UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Liberté

  • A méditer

    "Il ne serait pas difficile de trouver maintenant des exemples de cette curiosité agressive qui conduit à fouiller de façon morbide la vie privée d’autrui. Le moindre sens de la justice exige que, même lorsqu’on enquête sur un délit présumé, on procède avec prudence et modération, sans prendre pour certain ce qui n’est que possible. On comprend aisément ce qu’il y a de pervers dans cette curiosité malsaine qui cherche à mettre à nu des conduites non seulement irréprochables, mais même très honorables.

    Face à ces soupçonneurs professionnels, qui semblent vouloir organiser une exploitation de l’intimité d’autrui, il faut défendre la dignité de chaque personne, ainsi que son droit au silence. Tous les hommes honnêtes, chrétiens ou non, se rejoignent sur ce point, parce qu’il s’agit de défendre une valeur commune à tous: le droit légitime d’être soi-même, de ne pas s’exhiber, de vivre avec pudeur ses joies, ses peines et ses douleurs intimes. Et surtout de faire le bien sans se donner en spectacle, d’aider par pur amour ceux qui en ont besoin sans être obligés de publier ce qu’ils font pour les autres ni, moins encore, d’étaler l’intimité de leur âme sous les yeux indiscrets et malveillants de ceux qui n’entendent rien et ne désirent rien entendre de la vie intérieure, sinon pour s’en moquer de façon éhontée"

     

    saint Josémaria, homélie "Le respect chrétien de la personne et sa liberté", Quand le Christ passe, n° 69. .

  • La vraie liberté

    La vraie liberté se trouve dans notre accueil amoureux de la volonté du Père. De Marie, pleine de grâce, nous apprenons que la liberté chrétienne est quelque chose de plus que la simple libération du péché. C’est la liberté qui ouvre à une nouvelle façon spirituelle de considérer les réalités terrestres, la liberté d’aimer Dieu ainsi que nos frères et sœurs d’un cœur pur, et de vivre dans la joyeuse espérance de la venue du Règne du Christ.

    Pape François, messe en la solennité de l’Assomption, Séoul, 15 août 2014.

  • Liberté

    [Dieu a jugé que les hommes] seraient de meilleurs serviteurs s’ils le servaient librement.

    Saint Augustin, De vera religione, 14, 27 ; PL, 43, 134.

  • Euthanasie

    L’idée même qu’un être humain puisse perdre sa valeur parce qu’il serait faible, malade ou vieux et, par là-même, dans une situation de perte d’autonomie, me paraît à vrai dire intolérable sur le plan éthique, à la limite des plus funestes doctrines des années trente. […] Que l’on s’oppose à l’acharnement thérapeutique me semble au plus haut point justifié. Reste qu’entre un prétendu geste humanitaire consistant à tuer, fût-ce par charité et un autre visant à entourer d’amour, on me permettra de choisir toujours le second. Affaire de morale, en effet.

    Luc Ferry, Le Figaro, 26 novembre 2009.

  • Liberté humaine

    Nul ne se perd sans le savoir, et nul ne reste dans l’erreur sans le vouloir.

    Notre Seigneur à sainte Thérèse, Les Fondations, chap. VIII.

  • La tentation

    « Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal. » Nous nous trouvons ici au centre même de ce que l'on pourrait appeler l'« anti-Verbe », c'est-à-dire l'« anti-vérité ». Ainsi se trouve faussée la vérité de l'homme, à savoir : ce qu'est l'homme et quelles sont les limites infranchissables de son être et de sa liberté. Cette « antivérité » est possible car, en même temps, est complètement « faussée » la vérité sur ce qu'est Dieu. Le Dieu Créateur est mis en suspicion, et même en accusation, dans la conscience de la créature. Pour la première fois dans l'histoire de l'homme apparaît dans sa perversité le « génie du soupçon ». Il cherche à « fausser » le Bien lui-même, le Bien absolu, qui s'est justement manifesté dans l'œuvre de la création comme le Bien qui donne d'une manière ineffable, comme bonum diffusivum sui, comme Amour créateur. Qui peut pleinement « manifester le péché », c'est-à-dire cette motivation de la désobéissance originelle de l'homme, sinon celui qui seul est le Don et la source de toute largesse, sinon l'Esprit, qui « sonde les profondeurs de Dieu » et qui est l'Amour du Père et du Fils ? En effet, malgré tout le témoignage de la création et de l'économie du salut qui s'y rattache, l'esprit des ténèbres est capable de montrer Dieu comme un ennemi de sa créature et, avant tout, comme un ennemi de l'homme, comme une source de danger et de menace pour l'homme. Ainsi, satan introduit dans la psychologie de l'homme le germe de l'opposition à l'égard de celui qui, « depuis l'origine », doit être considéré comme ennemi de l'homme, et non comme Père. L'homme est poussé à devenir l'adversaire de Dieu !

    Jean-Paul II, encyclique L’Esprit Saint dans la vie de l’Eglise et du monde, 18 mai 1986, nos 37-38.

  • Décider du bien et du mal

    Nous lisons dans le livre de la Genèse : « Le Seigneur Dieu fit à l'homme ce commandement : " Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangeras pas, car le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort " » (Gn 2, 16-17).

    Par cette image, la Révélation enseigne que le pouvoir de décider du bien et du mal n'appartient pas à l'homme, mais à Dieu seul. Assurément, l'homme est libre du fait qu'il peut comprendre et recevoir les commandements de Dieu. Et il jouit d'une liberté très considérable, puisqu'il peut manger « de tous les arbres du jardin ». Mais cette liberté n'est pas illimitée : elle doit s'arrêter devant « l'arbre de la connaissance du bien et du mal », car elle est appelée à accepter la loi morale que Dieu donne à l'homme. En réalité, c'est dans cette acceptation que la liberté humaine trouve sa réalisation plénière et véritable. Dieu qui seul est bon connaît parfaitement ce qui est bon pour l'homme en vertu de son amour même, il le lui propose dans les commandements.

    La Loi de Dieu n'atténue donc pas la liberté de l'homme et encore moins ne l'élimine ; au contraire, elle la protège et la promeut.

    Jean-Paul II, encyclique La Splendeur de la vérité, n° 35.

  • 8 novembre : le joug de la liberte

    625eaf2e75daa5cec637b621f35f0745.gif

     

    Tu entends en toi une voix : « Qu’il est pesant ce joug dont tu t’es chargé librement ! » ... C’est la voix du diable, le fardeau... de ton orgueil.

    Demande l’humilité au Seigneur, et toi aussi tu comprendras ces paroles de Jésus :

    Iugum enim meum suave est, et onus meum leve (Mt 11, 30),que j’aime à traduire librement ainsi :

    mon joug est la liberté, mon joug est l’amour, mon joug est l’unité, mon joug est la vie, mon joug est l’efficacité.

     

    Saint Josémaria, Chemin de Croix, 2ème station.