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Sainte Trinité

  • Saint-Esprit et Eucharistie

    Tout ce que font le Père et le Fils, c’est par l’Esprit qu’ils l’accomplissent, et le premier acte du Christ fondant l’Église visible a été de lui donner son Esprit : « Exalté par la droite de Dieu et mis en possession de l’Esprit Saint promis, il a répandu ce que vous voyez et entendez » (Actes 2, 33). […] Le rôle de l’Esprit dans l’Eucharistie est donc d’accomplir la parole du Christ et de réaliser les deux actions – celle du Christ et celle de l’Esprit. […] Pour mieux comprendre le rôle de l’Esprit dans l’Eucharistie, on peut reprendre quelques traits évangéliques. Et d’abord : « Il vous fera ressouvenir de tout ce que je vous aurai dit » (Jn 14, 26). L’Eucharistie est cette souvenance. L’Église se souvient de son Seigneur, de son dernier repas, de ses dernières paroles, et c’est ainsi qu’elle réalise le mémorial de Jésus-Christ, dans une prière pleine de joie et de supplication ; et tout cela est une fonction du Saint-Esprit. De plus, l’Esprit Saint est la bénédiction divine. Il est cette bénédiction du Père au baptême de Jésus-Christ. Cette bénédiction l’accompagne de façon permanente : « Dieu l’a oint d’Esprit Saint et de puissance » (Actes 10, 38).

    J. Mouroux, Faites ceci en mémoire de moi, Paris, Aubier, 1970, p. 76, 77, 78.

  • Silence de Dieu

    « Dieu est silence. » Un silence de plénitude, de création, d’initiative. Dieu est « Silence », parce qu’il est Esprit. La Sainte Trinité est « Silence ». la génération ineffable du Verbe, « au sein du Père » est « silence ». Dès la première génération qui a suivi celle des apôtres, le martyr et Père de l’Église Ignace d’Antioche écrit : « Il n’y a qu’un seul Dieu, manifesté par Jésus-Christ son Fils qui est son Verbe sorti du silence » (Lettre aux Magnésiens 8, 2). Le Verbe est sorti du silence d’abord en créant toutes choses (cf. Ps 32, 9 ; 148, 5), et « les choses qu’il a faites dans le silence sont dignes de son Père » (Lettre aux Éphésiens). Puis, par son Incarnation, il est devenu « la bouche sans mensonge par laquelle le Père a parlé en vérité » (Lettre aux Romains 8, 2). Enfin « celui qui possède en vérité la Parole de Jésus peut entendre même son silence, afin d’être parfait, afin d’agir par sa Parole, et de se faire connaître par son silence » (Lettre aux Éphésiens 15, 2).

    Vernet, La Vierge à Pellevoisin. Dieu au cœur d’une mère. Lecture théologique et spirituelle des documents, Paris, Téqui, 1995, p. 358-359.

  • Le 1er janvier

    L’année liturgique apparaît jalonnée de fêtes en l’honneur de Sainte Marie. Le fondement de ce culte se trouve dans la Maternité divine de Notre Dame, origine de la plénitude de dons de nature et de grâce dont la très Sainte Trinité l’a embellie. Celui qui aurait peur que le culte à la Très Sainte vierge puisse diminuer l’adoration due à Dieu ferait preuve d’une formation chrétienne bien pauvre, et de peu d’amour filial. Notre Mère, modèle d’humilité, a chanté : Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent (Luc 1, 48-50).

    Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 291.

  • Pâques

    Pâques du Seigneur ! Pâques ! Et je répète encore en l’honneur de la Trinité : Pâques ! C’est la fête des fêtes et la solennité des solennités, fête qui surpasse toutes les fêtes, non seulement les fêtes humaines qui se tiennent à ras de terre, mais déjà celles qui appartiennent au Christ lui-même et que l’on célèbre pour lui, comme le soleil éclipse les étoiles. Belle fut sans doute la journée d’hier avec ses vêtements blancs, avec la procession aux flambeaux que nous avons formée en privé et en public ; tout le genre humain, où peu s’en faut, et tous les dignitaires, ont irradié la nuit de leur feu imposant : c’était une image de la grande lumière ; et la lumière céleste qui se répand d’en haut comme une torche, illuminant le monde entier de ses rayons ; la lumière supracéleste des anges qui appartiennent à la première nature lumineuse, la première après la Première, pour autant qu’elle y prend sa source ; la lumière de la Trinité à partir de laquelle toute lumière consiste, parcelle de la Lumière indivisible et tirant d’elle son prestige. Mais aujourd’hui est jour plus beau encore et plus lumineux. (…) Ô Pâques ! Grande et sainte fête qui purifies le mon-de entier ! Je veux m’adresser à toi commme à un être vivant ! Ô Verbe de Dieu ! Lumière, Sagesse, Vie et Force ! Je me réjouis de tous tes noms.

    Saint Grégoire de Nazianze, Discours 45, pour la sainte Pâque, II.

  • La Trinité, notre demeure

    La Trinité, voilà notre demeure, notre « chez nous », la maison paternelle d’où nous ne devons jamais sortir… Il me semble que j’ai trouvé mon ciel sur la terre, puisque le ciel c’est Dieu et Dieu est en mon âme. Le jour où j’ai compris cela, tout s’est illuminé en moi.

     

    Sainte Elisabeth de la Trinité.