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Pardon

  • L'aide des sacrements

    A l'école de la foi, nous apprenons que le même Sauveur a voulu et disposé que les humbles et précieux sacrements de la foi soient ordinairement les moyens efficaces par lesquels passe et agit sa puissance rédemptrice. Il serait donc insensé et pas seulement présomptueux de vouloir laisser arbitrairement de côté des instruments de grâce et de salut que le Seigneur a institués et, en l'occurrence, de prétendre recevoir le pardon sans recourir au sacrement institué par le Christ précisément en vue du pardon.

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Réconciliation et pénitence, 2 décembre 1984, n° 31.1.

  • La charité exemplaire

    La vraie charité est patiente dans l’adversité, modérée dans la prospérité ; elle est forte dans les dures souffrances, joyeuse dans les bonnes œuvres, très en sûreté dans la tentation, très douce entre vrais frères, très patiente parmi les faux ; innocente au milieu des embûches, gémissant au milieu des iniquités, elle respire dans la vérité ; elle est chaste avec Suzanne mariée, en Anne veuve, en Marie vierge ; humble dans l’obéissance de Pierre, libre dans l’argumentation de Paul, humaine dans la confession des chrétiens, divine dans le pardon du Christ. car la vraie charité, frères très chers, est l’âme de toutes les Ecritures, al force de la prophétie, l’armature de la science, le fruit de la foi, la richesse des pauvres, la vie des mourants.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 23, 5.

  • Savoir pardonner

    Que personne ne conserve dans son cœur de la haine contre son prochain, mais de l’amour ; car celui qui a de la haine, même contre un seul homme, ne pourra être sans inquiétude devant Dieu. Dieu n’entend pas sa prière, aussi longtemps qu’il conserve de la colère dans son cœur.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 14, 2.

  • Le pardon des persécuteurs

    Ô très grand, ô très haut procréateur des choses visibles et invisibles ! Ô toi qui es invisible, et ne fus jamais compris par les natures créées ! Loué, loué sois-tu vraiment – s’il est permis à des lèvres souillées de te louer – toi à qui tout ce qui respire et pense dans la nature ne devrait cesser de rendre grâces, toi qu’il faudrait toute la vie prier à genoux et assaillir d’invocations continuelles. Tu es la cause première, le lieu et l’espace des choses créées, le fondement de toutes choses, quelles qu’elles soient. Seul tu es infini, inengendré, perpétuel et éternel, toi que nulle forme ne peut représenter, nulle ligne corporelle définir, qui es illimité dans ta nature et dans ta grandeur, sans lien, sans mouvement et sans condition, toi dont on  ne peut rien dire ou rendre dans les mots des mortels. Pour te comprendre, il faut faire silence. Et pour une frêle tentative de t’esquisser même vaguement, il faut éviter même tout murmure. Accorde ton pardon, ô Roi très-haut, à ceux qui persécutent tes serviteurs, à ceux qui s’éloignent de la vénération de ton nom et de ta religion.

    Arnobe de Sicca, Adversus nationes 1, 1.