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histoire

  • Le monde moderne

    Le monde moderne avilit. D'autres mondes avaient d'autres arrières-pensées, d'autres arrières-intentions. D'autres mondes avaient d'autres emplois du temps temporel, entre les repas. Le monde moderne avilit. D'autres mondes idéalisaient ou matérialisaient, bâtissaient ou démolissaient, faisaient de la justice ou faisaient de la force. Le monde moderne avilit. C'est sa spécialité. Je dirais presque que c'est son métier. S'il ne fallait point respecter par-dessus tout ce beau nom de métier.

    Le monde moderne avilit. Il avilit la cité ; il avilit l'homme. Il avilit l'amour ; il avilit la femme. Il avilit la race ; il avilit l'enfant ; il avilit la nation ; il avilit la famille. Il avilit même... il a réussi à avilir ce qu'il y a peut-être de plus difficile à avilir au monde, parce que c'est quelque chose qui a en soi, comme dans sa texture, une sorte particulière de dignité, comme une incapacité singulière d'être avili : il avilit la mort.


    Ch. Péguy, cité dans R. Johannet, Vie et mort de Péguy, Paris, Flammarion, 1950, p. 180.

     

  • Temps de Noël

    ArbreSteParente.jpg

    Cette nuit l'humanité entière a reçu le Don le plus grand ! Cette nuit, chaque homme reçoit le Don le plus grand ! Dieu lui-même devient Don pour l'homme. Il fait le Don de lui-même pour la nature humaine. Il entre dans l'histoire de l'homme, non plus seuleemnt par la parole qu'il fait parvenir à l'homme, mais par le Verbe qui s'est fait chair !

    Je vous demande à tous : avez-vous conscience de ce Don ?

    Êtes-vous prêtes à répondre par votre don à ce Don de Dieu, comme ces bergers de Bethléem qui, eux, ont su répondre... ?

    Et je vous souhaite, du fond de cette nuit de Bethléem, d'accepter le Don de Dieu qui s'est fait homme.

    Je vous souhaite de répondre à ce Dn par votre propre don !

     

    Jean-Paul II, Homélie pour la Messe de Minuit, 24 décembre 1980.

  • 22 aout : la justice

    Louis.38.MiribellesEchelles.jpgIl ne doit y avoir en France qu'un seul Roi.

    Ne vous imaginez pas parce que vous êtes mon frère que je vous épargnerai contre la droite Justice.

     

    Saint Louis.

     

     

  • 20 juin : le diable agit

    658223608.jpg    « Je me réveillai et je compris que je n'allais pas combattre contre les bêtes, mais contre le diable.

    Mais je savais que je remporterais la victoire. »

    La s'arrête le journal de Vibia Perpetua qui fut suppliciée le lendemain.

    Anne Bernet, Les chrétiens dans l'Empire romain des persécutions à la conversion Ier-IVesiècle, Paris, 2003, p. 246.

     

  • 1er janvier : Maternité divine de Marie

    Dans le passage de la Lettre aux Galates (...) saint Paul affirme :  « Dieu envoya son Fils, né d'une femme » (Galates 4, 4). Origène commente : « Observe bien qu'il n'a pas dit :  né par l'intermédiaire d'unecae747bfbd4a8210e8551d5ae8864b0c.jpg femme, mais :  né d'une femme » (Commentaire à la Lettre aux Galates). Cette profonde observation du grand exégète et écrivain ecclésiastique est importante : en effet, si le Fils de Dieu était né seulement par l'intermédiaire d'une femme, il n'aurait pas réellement assumé notre humanité, ce qu'il a fait, en revanche, en prenant chair « de » Marie. La maternité de Marie est donc vraiment et pleinement humaine. Dans l'expression « Dieu envoya son Fils, né d'une femme » se trouve résumée la vérité fondamentale sur Jésus comme Personne divine qui a pleinement assumé notre nature humaine. Il est le Fils de Dieu, il est engendré par Lui, et dans le même temps il est le fils d'une femme, Marie. Il vient d'elle. Il est de Dieu et de Marie. C'est pourquoi la Mère de Jésus peut être appelée et doit être appelée Mère de Dieu.

    Benoît XVI, Homélie, 31 décembre 2006.

  • 31 décembre : fin d'annee

    En revoyant dans une perspective de foi les hommes et les événements,medium_AngesmusiciensGaudenzioFerrari.jpgnous tirons de nouveaux motifs d'humble reconnaissance envers celui qui avec son Esprit remplit l'univers (cf. Sagesse 1, 7). Nous lui sommes reconnaissants non seulement pour les joies qu'il nous a concédées, mais aussi pour les épreuves auxquelles il nous a soumis, pour que nous croyions que, dans sa toute-puissance, il sait tirer le bien du mal aussi.

    Jean-Paul II, Vœux aux cardinaux de la Curie romaine, 22 décembre 1988.

  • 26 décembre : Dieu est la Vie

    medium_12.Conques.Christmajeste.jpgLa parole principale de l'Évangile n'est pas le "départ", l'"absence", mais la "venue" et la "présence". Elle n'est pas la "mort" mais la "vie". L'Évangile est la Bonne Nouvelle parce qu'il dit la vérité sur la Vie dans le contexte de la mort. La venue du Fils de l'homme est le commencement de cette Vie.

    JEAN-PAUL II, <em>Homélie en la paroisse Saint-Léonard de Port Maurice</em>, 30 novembre 1980.


  • 3 aout : Marie et la Sainte Trinite

    141d26e62b8c1f2c7f31b15398a05f63.jpgTu resplendis de lumière, ô Marie, dans le sublime royaume spirituel. En toi est glorifié le Père, qui n'a pas de commencement et dont la puissance t'a prise sous son ombre. En toi est adoré le Fils, que tu as porté dans ta chair. En toi est célébré l'Esprit Saint, qui a accompli en ton sein la naissance du grand Roi. C'est grâce à toi, ô pleine de grâces, que la Trinité sainte et consusbtantielle a pu être connue dans le monde.

    Saint Grégoire le Thaumaturge, Homélie 2 sur l'Annontiation de la Vierge Marie.

  • 30 juillet : le caractere

    9433dda8f904207ac18bfd1c63bcc31b.jpgLe Caractère, si rien ne l'accompagne ne donne que des téméraires ou des entêtés. Mais, inversement, les plus hautes qualités de l'esprit ne peuvent suffire. L'histoire nous présente cent personnages doués des plus rares talents, mais dont le manque de caractère frappe l'œuvre de stérilité. Servant ou trahissant à merveille, ils ne créent rien ; mêlés aux événements, ils n'y impriment pas leur marque ; considérables, ils ne furent jamais illustres.

    Charles de Gaulle, Le Fil de l'épée.


  • 8 juillet : pardonner, meme a ses bourreaux

    Pour le dire crûment, ce qui va peut-être faire mal à mon stylo : si un03bf8b595464db18d6c715fe87b253c7.jpg SS me piétinait à mort, je jetterais un dernier regard sur son visage, et je me demanderais avec stupéfaction et un sursaut d'humanité : « Mon Dieu, qu'est-ce que tu as pu vivre de terrible, mon garçon, pour faire une chose pareille ? »

    Etty Hillesum, le 14 mars 1941, citée par P. Lebeau, Etty Hillesium. Un itinéraire spirituel ? Amsterdam 1941 – Auschwitz 1943, Namur-Bruxelles, 1998, p. 136.