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sainteté

  • Le vrai sens de la mort

    Considérons donc la mort en Jésus-Christ, et non pas sans Jésus-Christ. Sans Jésus-Christ elle est horrible, elle est détestable, et l'horreur de la nature. En Jésus-Christ elle est toute autre : elle est aimable, sainte, et la joie du fidèle. Tout est doux en Jésus-Christ, jusqu'à la mort ; et c'est pourquoi il a souffert et est mort pour sanctifier la mort et ses souffrances ; et que comme Dieu et comme homme il a été tout ce qu'il y a de grand et tout ce qu'il y a d'abject, afin de sanctifier en soi toutes choses, excepté le péché, et pour être le modèle de toutes les conditions. (...)

    Ainsi les mêmes choses arrivent au corps et à l'âme, mais en différents temps ; et les changements du corps n'arrivent que quand ceux de l'âme sont accomplis, c'est-à-dire à l'heure de la mort ; de sorte que la mort est le couronnement de la béatitude de l'âme, et le commencement de la béatitude du corps.

    Pascal, Lettre à Monsieur et Madame Périer, 17 octobre 1651, à l'occasion de la mort de M. Pascal le père, décédé à Paris le 24 septembre.

     

  • Un maître de prière

    Saint Josémaria,que l'Eglise fête aujourd'hui, "fut un maître dans la pratique de la prière, qu'il considérait comme une « arme » extraordinaire pour racheter le monde. Il recommandait toujours : « D'abord prière ; ensuite expiation ; en troisième lieu, et seulement « en troisième lieu », action » (Chemin, n° 82). Ce n'est pas un paradoxe, mais une vérité éternelle : la fécondité de l'apostolat se trouve avant tout dans la prière et dans une vie sacramentelle intense et constante. Ceci est, au fond, le secret de la sainteté et du vrai succès des saints".

    Jean-Paul II, Homélie pour la canonisation de saint Josémaria Escriva, 6 octobre 2002.

     

  • Dieu soutient

    Celui qui tient au Seigneur, celui-là, le Seigneur ne le lâche pas. Celui qui, de nouveau, lutte avec lui paisiblement et patiemment, humblement et fidèlement, celui-là, le Seigneur le conduira et ne lui refusera pas sa lumière.


    J. Ratzinger/Benoît XVI, Dieu nous est proche. L'Eucharistie au cœur de l'Eglise, Parole et Silence, 2003, p. 137.

     

  • Le sens chrétien du travail

    La sueur et la peine que le travail comporte nécessairement dans la condition présente de l'humanité offrent au chrétien et à tout homme qui est appelé, lui aussi, à suivre le Christ, la possibilité de participer dans l'amour à l'œuvre que le Christ est venu accomplir (cf. Jean 17, 4). Cette œuvre de salut s'est réalisée par la souffrance et la mort sur la croix. En supportant la peine du travail en union avec le Christ crucifié pour nous, l'homme collabore en quelque manière avec le Fils de Dieu à la rédemption de l'humanité. Il se montre le véritable disciple de Jésus en portant à son tour la croix chaque jour (cf. Luc 9, 23) dans l'activité qui est la sienne.

    Jean-Paul II, encyclique sur le travail Laborem exercens, n° 27.

     

  • Faire silence

    Allons ! misérable mortel, fuis un instant tes occupations, laisse un peu le tumulte de tes pensées. Tiens à distance, maintenant, tes graves soucis, laisse de côté tes activités épuisantes. Tourne-toi un peu vers Dieu, et repose-toi en lui. Pénètre à l'intérieure de ton âme, rejette tout ce qui s'interpose entre Dieu et ce qui t'aide à le chercher ; puis la porte close, cherche-le.

    Saint Anselme, Proslogion 1.

     

  • Jésus en Marie

    75.7.Medaillemiraculeuse.jpgÔ Jésus, vivant en Marie, venez et vivez en vos serviteurs, dans votre Esprit de sainteté, dans la plénitude de votre force, dans la perfection de vos voies, dans la vérité de vos vertus, dans la communion de vos mystères ; dominez sur toute puissance ennemie, dans votre Esprit, à la gloire du Père. Amen.

    Monsieur Olier (1608-1657).

     

  • Pureté d'intention deMarie

    Ses intentions (de Marie)72.NDduChene.Pieta.jpg ont été si pures, qu'elle a donné plus de gloire à Dieu par la moindre de ses actions, par exemple en filant sa quenouille, en faisant un point d'aiguille, qu'un saint Laurent sur son gril, par son cruel martyre, et même que tous les saints par leurs actions les plus héroïques : ce qui fait que, pendant son séjour ici-bas, elle a acquis un comble si ineffable de grâces et de mérites, qu'on compterait plutôt les étoiles du firmament, les gouttes d'eau de la mer et les sables du rivage, que ses mérites et ses grâces, et qu'elle a donné plus de gloire à Dieu que tous les anges et les saints ne lui en ont jamais donné ni ne lui en donneront.


    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, n° 222.

     

  • Les bienfaits de l'Eucharistie

    Je suis simplement l'abeille toute poussiéreuse de ce pollen eucharistique, où elle se roule chaque matin, qui vient rendre visite à sa petite sœur.

    Paul Claudel, « Lettre à Madame d'A. », 14 mai 1931, Toi, qui es-tu ? (Tu, qui es ?), Paris, 58e éd., 1941, p. 92-93.

     

  • La sainteté

    38.Taillefer.Flore.JPGLa sainteté, c'est à travers ces efforts quotidiens de fidélité à la prière, au travail, à la pureté, à travers ces efforts maladroits, à travers ces gênes acceptées, à travers  l'ironie des mondains, à travers les mauvais exemples des chrétiens, c'est à travers tout cela qu'elle s'acquière.

     

    J. Daniélou, Sainteté et action temporelle, Tournai, 1955, p. 12.

     

  • La grandeur de l'union à Dieu

    Y a-t-il rien de plus grand pour la bassesse de l'homme que d'être uni à Dieu, de devenir Dieu par cette union, d'être « visité d'en-haut par le soleil levant » (Luc 1, 78), si bien que « l'être saint qui prend naissance s'appelle le Fils du Très-Haut » (Luc 1, 32.35), et qu'il reçoit « un nom qui est au-dessus de tout nom » (Philippiens 2, 9) ?

    Saint Grégoire de Nazianze, IVe discours théologique 3.