Considérons donc la mort en Jésus-Christ, et non pas sans Jésus-Christ. Sans Jésus-Christ elle est horrible, elle est détestable, et l'horreur de la nature. En Jésus-Christ elle est toute autre : elle est aimable, sainte, et la joie du fidèle. Tout est doux en Jésus-Christ, jusqu'à la mort ; et c'est pourquoi il a souffert et est mort pour sanctifier la mort et ses souffrances ; et que comme Dieu et comme homme il a été tout ce qu'il y a de grand et tout ce qu'il y a d'abject, afin de sanctifier en soi toutes choses, excepté le péché, et pour être le modèle de toutes les conditions. (...)
Ainsi les mêmes choses arrivent au corps et à l'âme, mais en différents temps ; et les changements du corps n'arrivent que quand ceux de l'âme sont accomplis, c'est-à-dire à l'heure de la mort ; de sorte que la mort est le couronnement de la béatitude de l'âme, et le commencement de la béatitude du corps.
Pascal, Lettre à Monsieur et Madame Périer, 17 octobre 1651, à l'occasion de la mort de M. Pascal le père, décédé à Paris le 24 septembre.
Ô Jésus, vivant en Marie, venez et vivez en vos serviteurs, dans votre Esprit de sainteté, dans la plénitude de votre force, dans la perfection de vos voies, dans la vérité de vos vertus, dans la communion de vos mystères ; dominez sur toute puissance ennemie, dans votre Esprit, à la gloire du Père. Amen.
ont été si pures, qu'elle a donné plus de gloire à Dieu par la moindre de ses actions, par exemple en filant sa quenouille, en faisant un point d'aiguille, qu'un saint Laurent sur son gril, par son cruel martyre, et même que tous les saints par leurs actions les plus héroïques : ce qui fait que, pendant son séjour ici-bas, elle a acquis un comble si ineffable de grâces et de mérites, qu'on compterait plutôt les étoiles du firmament, les gouttes d'eau de la mer et les sables du rivage, que ses mérites et ses grâces, et qu'elle a donné plus de gloire à Dieu que tous les anges et les saints ne lui en ont jamais donné ni ne lui en donneront.