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Coeur

  • Nativité et Eucharistie

    Par la participation à ce sacrement d’amour, Marie voyait son divin Fils venir de nouveau prendre possession du sein d’où il était sorti au jour de sa Nativité. N’allez point croire que, dans le sein de Marie, Jésus y restât stérile ; il y était plein de fécondité, il y produisait l’Esprit qu’il ne cesse de produire dans le ciel, il y organisait l’ordre de la charité ; car, selon l’angélique Docteur, « le Père et le Saint-Esprit se donnent à ceux qui participent au Corps et au Sang du Fils de Dieu, pour être possédés par eux. » Il résulte donc, d’après cette excellente doctrine, que, « lorsque Marie communiait, les divines Personnes descendaient en elle, comme au jour de l’Incarnation, et Elles se faisaient un nouveau sanctuaire du Cœur de Marie. Le Père y était par concomitance, le Fils par sa réelle présence, et le Saint-Esprit par infusion ». Chose admirable : alors le Verbe incarné opérait sur le Saint-Esprit dans le saint-sacrement, par rapport à Marie, ce que le Saint-Esprit a opéré sur le Verbe Incarné dans le sein de sa Mère. Dans le mystère de l’Incarnation, le Saint-Esprit a formé un Dieu incarné pour rendre Marie une même chose avec son Fils en unité de chair, selon cette belle parole de saint Augustin : « La chair de Marie est la chair de Jésus-Christ » ; et le Verbe Incarné de l’Eucharistie donne le Saint-Esprit à sa Mère pour se l’unir en l’unité d’amour et d’esprit.

    T.R.P. Clovis de Provin, O.M.C., Notre-Dame de la Trinité, p. 120, cité par Dom Eugène Vandeur, Marie et la Sainte Messe, Éditions de Maredsous, 1959, p. 123.

  • Aimer gratuitement

     

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    Nous devons prendre garde à ne pas aimer Dieu en vue d’une récompense. Eh quoi ? Tu vas aimer Dieu en vue d’une récompense ? Quelle est la récompense que Dieu te donnera ? Quoi qu’ius te donne d’autre, cela est moins que lui. Tu l’honores, non pas gratuitement, mais pour recevoir quelque chose de lui. Honore-le gratuitement et tu le recevras lui-même ; Dieu se réserve à toi pour que tu jouisses de lui. Et si tu aimes ce qu’il a fait, quelle n’est pas la grandeur de celui qui l’a fait ? Si le monde est beau, combien doit l’être l’artisan du monde ? Arrache donc cœur à l’amour de la créature pour t’attacher au créateur et tu pourras dire ce qui est écrit dans le psaume : « Quant à moi, il est bon de m’attacher à Dieu ».

     

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 21, 5.

     

  • Savoir pardonner

    Que personne ne conserve dans son cœur de la haine contre son prochain, mais de l’amour ; car celui qui a de la haine, même contre un seul homme, ne pourra être sans inquiétude devant Dieu. Dieu n’entend pas sa prière, aussi longtemps qu’il conserve de la colère dans son cœur.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 14, 2.

  • Changer son coeur

    Quand le Bon Dieu va vous bénir, demandez-lui qu’il change vos cœurs ! Si vous le lui disiez sincèrement : mon Dieu changez les dispositions de mon cœur, faites-mois la grâce de me convertir, certainement vous obtiendriez votre changement, parce qu’il ne désire rien tant que votre bonheur. Il a ses mains pleines de grâces, cherchant à qui les distribuer et presque personne ne les lui demande. On ne le désire même pas.

    C. Lassagne, Le curé d’Ars au quotidien par un témoin privilégié, Paris,  2003, p. 152.

  • Le Coeur de Jésus

    Son Cœur (de Jésus) a tant d’amour pour le mien qu’il ne peut refuser mes demandes.

    La Sainte Vierge à Estelle Faguette, récit de la 7e apparition, M.-R.Vernet, La Vierge à Pellevoisin. Dieu au cœur d’une mère. Lecture théologique et spirituelle des documents, Paris, Téqui, 1995, p. 199.

  • 21 mars : les plaies de Jesus

    4c661cafa1533ec8476cbe2708f05b98.jpgCache-toi en la plaie bénie du Côté de ton Sauveur, de cette Pierre d'autel que vient de purifier la main immaculée de sa Mère.

    Non, ne sors plus de là ; fais-y ta demeure, ta cellule, ton refuge ; vis là, avec Celui qui est mort pour toi et qui est ressuscité pour toujours. Dérobe-toi là, afin de mourir à toutes choses, mais surtout à toi-même, et le laisser enfin paraître. Il n'attend que ce dernier pas pour t'emmener au fond de sa Blessure, et t'y révéler, alors, son Cœur, tout entier, la Cœur du Doux Jésus, ton Dieu...

    Ô Jésus, je me laisse faire par Vous ; cachez-moi donc à moi-même, pour qu'enfin j'apparaisse à Vous seul, mon Dieu et mon Tout !... Ne serait-ce pas toute la Sainteté ?

    Dom Eugène Vandeur, Les Quatorze pas du Doux Jésus avec sa Croix, Maredsous, 1951, p. 70.

     

  • 14 mars : regarder le Christ

    58573087eaf3d2e63313dd8755d920e6.jpgÔ âme chrétienne, regarde la face de ton Christ, lève les yeux et considère ses tourments, non sans pleurer, et dans la douleur de ton cœur, en poussant de profonds gémissements, vois quelles tribulations et quelles angoisses il a rencontrées, lorsqu'il te cherchait. Écoute, avec beaucoup d'attention, les paroles qu'il prononce au milieu d'une douleur si extrême, et après les avoir entendues, cache-les, comme un trésor précieux, dans l'intimité de ton cœur. Le voici étendu sur son lit cruel de mort, je veux dire sur sa croix. Conserve les dernières volontés de ton époux, si tu veux obtenir l'héritage sans tache et sans flétrissure. Les paroles qu'il a proférées à ses derniers moments ne sont pas nombreuses, l'époux du Christ qui le voudra, les pourra facilement conserver.

    Saint Bernard, La Vigne mystique, 30.

     

     

  • 30 novembre : progresser dans la vie spirituelle

    2c8099afbbf65da21a8039197b59e222.jpgAvec saint Augustin, nous pouvons dire que les passions mauvaises nous tirent par notre vêtement, vers le bas. En même temps, nous remarquerons dans notre cœur des désirs grands, nobles et purs : il y a donc une lutte.

    Toi, avec la grâce du Seigneur, si tu mets en œuvre les moyens ascétiques, la recherche de la présence de Dieu, la mortification, la pénitence — oui, la pénitence! —, tu iras de l'avant, tu obtiendras la paix et la victoire.

     

    Saint Josémaria, Forge, n° 411.

  • 22 novembre : le Cœur de Jésus

    7286dfab8bc9fadb2b49fee817bbcdcf.jpgFermerons-nous Votre plaie, quand c'est Dieu même qui s'ouvre ?

    Quelle consolation Vous faire, quand c'est l'Infini qui souffre ?

    Quel amour vous rendre, ô mon Dieu, quand c'est l'Infini qui désire ?

     

    Paul Claudel, Corona benignitatis anni Dei, La première partie de l'année. Hymne du Sacré Cœur.


  • 30 octobre : le coeur

    aaf7ba9dbc47c5184ea69f1c9c93f910.jpgQue mon cœur dans les ardeurs qui le brûlent, trouve son rafraîchissement à l'ombre de vos ailes : oui, ce petit cœur, cette vaste et orageuse mer, trouve son port et son repos auprès de vous.

    Saint Augustin, Le Manuel, chap. 4.