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Clément d'Alexandrie

  • Malgré la désunion des chrétiens

    Ils nous font cette objection : Nous ne sommes pas obligés de croire, à cause de la discorde des sectes. La vérité, en effet, est déformée lorsque les uns enseignent une série de dogmes et les autres, une autre.

    Nous leur répondons : chez vous, Juifs, et chez vous, Grecs, parmi les plus célèbres philosophes, il s’est formé un grand nombre de sectes. Vous n’en concluez pas, cependant, qu’il faille renoncer à la philosophie ou ne pas se faire le disciple des Juifs, parce que, chez vous, les sectes ne s’entendent pas entre elles. Et puis, le Seigneur n’avait-il pas prédit que les hérésies seraient semées dans le champ de la vérité, comme « la zizanie parmi le froment » ? Or il est impossible que la prophétie ne se réalise pas. La raison en est que tout ce qui est beau se trouve toujours défiguré par sa caricature. Si quelqu’un viole ses engagements et s’écarte de la confession qu’il avait faire devant nous, devons-nous ne plus adhérer à la vérité parce qu’il a renié ce qu’il avait professé ? Un homme de bien ne doit pas faire preuve de  fausseté, ni manquer de confirmer ce qu’il a promis quand même les autres violent leurs engagements. Nous avons donc l’obligation de ne transgresser d’aucune manière la règle de l’Eglise.

    Clément d’Alexandrie, Stromata 7, 15, 89.

  • Le mariage chrétien

    L’homme et la femme ont une commune vertu. Car, si leur Dieu est unique, leur maître l’est également. Ils appartiennent à une seule église, pratiquent la même tempérance, la même modestie. Leur nourriture est commune. Le mariage leur impose un joug égal.La respiration, la vue, l’ouïe, la connaissance, l’espérance, l’obéissance, l’amour entre eux sont tout semblbales. Et ceux dont la vie est commune reçoivent une grâce commune et un commun salut. Ils ont en commun une même conduite vertueuse.

     

    Clément d’Alexandrie, Le Pédagogue 1, 4.

  • Contrition

    Platon dit d’une façon admirable : « Tous ceux qui subissent un châtiment sont bien traités. Ils en tirent, en effet, un avantage, car l’esprit de ceux qui sont châtiés avec justice s’améliore. » Si ceux qui sont corrigés reçoivent le bien des mains de la justice, et si, avec Platon, on reconnaît comme bon ce qui est juste, en vérité, la crainte elle-même est utile et se révèle un bien pour les hommes.

     

    Clément d’Alexandrie, Le Pédagogue, 1, 8, 67.