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Grâce

  • Dieu aide les justes

    Les Égyptiens, représentant les impies, et les Israélites, figurant les justes, ont expérimenté au cours de l’Exode des sorts bien différents : les uns, le salut ; les autres, la peine. Or, ce salut et cette peine leur sont venus par le même élément, ici maléfique et là bénéfique, soit par des éléments analogues ou opposés, sources de bonheur pour les bons et de souffrances pour les mauvais. Ainsi : - la même eau abreuvait les uns, écœurait  les autres (11, 4-14) ; - des bêtes infestaient l’Égypte, mais nourrissaient Israël (16, 1-4) ; - le serpent tuait les Égyptiens, mais sauvait les israélites (16, 5-14) ; - les précipitations célestes tombaient… en grêle sur les premiers, en manne sur les seconds (16, 15-29) ; - le jour devenait nuit pour les persécuteurs, la nuit devenait jour pour persécutés (17, 1-18, 4) ; - les meurtriers d’enfants virent leurs enfants tués par l’Exterminateur, qui épargna au contraire ceux dont on avait massacré leurs fils (18, 5-25) ; - comme aux origines, sous la main de Dieu, les forces cosmiques se déployèrent et spécialement les eaux d’une part s’ouvrirent pour laisser passer les israélites, d’autre part se refermèrent en chaos pour engloutir les Égyptiens (ch. 19).

    P.-E. Bonnard, La Sagesse en personne annoncée et venue en Jésus Christ, Paris, Les Éditions du Cerf, coll. Lectio divina 44, 1966, p. 91-92.

  • Prier sans cesse

    Nous qui sommes toujours dans le Christ, c’est-à-dire dans la lumière, nous ne devons jamais cesser de prier, pas même pendant la nuit (…). Nous autres, mes très chers frères, qui sommes toujours dans la lumière du Seigneur, qui avons présent et maintenons continuellement ce que nous avons commencé à être un jour par le don de la grâce, nous devons nous rendre compte que la nuit est jour (…). Les heures nocturnes ne produisent aucune cassure dans nos prières.

     

    Saint Cyprien, De Dominica oratione 35.

  • L'amour de Dieu

    « On acquerrait de grands mérites auprès de Dieu, si on faisait pour gagner son amitié la moitié de ce que l’on fait pour obtenir celle du monde. L’amitié du monde est très funeste à ceux qui la recherchent, parce qu’elle leur fait perdre celle de Dieu, qui est bien plus précieuse. L’amitié de Dieu a pour prix le royaume du ciel, d’après Romains 5 : « La grâce de Dieu est la vie éternelle », et au 52e psaume : « Ceux qui plaisent aux hommes ont été confondus, parce que Dieu les a méprisés ». Et dans Galates 5 : « Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas le serviteur de Dieu. » Saint Jacques 4 : « Adultères, vous ne savez pas que l’amitié de ce monde est ennemie de Dieu ? Or quiconque veut être l’ami de ce siècle, devient l’ennemi de Dieu » (saint Thomas d’Aquin, In libro eruditionis principum, l. 1, cap. 11, Paris, Viviès, 1857, p. 214-215).

  • L'aide des sacrements

    A l'école de la foi, nous apprenons que le même Sauveur a voulu et disposé que les humbles et précieux sacrements de la foi soient ordinairement les moyens efficaces par lesquels passe et agit sa puissance rédemptrice. Il serait donc insensé et pas seulement présomptueux de vouloir laisser arbitrairement de côté des instruments de grâce et de salut que le Seigneur a institués et, en l'occurrence, de prétendre recevoir le pardon sans recourir au sacrement institué par le Christ précisément en vue du pardon.

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Réconciliation et pénitence, 2 décembre 1984, n° 31.1.

  • Encore sur le Notre Père

    Comme le premier mot est doux ! Homme, tu n’osais pas lever ton visage vers le ciel, tu baissais les yeux vers la terre, et soudain tu as reçu la grâce du Christ, tous tes péchés t’ont été remis. (…) Ne te fie donc pas à ton action, mais à la grâce du Christ. (…) Ce n’est pas là de la présomption mais de la foi. Proclamer ce que tu as reçu n’est pas orgueil, mais dévotion. Lève donc les yeux vers le Père qui t’a engendré par le bain (du baptême), vers le Père qui t’a racheté par son Fils, et dis : « Notre Père ! » C’est une juste prétention, mais elle est modérée. Comme un fils, tu l’appelles Père.

    Saint Ambroise, De Sacr. 5, 19 ; SC 25, p. 93).

  • Le péché originel

    On connaît l'analyse profonde de psychologie religieuse à laquelle se livre saint Paul sur ce sujet dans l'Épître aux Romains (5, 12 et, surtout, 7, 14-25). Il développe cette idée que depuis la chute de l'homme, même dans l'ordre sensible, les choses ne vont pas comme elles devraient aller (8, 19-22). Et, en effet, saint Augustin verra des preuves de cette déchéance dans la souffrance des enfants, dans la misère du genre humain, dans la violence de la concupiscence : on pourrait y ajouter l'universalité du mal moral.

    B. Roussel, Mauriac le péché et la grâce, Paris, Éditions du Centurion, 1964, p. 43.

  • 27 fevrier : la colere de Dieu

    adf3cc26eb00dd90b84eff971bc6f5c7.jpg    Quand saint Paul écrit aux Romains 1, 18 : « La colère de Dieu se manifeste du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent la vérité captive... », on pourra, on devra dire - en tenant compte bien sûr de ce que le mot colère est une métaphore, un anthropomorphisme - que la colèrede Dieu est identique à son amour. Mais on aura seulement commencé de mettre les choses au point. Il faudra franchir un pas de plus, pour dire que la colère de Dieu, c'est son amour méconnu, tandis que la bienveillance ou la grâce de Dieu, c'est son amour reconnu : sans quoi on n'aura fait que passer de l'anthropomorphisme à l'agnosticisme, du vide au vide.

     

        Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 62.

  • 17 fevrier : la saintete a portee de la main

    3f29781e1b8d5fef0d865621ed40688c.jpgÔ mon Jésus, comme il est facile de se sanctifier, il faut seulement un petit peu de bonne volonté. Et si Jésus découvre ce minimum de bonne volonté dans l'âme, il se hâte de se donner à elle. Et rien ne peut l'arrêter, ni les fautes, ni les chutes, absolument rien. Jésus est pressé d'aider cette âme et si l'âme est fidèle à cette grâce de Dieu, elle pourra, en peu de temps, parvenir à la plus haute sainteté qu'une créature puisse atteindre ici-bas. Dieu est très généreux et ne refuse sa grâce à personne. Il donne même plus que nous ne demandons. La voie la plus courte, c'est la fidélité aux inspirations de l'Esprit Saint.

    Petit Journal de Sœur Faustine, p. 142.

     

     

  • 11 fevrier : Notre Dame de Lourdes

    a85075422d820ff9b46c66763b7f1c9a.jpgDans la grotte de Massabielle, la Vierge a manifesté la tendresse de Dieu pour les personnes qui souffrent. Cette tendresse, cet amour attentif est ressenti de manière particulièrement vive dans le monde précisément le jours de la fête de Notre-Dame de Lourdes, en réactualisant dans la liturgie, et en particulier dans l'Eucharistie, le mystère du Christ rédempteur de l'homme, dont la Vierge immaculée représente une anticipation. En se présentant à Bernadette comme l'Immaculée Conception, la très Sainte Vierge est venue rappeler au monde (...) le primat de la grâce divine, plus forte que le péché et la mort.

    Benoît XVI, Discours, 11 février 2006.

  • 22 decembre : Marie toute belle

    70d331aec7e5f55c5294b58eb94312b3.jpgParce que vous êtes belle, parce que vous êtes Immaculée

    La femme dans la Grâce enfin restituée.

    La créature dans son honneur premier et dans son Épanouissement final.

    Telle qu'elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur Originale.

    Intacte ineffablement parce que vous êtes la Mère de Jésus-Christ (...)

    Parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que Vous êtes Marie, simplement parce que vous

    Existez,

    Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée !

    Paul Claudel.