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foi

  • Etat de péché mortel

    Si nous avions la foi et que nous vissions une âme en état de péché mortel, nous mourrions de frayeur.

    saint Curé d’Ars, cité par st Jean XXIII, enc. Sacerdotii nostri primordia, 1er août 1959, n°  57.

  • Confesser sa foi

    Haydn a été un grand composteur et aussi un bon catholique. Un jour, un de ses meilleurs disciples le supplia d’écouter sa dernière composition, une messe. Tout allait bien jusqu’au moment du Credo. Le jeune compositeur donnait au Credo un ton piano qui parfois n’était qu’un murmure à peine perceptible. Haydn se retint un moment, puis finit par crier :

     

    Mais enfin, mais enfin ! Jouer le Credo de cette façon ! Est-ce que tu ne veux pas confesser ta foi à haute voix ?

  • Les fruits de l'annonce de lafoi

    L’on raconte qu’un jour saint Dominique, exténué par son travail apostolique, entendit une voix du ciel qui lui disait :

    - Dominique, tu sèmes beaucoup, mais tu arroses peu !

    Le Seigneur voulait lui faire comprendre que la prédication peut émouvoir beaucoup de cœurs, mais qu’il devait y ajouter sa prière pour « émouvoir » le Cœur de Dieu. C’est-à-dire, jeter la semence et en même temps solliciter la pluie de la grâce qui la fasse germer.

     

    Julio Eugui, Mil anécdotas de virtudes, Rialp, 2004, n° 529, p. 350-351.

  • Aimer Dieu à tout moment

    Une femme occupée à la cuisine ou à coudre une toile peut toujours élever ses pensées vers le ciel et invoquer le Seigneur avec ferveur. Celui qui va au marché ou qui voyage seul, peut facilement prier avec attention. Un autre qui est à la cave, occupé à coudre des outres, est libre d’élever son âme vers le Maître. Le serviteur, s’il ne peut se rendre à l’église parce qu’il est allé faire des achats au marché ou parce qu’il est occupé à autre chose, ou à la cuisine, peut toujours prier avec attention et avec ardeur. Aucun lieu n’est indigne pour Dieu.

     

    Saint Jean Chrysostome, In An. Prophet. Hom. 4, 6.

  • La foi

    La foi n’est pas seulement l’adhésion de l’esprit à certaines vérités, c’est le don de tout notre être à la Vérité même, au Verbe de Dieu.

     

    Thomas Merton, Vie et sainteté, Paris, Éditions du Seuil, 1966, p. 93.

  • Priorité à la foi

    Si la foi n’est pas engendrée la première dans notre âme, aucune autre vertu, quelle qu’elle soit, ne peut y exister, même sielle en donne toutes les apparences. […] Nos vertus s’alimentent à une nourriture de vie quand ellescommencent à se nourrir des sacrements de la foi, et toutes les autres vertus ne peuvent être réellement des vertus qu’à la seule ondition d’être dûment alimentées par la Sagesse ; avant d’entreprendre ce qu’elles désirent réaliser.

     

    Saint Grégoire le Grand, Moralia 2, 46.

  • Eucharistie et prêtre

    Devenir Eucharistie, c'est le vœu et l'engagement constant du prêtre, afin que l'offrande du corps et du sang du Christ faite à l'autel soit le sacrifice de notre existence. Chaque jour nous tirons des saintes espèces un amour libre et pur qui fait de nous des ministres dignes et des témoins lumineux du Seigneur. C'est ce que les fidèles attendent du prêtre, un véritable exemple de dévotion envers l'Eucharistie. Ils aime le voir en prière et en adoration silencieuse devant le Christ, à la suite du Curé d'Ars qui sera tout particulièrement évoqué au long de l'année sacerdotale... Conscients de notre indignité et malgré nos péchés nous devons nous alimenter de l'amour que le Seigneur nous offre dans le sacrement eucharistique. Ce soir, nous renouvelons notre foi dans la présence réelle car elle n'est pas facilement acquise.

     

    Benoît XVI, Homélie pour la Fête-Dieu, 10 juin 2009.

  • Le retour du paganisme

    Seigneur, si le monde est séduit par tant de prodiges, s’il connaît aujourd’hui un tel retour offensif du paganisme, c’est que nous avons laissé s’affadir le sel de votre doctrine. Seigneur, aujourd’hui comme hier et comme en tout temps, il n’est de salut qu’en Vous – et qui sommes-nous pour oser discuter ou réviser vos enseignements ? Seigneur, gardez-nous d’une telle tromperie et rendez-nous, s’il en est besoin, non seulement une foi soumise, mais l’estime ardente et concrète de votre Évangile !

    H. de Lubac, Le drame de l’humanisme athée, Paris, Spes, 1959, p. 132.

  • La force de la foi

    Dans la lumière de la foi, je deviens plus forte, plus constante et persévérante. Dans la lumière de la foi, je trouve l’espérance que vous ne me laisserez pas défaillir sur le chemin ; c’est aussi cette lumière qui m’enseigne la voie par où je dois passer, sans cette lumière je marcherais dans les ténèbres ; et voilà pourquoi je vous ai demandé, Père éternel, de m’éclairer de la lumière de la très sainte foi. Oui, cette lumière est vraiment océan, où l’âme trouve sa nourriture, jusqu’à ce qu’elle se perde tout entière en vous, ô océan de paix, Trinité éternelle. L’eau de cet océan n’est point troublée, aussi n’inspire-t-elle pas de crainte, et donne-t-elle au contraire la connaissance de la vérité. Cette eau, d’absolue pureté, laisse entrevoir les mystères de ses profondeurs, de là vient que là où surabonde la lumière de votre foi, l’âme a comme des clartés sur ce qu’elle croit.

    Bx Raymond de Capoue, Vie de sainte Catherine de Sienne, Paris, 2000, p. 356.

  • Annoncer l'Evangile

    Caritas Christi urget nos (2 Corinthiens 5, 14) : c’est l’amour du Christ qui remplit nos cœurs et nous pousse à évangéliser. Aujourd’hui comme alors, il nous envoie par les routes du monde pour proclamer son Évangile à tous les peuples de la terre (cf. Matthieu 28, 19). Par son amour, Jésus-Christ attire à lui les hommes de toutes générations : en tous temps il convoque l’Église lui confiant l’annonce de l’Évangile, avec un mandat qui est toujours nouveau. C’est pourquoi aujourd’hui aussi un engagement ecclésial plus convaincu en faveur d’une nouvelle évangélisation pour redécouvrir la joie de croire et retrouver l’enthousiasme de communiquer la foi est nécessaire. L’engagement missionnaire des croyants, qui ne peut jamais manquer, puise force et vigueur dans la redécouverte quotidienne de son amour. En effet, la foi grandit quand elle est vécue comme expérience d’un amour reçu et quand elle est communiquée comme expérience de grâce et de joie. Elle rend fécond, parce qu’elle élargit le cœur dans l’espérance et permet d’offrir un témoignage capable d’engendrer : en effet elle ouvre le cœur et l’esprit de tous ceux qui écoutent à accueillir l’invitation du Seigneur à adhérer à sa Parole pour devenir ses disciples. Les croyants, atteste saint Augustin, « se fortifient en croyant.

    Benoît XVI, lettre apostolique La Porte de la foi, n° 7.