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Église catholique

  • L’avent et l’Eucharistie

    Voilà l’attitude de  l’Avent. L’Eglise l’accepte pleinement et elle la répète souvent, mettant sur les lèvres de ses prêtres et de ses fidèles : « Seigneur, je ne suis pas digne… »

    Et ces paroles, elle les prononce toujours devant la venue du Seigneur, devant l’avènement eucharistique du Christ : « Seigneur, je ne suis pas digne… » C’est précisément vers ceux qui ressentent profondément leur indignité et le manifestent que vient le Seigneur.

    Quand nous nous inclinons, de la tête et du cœur, devant la Sainte Communion, nos paroles sont pleines d’Avent. Apprenons cette attitude, toujours à nouveau.

     

    Jean-Paul II, Homélie, 13 décembre 1981.

  • L'Eglise, salut et refuge

    Ne te sépare point de l'Église : aucune puissance n'a sa  force ! Ton espérance, c'est l'Église. Ton salut, c'est l'Église. Ton refuge, c'est l'Église. Elle est plus haute que le ciel et plus large que la terre. Elle ne vieillit jamais : sa vigueur est éternelle.

     

    Saint Jean Chrysostome.

  • Malgré la désunion des chrétiens

    Ils nous font cette objection : Nous ne sommes pas obligés de croire, à cause de la discorde des sectes. La vérité, en effet, est déformée lorsque les uns enseignent une série de dogmes et les autres, une autre.

    Nous leur répondons : chez vous, Juifs, et chez vous, Grecs, parmi les plus célèbres philosophes, il s’est formé un grand nombre de sectes. Vous n’en concluez pas, cependant, qu’il faille renoncer à la philosophie ou ne pas se faire le disciple des Juifs, parce que, chez vous, les sectes ne s’entendent pas entre elles. Et puis, le Seigneur n’avait-il pas prédit que les hérésies seraient semées dans le champ de la vérité, comme « la zizanie parmi le froment » ? Or il est impossible que la prophétie ne se réalise pas. La raison en est que tout ce qui est beau se trouve toujours défiguré par sa caricature. Si quelqu’un viole ses engagements et s’écarte de la confession qu’il avait faire devant nous, devons-nous ne plus adhérer à la vérité parce qu’il a renié ce qu’il avait professé ? Un homme de bien ne doit pas faire preuve de  fausseté, ni manquer de confirmer ce qu’il a promis quand même les autres violent leurs engagements. Nous avons donc l’obligation de ne transgresser d’aucune manière la règle de l’Eglise.

    Clément d’Alexandrie, Stromata 7, 15, 89.

  • Universalité de la vérité

    Tel est l’enseignement que l’Eglise a reçu, telle la foi qu’elle garde avec un soin jaloux, bien qu’étant dispersée dans le monde entier, comme si elle habitait une seule maison. Elle croit à tout cela comme si elle n’avait qu’une seule âme, qu’un seul cœur ; sa prédication, son enseignement, sa tradition sont conformes à cette foi, comme si elle n’avait qu’une seule bouche. Les langues que l’on parle dans le monde sont diverses, mais la force de la tradition est partout la même. Les Eglises établies dans les Germanies n’ont pas une autre foi ni une autre tradition, non plus que celles des Ibères, des Celtes, ni celles de l’Orient, d’Egypte, de Lybie, ni celles qui sont établies au centre du monde (en Palestine). De même en effet que le soleil, cette créature de Dieu, est le même dans tout le monde, de même la prédication de la vérité brille partout la même, et illumine tous les hommes qui veulent arriver à la connaissance de la vérité.

     

    Saint Irénée, Adversus haereses 1, 10, 1-2.

  • L'Eglise

    La mer est le monde. L’Eglise y est comme un navire ballotté sur l’abîme. Mais il n’est pas détruit, car il possède un pilote habile, le Christ. Il porte en son milieu le trophée (élevé) au-dessus de la mort. Il emmène en effet avec lui la croix du Seigneur. Sa proue est l’Orient et sa poupe l’Occident. Sa cale est le sud et ses barres sont les deux testaments. Les cordages qui l’entourent sont l’amour du Christ, qui enserre l’Eglise. Le filet qu’il porte avec lui est le bain de la régénérarion, qui rénove les fidèles. L’Esprit qui vident du ciel est là et lui forme une volie splendide. C’est de lui que les fidèles reçoivent le sceau. Le navire a  aussi avec lui des ancres de fer, les saints commandements du Christ lui-même, qui sont forts comme le fer. Il porte encore des marins sur la droit et sur la gauche, assis comme les saints anges, qui toujours gouvernent et défendent l’Eglise. L’échelle pour monter aux vergues est un emblème de la Passion du Christ, qui entraîne les fidèles à l’ascension du ciel. Et les huniers là-haut sur la vergue sont la compagnie des prophètes, des martyrs et des apôtres, parvenus à leur repos dans le royaume du Christ.

    Hippolyte de Rome, L’Antéchrist, 59.

  • La raison d'être de l'Église

    Il est nécessaire de tenir ensemble ces deux vérités, à savoir la possibilité réelle du salut dans le Christ pour tous les hommes et la nécessité de l'Église pour le salut. L'une et l'autre nous aident à comprendre l'unique mystère salvifique, et nous permettent ainsi de faire l'expérience de la miséricorde de Dieu et de prendre conscience de notre responsabilité. Le salut, qui est toujours un don de l'Esprit, requiert la coopération de l'homme à son propre salut comme à celui des autres. Telle est la volonté de Dieu, et c'est pour cela qu'il a fondé l'Église, et l'a incluse dans le plan du salut.


    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 9.

     

  • Marie dasn les catacombes

    Annonciation.Bonfigli.jpgL'Église des catacombes représente la Vierge dans la position de l'orante. Montée aux cieux, Marie ressemble à Moïse sur la montagne. Le grand prophète levait les mains vers le ciel, intercédant pour Israël qui combattait les Amalécites dans la plaine (Ex 17). De même la Vierge garde sans cesse les mains levées vers Dieu dans un geste de supplication pour l'Église en butte dans ce monde aux persécutions. Mais dans les catacombes, on trouve aussi des représentations de Marie tendant fièrement son enfant à l'adoration du peuple. Ainsi l'iconographie primitive témoigne de ce double rôle de la Mère de Dieu : elle présente les hommes à Dieu, et elle présente Dieu aux hommes. Elle est dans son rôle sacerdotal de médiatrice.

    Guillaume de Menthière, Je vous salue Marie. L'art de la  prière, Paris, Mame-Edifa, 2003, p. 143.

     

  • Vivre pour l'éternité

    Tout ce que vous faites, il faut le faire en vue de l'éternité. Je sais que les chrétiens ont la pensée tournée vers la vie future ; car celui qui ne pense pas à la vie future et qui, entrant dans l'Église, ne s'est pas  proposé avant tout de recevoir à la fin de sa vie cette récompense promise par Dieu n'est pas encore digne du titre de chrétien.

    Saint Augustin, Sermon 9, 4.

     

  • Dignité de la femme

     

    La reconnaissance franche et nette de la dignité personnelle de la femme constitue le premier pas à faire pour promouvoir sa pleine participation tant à la vie de l'Église qu'à la vie sociale et publique.

    Jean-Paul II, exhortation apostolique sur La vocation et la mission des fidèles laïcs dans l'Église et dans le monde, 30 décembre 1988, n° 49.

     

  • Les attaques contre l'Eglise

    S'il vous arrive d'entendre des mots ou des cris offensants pour l'Église, montrez avec humanité et charité à ces êtres dépourvus d'amour que l'on ne peut maltraiter une telle Mère. On l'attaque actuellement avec impunité parce que son royaume, qui est celui de son Maître et Fondateur, n'est pas de ce monde. Tant que le blé gémit parmi la paille, tant que les épis soupirent parmi l'ivraie, tant que les vases de miséricorde se lamentent parmi ceux de la colère, tant que le lys pleure parmi les épines, il ne manquera pas d'ennemis pour dire : regardez, le jour arrive où les chrétiens disparaîtront et n'existeront plus... Mais ils disent cela et ils meurent irrémédiablement. Et l'Église subsiste (saint Augustin, Enarrationes in psal. 70, 2, 12).


    Saint Josémaria, Aimer l'Eglise.