Seigneur, je Te demande un présent : l'Amour..., un Amour qui me purifie - et un autre cadeau encore : que je me connaisse, afin de me remplir d'humilité.
Saint Josémaria, Forge, n° 185.
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Seigneur, je Te demande un présent : l'Amour..., un Amour qui me purifie - et un autre cadeau encore : que je me connaisse, afin de me remplir d'humilité.
Saint Josémaria, Forge, n° 185.
Dieu ne te regarde pas en train de lutter dans le combat comme le peuple regarde un aurige... Quand Dieu regarde ses combattants, il aide ceux qui l'invoquent.
Saint Césaire d'Arles, Sermon 114, 6.
Malgré les limitations qui surviennent avec l'âge, je conserve le goût de la vie grâce au Seigneur. Il est beau de pouvoir se dépenser jusqu'à la fin pour la cause du royaume de Dieu.
Jean-Paul II, Lettre aux personnes âgées, 1999.
Dans une jolie petite ville carrée, flanquée de murailles de briques et de tours en ruine, (...) j'ai fort admiré quatre magnifiques voyageurs assis, croisées ouvertes, au rez-de-chaussée d'une auberge, devant une table pantagruélique encombrée de viandes, de poissons, de vins, de pâtés et de fruits, buvant, coupant, mordant, tordant, dépeçant, dévorant ; l'un rouge, l'autre cramoisi, le troisième pourpre, le quatrième violet, comme quatre personnifications vivantes de la voracité et de la gourmandise. Il m'a semblé voir le dieu Goulu, le dieu Glouton, le dieu Goinfre et le dieu Gouliaf attablés autour d'une montagne de mangeaille.
Victor Hugo, Le Rhin.
Et comme un voyageur qui arrive de loin
Je découvre en intrus mon paysage humain.
Supervielle, Le paysage humain.
Tout ce qui peut-être semence de volupté, fuyez-le comme du poison.
J'aime mieux une nourriture modérée, qui vous laisse toujours sur votre faim, que des jeûnes de trois jours. Mieux vaut manger chaque jour, mais peu, que rarement et beaucoup à la fois. La meilleure pluie, c'est celle qui pénètre peu à peu la terre. Une pluie soudaine et trop forte désole les campagnes.
Saint Jérôme, Lettre 18, à la jeune veuve Furia.
La mortification est donc une mort qui ne tue pas la vie, mais qui la manifeste ; elle est une réduction de la chair sous la loi de l'esprit, le sacrifice des sens à la raison, l'esclavage du corps pour que l'âme soit libre, enfin le signe éclatant d'un homme immolé aux hommes et à Dieu.
Lacordaire, « Panégyrique du B. Fourier », Œuvres du P. H.-D. Lacordaire, t. VIII. Notices et panégyriques, Paris, 1920, p. 43.
Tu entends en toi une voix : « Qu’il est pesant ce joug dont tu t’es chargé librement ! » ... C’est la voix du diable, le fardeau... de ton orgueil.
Demande l’humilité au Seigneur, et toi aussi tu comprendras ces paroles de Jésus :
Iugum enim meum suave est, et onus meum leve (Mt 11, 30),que j’aime à traduire librement ainsi :
mon joug est la liberté, mon joug est l’amour, mon joug est l’unité, mon joug est la vie, mon joug est l’efficacité.
Saint Josémaria, Chemin de Croix, 2ème station.
Ô mon Dieu, en union avec les mérites de Jésus et de Marie, je vous offre pour les âmes du purgatoire toutes mes œuvres satisfactoires ainsi que celles qui me seront appliquées par d'autres durant ma vie, à ma mort et après ma mort.
Saint Alphonse de Liguori, Maximes éternelles.
Ce ne sera pas un nom sonore, qui puisse se dire en quelqu'une deslangues humaines. Ce sera un nom de feu et de lumière, un nom spirituel, envahissant et subsistant. Il sera prononcé, au cœur des élus et des anges immergés en lui comme l'éponge dans l'océan, par l'essence divine elle-même, dont il sera de soicapable de livrer toute la transparence et toute la plénitude. Et cependant, en fait, nulle créature ne le possédera jamais au point d'en épuiser le contenu et d'en circonscrire les richesses : car il faut être absolument tout ce qu'est Dieu pour connaître absolument tout ce qu'est Dieu.
Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, Éditions de l'Abeille, 1943, p. 58.