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Lumière

  • Esprit de service

    Ce n’est pas parce qu’il avait besoin de notre service qu’il nous commanda de le suivre, mais pour nous procurer à nous-mêmes le salut. Car suivre le Seigneur, c’est avoir part au salut, comme suivre la lumière, c’est avoir part à la lumière. Lorsque des hommes sont dans la lumière, ce n’est pas eux qui éclairent la lumière et la font resplendir : c’est eux qui sont illuminés et qui resplendissent par elle. Loin de lui apporter quoi que ce soit, ils reçoivent ses bienfaits, ils en sont illuminés.

    Il en est ainsi du service de Dieu : à Dieu il n’apporte rien, car Dieu n’a pas besoin du service des hommes. Mais à ceux qui le suivent et le servent, Dieu procure la vie, l’immortalité et la gloire éternelle. Il accorde ses bienfaits à ceux qui le servent parce qu’ils le servent, et à ceux qui le suivent parce qu’ils le suivent : mais il ne reçoit d’eux aucun bienfait, car il est parfait et sans besoin. Si Dieu sollicite le service des hommes, c’est afin de pouvoir, lui est bon et miséricordieux, accorder ses bienfaits à ceux qui persévèrent dans son service. Car, autant Dieu n’a besoin de rien, autant l’homme a besoin de la communion avec Dieu.

    La gloire de l’homme, c’est de persévérer dans le service de Dieu. C’est pourquoi le Seigneur disait à ses disciples : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis. » Il voulait dire par là qu’eux-mêmes ne se glorifiaient pas en le suivant, mais que, pour avoir suivi le Fils de Dieu, ils étaient glorifiés par lui.

    Saint Irénée, Adversus hæreses 4, 13, 4-14, 1 ; SC 100, 534-540.

  • L’exemple des chrétiens

    Dans son chef-d’œuvre Fabiola le cardinal Wiseman met en relief ce que l’exemple des premiers chrétiens avait de puissant sur les âmes païennes les plus prévenues contre la nouvelle religion. Nous assistons dans ce récit à la marche progressive et presque irrésistible d’une âme vers la lumière. Les nobles sentiments, les vertus modestesou héroïques que la fille de Fabius rencontre dans certaines personnes de toutes conditions et de toutes classes forcent son admiration. Mais quel changement s’opère en elle, quelle révélation pour son âme lorsqu’elle découvre successivement que tous ceux dont elle admire la charité, le dévouement, la modestie, la modération, le culte de la justice et de la chasteté appartiennent à cette secte qu’on lui a toujours représentée comme exécrable. Dès ce moment-là elle est chrétienne.

    Dom J.-B. Chautard, L’âme de tout apostolat, Paris-Lyon, 15e éd., 1937, p. 120.

  • Prier sans cesse

    Nous qui sommes toujours dans le Christ, c’est-à-dire dans la lumière, nous ne devons jamais cesser de prier, pas même pendant la nuit (…). Nous autres, mes très chers frères, qui sommes toujours dans la lumière du Seigneur, qui avons présent et maintenons continuellement ce que nous avons commencé à être un jour par le don de la grâce, nous devons nous rendre compte que la nuit est jour (…). Les heures nocturnes ne produisent aucune cassure dans nos prières.

     

    Saint Cyprien, De Dominica oratione 35.

  • L'exemple des saints

    Quand quelqu’un s’attache à un saint, l’assiduité à le regarder, l’avantage de sa parole, l’exemple de ses actes lui valent de s’enflammer d’amour pour la vérité, de fuir les ténèbres de ses péchés, de s’embraser du désir de la lumière, et de brûler déjà de l’amour véritable, lui qui gisait jusque-là dans l’iniquité, tout froid, mort.

    Saint Grégoire le Grand, Homélies sur Ézéquiel 5, 6.

  • La force de la foi

    Dans la lumière de la foi, je deviens plus forte, plus constante et persévérante. Dans la lumière de la foi, je trouve l’espérance que vous ne me laisserez pas défaillir sur le chemin ; c’est aussi cette lumière qui m’enseigne la voie par où je dois passer, sans cette lumière je marcherais dans les ténèbres ; et voilà pourquoi je vous ai demandé, Père éternel, de m’éclairer de la lumière de la très sainte foi. Oui, cette lumière est vraiment océan, où l’âme trouve sa nourriture, jusqu’à ce qu’elle se perde tout entière en vous, ô océan de paix, Trinité éternelle. L’eau de cet océan n’est point troublée, aussi n’inspire-t-elle pas de crainte, et donne-t-elle au contraire la connaissance de la vérité. Cette eau, d’absolue pureté, laisse entrevoir les mystères de ses profondeurs, de là vient que là où surabonde la lumière de votre foi, l’âme a comme des clartés sur ce qu’elle croit.

    Bx Raymond de Capoue, Vie de sainte Catherine de Sienne, Paris, 2000, p. 356.

  • Toujours prier

     

    Nous qui sommes toujours dans le Christ, c’est-à-dire dans la lumière, nous ne devons jamais cesser de prier, pas même pendant la nuit (…). Nous autres, mes très chers frères, qui sommes toujours dans la lumière du Seigneur, qui avons présent et maintenons continuellement ce que nous avons commencé à être un jour par le don de la grâce, nous devons nous rendre compte que la nuit est jour (…). Les heures nocturnes ne produisent aucune cassure dans nos prières.

     

    Saint Cyprien, De Dominica oratione 35.

  • Pâques

    Pâques du Seigneur ! Pâques ! Et je répète encore en l’honneur de la Trinité : Pâques ! C’est la fête des fêtes et la solennité des solennités, fête qui surpasse toutes les fêtes, non seulement les fêtes humaines qui se tiennent à ras de terre, mais déjà celles qui appartiennent au Christ lui-même et que l’on célèbre pour lui, comme le soleil éclipse les étoiles. Belle fut sans doute la journée d’hier avec ses vêtements blancs, avec la procession aux flambeaux que nous avons formée en privé et en public ; tout le genre humain, où peu s’en faut, et tous les dignitaires, ont irradié la nuit de leur feu imposant : c’était une image de la grande lumière ; et la lumière céleste qui se répand d’en haut comme une torche, illuminant le monde entier de ses rayons ; la lumière supracéleste des anges qui appartiennent à la première nature lumineuse, la première après la Première, pour autant qu’elle y prend sa source ; la lumière de la Trinité à partir de laquelle toute lumière consiste, parcelle de la Lumière indivisible et tirant d’elle son prestige. Mais aujourd’hui est jour plus beau encore et plus lumineux. (…) Ô Pâques ! Grande et sainte fête qui purifies le mon-de entier ! Je veux m’adresser à toi commme à un être vivant ! Ô Verbe de Dieu ! Lumière, Sagesse, Vie et Force ! Je me réjouis de tous tes noms.

    Saint Grégoire de Nazianze, Discours 45, pour la sainte Pâque, II.

  • Apostolat et gloire de Dieu

    Puisque la gloire de Dieu est la manifestation de ses perfections, l’on comprend que rendre gloire à Dieu ne peut pas se réduire à reconnaître ces perfections et à les aimer, mais que cela exige de les montrer aux autres. Il s’ensuit que quand nous disons que la fin de la vie spirituelle est de rendre gloire à Dieu, nous voulons dire : rendre gloire à Dieu en manifestant sa gloire aux autres. Cette exigence n’est pas quelque chose d’ajouté, mais un élément de sa substance, de la même façon qu’éclairer appartient à la substance de la lumière. « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux. ” (Mt 5, 16). Le Seigneur, commente saint Josémaria, « veut que sa lumière brille dans la conduite et dans les paroles de ses disciples, et dans les tiennes aussi » (Sillon, n° 930).

    E. Burkhart-J. Lopez, Vida cotidiana y santidad en la enseñanza de San Josemaría. Estudio de teología espiritual, Madrid, Rialp, vol. I, 2010, p. 277.

  • Dieu

    Dieu est la lumière la plus haute, inaccessible, ineffable, que l’esprit ne peut comprendre, que la parole ne peut exprimer, qui éclaire toute nature raisonnable. Il est dans les réalités spirituelles ce que le soleil est parmi les choses sensibles : plus nous nous purifions, plus il se montre à nous ; plus il se montre à nous, plus nous l’aimons ; plus nous l’aimons, plus nous le saisissons par l’esprit. Il se contemple et se comprend lui-même, et il se répand quelque peu au dehors. Cette lumière dont je parle, c’est celle qui se laisse contempler dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit (…) dans l’unique rayonnement de la même splendeur.

    Saint Grégoire de Nazianze, Oratio 40, sur le baptême 5 ; PG 36, 364.

  • Le mystère de Noël

    Le vrai mystère de Noël est la splendeur intérieure qui vient de cet Enfant. Laissons cette splendeur intérieure se communiquer à nous, allumer dans notre cœur la petite flamme de la bonté de Dieu ; par notre amour, portons tous la lumière dans le monde ! Ne permettons pas que cette flamme de lumière soit éteinte par les courants froids de notre temps ! Gardons-la fidèlement et faisons-en don aux autres! En cette nuit, dans laquelle nous regardons vers Bethléem, nous voulons aussi prier de façon spéciale pour le lieu de la naissance de notre Rédempteur et pour les hommes qui y vivent et qui y souffrent. Nous voulons prier pour la paix en Terre Sainte : Regarde, Seigneur, cette région de la terre qui, étant ta patrie, t’est si chère ! Fais que ta lumière y brille ! Fais que la paix y advienne !

     

    BENOÎT XVI, Homélie, 24 décembre 2005.