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Paul VI

  • Marie, le chemin qui mène au Christ

    Marie est bien toujours le chemin qui mène au Christ. La rencontre avec elle aboutit toujours à le rencontrer, lui. Que peut signifier le recours continuel à Notre Dame, sinon qu’on cherche entre ses bras, en elle, par elle et avec elle, le Christ notre Sauveur, auquel les hommes, parmi les égarements et les dangers de ce bas monde, ont l’obligation et se sentent toujours le besoin de recourir comme à celui qui est le port du salut, la source surnaturelle de vie ?

     

    Paul VI, encyclique Mense maio, 29 avril 1965, n° 2.

     

  • Ne pas toucher à l'Eucharistie

    On ne saurait tolérer qu'un particulier touche de sa propre autorité aux formules dont le Concile de Trente s'est servi pour proposer à la foi le mystère eucharistique. C'est que ces formules, comme les autres que l'Église adopte pour l'énoncé des dogmes de foi, expriment des concepts qui ne sont pas liés à une certaine forme de culture, ni à une phase déterminée du progrès scientifique, ni à telle ou telle école théologique ; elles reprennent ce que l'esprit humain emprunte à la réalité par l'expérience universelle et nécessaire; et en même temps ces formules sont intelligibles pour les hommes de tous les temps et de tous les lieux.


    Paul VI, encyclique Mysterium fidei, 3 septembre 1965.

     

  • Visite au saint-sacrement

    31.Hauterive.EgliseStPaul.Maitreautel.jpgVisite au saint-sacrement

     

    Qu'au cours de la journée 1es fidèles ne négligent point de rendre visite au Saint Sacrement, qui doit être conservé en un endroit très digne des églises, avec le plus d'honneur possible, selon les lois liturgiques. Car la visite est une marque de gratitude, un geste d'amour et un devoir de reconnaissance envers le Christ Notre-Seigneur présent en ce lieu.

     

    Paul VI, enc. Mysterium Dei, 3 septembre 1965.

     

  • La foi en l'Eucharistie

    La foi en l'Eucharistie

    CongresEucharistique.Quebec.jpegNotre Prédécesseur Grégoire VII lui imposa (à Béranger de Tours) d'émettre sous la foi du serment la déclaration suivante : « je crois de cœur et je confesse de bouche que le pain et le vin qui sont sur l'autel sont, par le mystère de la prière sainte et par les paroles de notre Rédempteur, changés substantiellement en la chair véritable, propre et vivifiante, et au sang de notre Seigneur Jésus-Christ, et qu'après la consécration ils sont le vrai corps du Christ, qui est né de la Vierge, qui, offert pour le salut du monde, a été suspendu à la Croix, qui siège à la droite du Père, ainsi que le vrai sang du Christ, qui a coulé de son côté. Il n'y est pas seulement figurativement et par la vertu du sacrement, mais dans sa nature propre et dans sa véritable substance ».

    Paul VI, enc. Mysterium Dei, 3 sept 1965.

     

  • La merveille de l'Eucharistie

    On reste émerveillé devant ces divers modes de présence du Christ et on y trouve à contempler le mystère même de l'Église. Pourtant bien autre est le mode, vraiment sublime, selon lequel le Christ est présent à l'Église dans le Sacrement de l'Eucharistie. C'est pourquoi celui-ci est parmi tous les Sacrements « le plus doux pour la dévotion, le plus beau pour l'intelligence, le plus saint pour ce qu'il renferme » (Gilles de Rome, Theoremata de corpore Christi, theor. 50, Venise, 1521) ; oui il renferme le Christ lui-même et il est « comme la perfection de la vie spirituelle et la fin à laquelle tendent tous les Sacrements » (saint Thomas, Somme théologique III, q. 73, a. 3).

    Paul VI, encyclique Mysterium fidei, 3 septembre 1965, n° 38.


     

  • Ne pas toucher à l'Eucharistie

    CongresEucharistique.Quebec.jpegOn ne saurait tolérer qu'un particulier touche de sa propre autorité aux formules dont le Concile de Trente s'est servi pour proposer à la foi le mystère eucharistique. C'est que ces formules, comme les autres que l'Église adopte pour l'énoncé des dogmes de foi, expriment des concepts qui ne sont pas liés à une certaine forme de culture, ni à une phase déterminée du progrès scientifique, ni à telle ou telle école théologique ; elles reprennent ce que l'esprit humain emprunte à la réalité par l'expérience universelle et nécessaire; et en même temps ces formules sont intelligibles pour les hommes de tous les temps et de tous les lieux.

     

    Paul VI, encyclique Mysterium fidei, 3 septembre 1965.

     

  • Le temoignage de la femme

     

    a061.jpg Si le témoignage des apôtres fonde l'Église, celui des femmes contribue grandement à ouvrir la foi des communautés chrétiennes.

     

    Paul VI, Discours au Comié pour l'Année internationale de la Femme, 18 avril 1975.

     

     

  • 7 septembre : l'amour conjugal (3)

    L'amour conjugal (3)

     

    C'est encore un amour fidèle et exclusif jusqu'à la mort.

    C'et bien ainsi, en effet, que le conçoivent l'époux et l'épouse le jour où ils

    Mariage1.jpegassument librement et en pleine conscience l'engagement du lien matrimonial.

    Fidélité qui peut parfois être difficile, mais qui est toujours possible et toujours noble et méritoire, nul ne peut le nier.

    L'exemple de tant d'époux à travers les siècles prouve non seulement

    qu'elle est conforme à la nature du mariage, mais encore qu'elle est source de bonheur profond et durable.

     

    Paul VI, encyclique Humanae vitae.

     

     

  • 6 septembre : l'amour conjugal (2)

    L'amour conjugal (2)famillenombreuse.jpg

     

    C'est ensuite un amour total, c'est-à-dire une forme toute spéciale d'amitié personnelle, par laquelle les époux partagent généreusement toutes choses, sans réserves indues ni calculs égoïstes.

    Qui aime vraiment son conjoint ne l'aime pas seulement pour ce qu'il reçoit de lui, mais pour lui-même, heureux de pouvoir l'enrichir du don de soi.

     

    Paul VI, encyclique Humanae vitae.

     

     

  • 5 septembre : l'amour conjugal (1)

    L'amour conjugal (1)

     

    Priereenfamille.jpgC'est avant tout un amour pleinement humain, c'est-à-dire à la fois sensible et spirituel.

    Ce n'est donc pas un simple transport d'instinct et de sentiment,

    mais ausssi et surtout un acte de la volonté libre, destiné à se maintenir et à grandir à travers les joies et les douleurs de la vie quotidienne,

    de sorte que les époux deviennent un seul cœur et une seule âme et atteignent ensemble leur perfection humaine.

     

    Paul VI, encyclique Humanae vitae.