seigneur. Je ne demande pas la richesse. Que ferais-je d'un château, si je ne peux avoir un bon fumier devant ma porte6e688a474f5618d20fbb017c9159a1da.jpg et des poules qui viennent vagabonder jusque dans la maison ? Je ne demande que notre pain quotidien et une santé florissante. Le restant, je m'en occupe. Car la joie de ma vie, c'est précisément de pouvoir labourer mon champ. Voir pousser et mûrir ce que j'ai planté et semé. Mon champ, c'est mon paradis sur terre.

    Félix Timmermans, Psaume paysan, traduit du flamand, Paris, 1943, p. 64.


  • 7 octobre : l'adoration

    e9c20e488430cc19d9715b9a7231f3e1.jpgIl existe un lien intrinsèque entre la célébration et l'adoration. En effet, la messe est en elle-même le plus grand acte d'adoration de l'Église : « Personne ne mange cette chair, écrit saint Augustin, s'il ne l'a pas d'abord adorée » (Enarr. in Ps 98, 9). L'adoration en dehors de la messe prolonge et intensifie ce qui s'est produit lors de la célébration liturgique et permet un accueil véritable et profond du Christ.

    Benoît XVI, Angélus, 10 juin 2007.




  • 6 octobre : la puissance de l'Eucharistie

    J'écris dans une chambre qui se trouve tout à côté de la chapelle. C'est une549303b8e1100169cb8f113c9e241d88.jpg bénédiction si indicible de posséder la présence corporelle du Christ chez soi, dans sa propre maison, qu'elle efface tous les autres privilèges et fait disparaître, ou devrait le faire, toute souffrance. Savoir qu'il est tout près, pouvoir à tout moment de la journée s'approcher de lui !

    Newman,  de Maryvale un an après son entrée dans l'Église.



  • 5 octobre : priere a Marie

    Je vous aime, ô ma Mère ; mais, en même temps, je crains de ne pasadf9a75e8ac98f9cdaa41df30ec3b796.jpg vous aimer, car j'ai entendu dire que l'amour nous trouble ou nous rend semblable à la personne aimée. Puis don qu je me vois si différent de vous, serait-ce un signe que je ne vous aime pas ? Vous si pure, et moi si souillé ! Vous si humble, et moi si orgueilleux ! Vous si sainte, et moi si mauvais ! Mais voici précisément ce que vous avez à faire : puisque vous m'aimez, rendez-moi semblable à vous. Vous possédez tout pouvoir pour changer les cœurs : prenez donc le mien, et changez-le. Montrez au monde de quoi vous êtes capable en faveur de ceux que vous aimez. Rendez-moi saint, rendez-moi votre digne enfant. Telle est mon espérance.

    Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie.

  • 4 octobre : Dieu a besoin de Marie

    Il a eu besoin de l'homme, Il a eu besoin de la Sainte Vierge pour la restauration de Son œuvre. Il a eu besoin d'elle, Il a eu besoin de son libre consentement pour lui demander un cœur et un corps. Et Il continue d'av80785b1d122c39830d656dc25f2a32e7.jpgoir besoin d'elle en nous et à travers elle afin de Se procurer cette main pour Lui coopérer, ce pied pour Le porter, pour Le supporter et pour Le transporter, cet esprit pour Le comprendre, et ce cœur pour L'aimer, pour L'aimer Lui-même en Lui-même et en chacun de ces frères qui sont autour de nous autant d'images de Lui-même. Pour Le réaliser, pour être Christ avec Lui dans le temps. Pour venir à bout en Lui avec Lui de la Mission que le Père Lui a confiée.

    Paul Claudel, « Emmaüs », Le Poëte et la Bible, Paris, 2004, p. 336.


  • 3 octobre : le chretien authentique

    À quels critères peut-on discerner le chrétien qui est en authentique71a6fd196f7d50a54c8c2ea4d0606fd8.jpg communion avec Dieu de celui qui vit dans l'illusion ? La réponse de Jean est la suivante. Dieu est lumière (1, 5) ; le chrétien attaché aux ténèbres du péché, et dans l'existence duquel Dieu-lumière ne se reflète pas, vit dans l'illusion. Dieu est amour (4, 8.10) ; le chrétien qui n'aime pas, et dans l'existence duquel le Dieu d'amour ne se reflète pas, vit dans l'illusion.

    A. Feuillet, , Paris, Pierre Téqui, 1997, p. 116.

  • 2 octobre : l'ange gardien

    medium_Quebec.Lachines.EglisedesAngesgardiens.jpg 

    Chaque fidèle a auprès de lui un ange comme éducateur et pasteur, pour le conduire dans la vie (photo : église des Anges gardiens à Lachine, Québec).

    Saint BASILE, Adversus Eunomium III, 1.