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saint Augustin

  • L’avent

    Que doit-être notre avent , (…) Il doit unir en soi un nouveau désir de rapprocher Dieu de l’humanité, de l’homme, et la promptitude à veiller, c’est-à-dire la disposition personnelle à rapprocher Dieu.

    « Mais comment pourrions-nous nous réjouir dans le Seigneur s’il est loin de nous ? demande saint Augustin. Loin ? Non, il n’est pas loin, à moins que tu ne l’aies toi-même contraint à s’éloigner de toi. Aimes, et tu le sentiras proche. Aime, et il viendra habiter en roi » (Sermon 21, 1-4).

     

    Jean-Paul II, Homélie, 29 novembre 1981.

  • L'neseignement du Christ

    Il pouvait descendre de la Croix, celui qui a pu ressusciter du sépulcre ; mais il nous a enseigné à supporter les insulteurs, il nous a enseigné à être patients en face des paroles des hommes, à boire maintenant le calice d'amertume et à recevoir ensuite le salut éternel. Bois, toi qui es malade, le calice amer pour devenir en bonne santé... ; ne sois pas agité par la crainte puisque, pour que tu ne t'agites pas de crainte, le Médecin a bu le premier : le Seigneur a bu le premier l'amertume de la Passion. Il a bu, celui qui n'avait pas de péché, celui qui n'avait rien en lui à devoir être guéri. Bois jusqu'à ce que passe l'amertume de ce siècle et qu'arrive le siècle où il n'y aura aucun scandale, aucune colère, aucune fièvre, aucune tromperie, aucune inimitié, aucune vieillesse, aucune mort, aucune dispute. Peine ici-bas pour venir à la fin ; peine de peut que, si tu ne veux pas peiner ici-bas, tu n'arrives à la fin de la vie, mais que tu n'arrives jamais à la fin des peines.

    Saint Augustin, En. In Ps. 48, 1, 11.

  • Correction fraternelle

    Tu vois, par exemple, un frère courir au théâtre ? Empêche-le, avertis-le, montre-toi attristé si le zèle de la maison de Dieu te dévore. Tu en vois courir d'autres qui veulent s'enivrer, et qui veulent faire jusque dans les lieux saints ce qui n'est permis nulle part ? Empêche ceux que tu peux empêcher, retiens ceux que tu peux retenir, effraye ceux que tu peux effrayer, gagne en les flattant ceux que tu peux ainsi gagner, mais, du moins, n'en prend pas ton parti. C'est un ami ? Reprends-le avec douceur. C'est ta femme ? Arrête-la avec toute la fermeté. C'est ta servante ? Emploie même les coups pour la retenir. Fais tout ce que tu peux selon ta situation, et tu as accompli la parole : « Le zèle de ta maison me dévore. »

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 10, 9, p. 571.

  • La domination du diable

    Comment le serpent exerce-t-il sa domination ? Quand le mensonge domine, quand la fausseté domine, c'est le serpent qui domine ; quand la vérité domine, c'est le Christ qui domine. Lui-même a dit en effet : « Je suis la Vérité » (Jean 14, 6), et il a dit du diable : « Il ne s'est pas tenu dans la vérité, parce que la vérité n'est pas en lui » (Jean 8, 44). Or le Christ est si parfaitement la Vérité qu'en lui tu dois tout considérer comme vrai, vrai Verbe, Dieu égal au Père, vraie âme, vraie chair, vrai homme, vraie résurrection. Si tu déclares faux un seul de ces points, la pourriture s'infiltre, du venin du serpent naissent les vers des mensonges et rien ne demeurera intact.

     

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 8, 5, p. 479-481.

  • Vivre pour l'éternité

    Tout ce que vous faites, il faut le faire en vue de l'éternité. Je sais que les chrétiens ont la pensée tournée vers la vie future ; car celui qui ne pense pas à la vie future et qui, entrant dans l'Église, ne s'est pas  proposé avant tout de recevoir à la fin de sa vie cette récompense promise par Dieu n'est pas encore digne du titre de chrétien.

    Saint Augustin, Sermon 9, 4.

     

  • Les attaques contre l'Eglise

    S'il vous arrive d'entendre des mots ou des cris offensants pour l'Église, montrez avec humanité et charité à ces êtres dépourvus d'amour que l'on ne peut maltraiter une telle Mère. On l'attaque actuellement avec impunité parce que son royaume, qui est celui de son Maître et Fondateur, n'est pas de ce monde. Tant que le blé gémit parmi la paille, tant que les épis soupirent parmi l'ivraie, tant que les vases de miséricorde se lamentent parmi ceux de la colère, tant que le lys pleure parmi les épines, il ne manquera pas d'ennemis pour dire : regardez, le jour arrive où les chrétiens disparaîtront et n'existeront plus... Mais ils disent cela et ils meurent irrémédiablement. Et l'Église subsiste (saint Augustin, Enarrationes in psal. 70, 2, 12).


    Saint Josémaria, Aimer l'Eglise.

  • L'importance des petites choses

    De petits péchés, en se multipliant, arrivent à tuer l'âme si on les néglige. Elles sont toutes petites, les gouttes d'eau qui remplissent les fleuves ; les grains de sable sont tout petits, mais s'ils s'entassent en une lourde charge ils accablent et ils écrasent. Ve que fait l'irruption des flots, l'eau qui pénètre dans la sentine le fait pareillement quand on néglige de la vider ; elle s'y introduit peu à peu, mais à force de s'y accumuler sans être jamais vidée elle fait couler le navire. Qu'est-ce pour nous que vider la sentine, sinon veiller par les bonnes œuvres, gémissements, jeûnes, aumônes, pardon des injures, à ne pas être engloutis par les péchés.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 12, 14, p. 665.

     

  • Le nombre des péchés

    L'homme ne peut, tant qu'il est dans la chair, éviter tout péché, du moins les péchés légers. Mais ces péchés que nous disons légers, ne les tiens pas pour anodins : si tu les tiens pour anodins quand tu les pèses, tremble quand tu les comptes. Nombre d'objets légers font une grande masse ; nombre de gouttes emplissent un fleuve ; nombre de grains font un monceau.


    Saint Augustin, In Io. Epist. tr. 1, 6.

     

  • Ne pas craindre la souffrance

    Pourquoi donc craindre ? Marche dans le Seigneur ton Dieu, et garde ton assurance. Ce qu'il ne veut pas que tu souffres, tu ne le souffres pas, et ce qu'il permet que tu souffres est le fouet de quelqu'un qui corrige, non le châtiment infligé par quelqu'un qui condamne. C'est en vue d'un héritage éternel que nous sommes éduqués, et nous récusons la correction !


    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 7, 7, p. 421.

     

  • Santé et confiance en Dieu

    Il est bon, oui il est bon que tu ne t'affaires au sujet de la santé corporelle que pour la demander à Dieu. S'il sait qu'elle t'est utile, il te l'accordera ; s'il ne te l'a pas accordée, c'est qu'il ne te servirait pas de l'avoir. Combien gisent sur leur lit, malades et sans commettre de fautes, qui, s'ils étaient en bonne santé, se lanceraient dans le crime ? Le brigand qui se dirige vers un défilé pour tuer un homme, comme il vaudrait mieux pour lui qu'il soit malade ! Celui qui se lève la nuit pour percer le mur d'autrui, comme il vaudrait mieux pour lui qu'il soit secoué par la fièvre ! Malade, il serait sans faute ; en bonne santé, c'est un scélérat. Dieu saint donc ce qui nous est utile ; faisons seulement en sorte que notre cœur ne soit pas atteint par la maladie du péché et, quand il nous arrive d'être frappés dans notre corps, supplions-le.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 7, 12, p. 433.