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Tempérance

  • 9 fevrier : faire careme

    Tout ce qui peut être une semence de volupté, fuyez-le comme due740b00dedcdcd8786718c427fc85a50.jpg poison. J'aime mieux une nourriture modérée, qui vous laisse toujours sur votre faim, que des jeûnes de trois jours. Mieux vaut manger chaque jour, mais peu, que rarement et beaucoup à la fois. La meilleure pluie, c'est celle qui pénètre peu à peu la terre. Une pluie soudaine et trop forte désole les campagnes.

    Saint Jérôme, Lettre 18, à la jeune veuve Furia.



  • 12 decembre : le premier precepte

    Voilà le premier des préceptes, le commencement de la religion et de3dc42d0a02123cccf5a695a0c26da9df.jpgla vie chrétienne : tenir son cœur ferme dans la foi et, sur ce fondement solide, établir une vie sainte, s'abstenir des biens séducteurs, supporter les maux de la vie présente, et, parmi les amorces des uns et les menaces des autres, opposer aux uns et aux autres un cœur inébranlable, pour ne pas se laisser corrompre par ceux-ci, ni abattre par ceux-là. Ayons la tempérance, ayons aussi la patience, et quand les biens du monde auront passé et que les maux de cette vie ne seront plus à craindre, nous jouirons de tout bien et serons affranchis de tout mal.

    Saint Augustin, Sermon 38, 5.



  • 24 novembre : modération dans les plaisirs

    Depuis le XVIIesiècle, le jeu et la bombance sont devenus une2f8973c779e32861c48c6e90b26f1daa.jpg épidémie, un véritable fléau social. En 1691, il faut interdire le hoca et la bassette ; en 1737, le Magistrat de Colmar interdit aux écoliers les billards publics ; puis on interdit successivement le jeu de quinze, le lansquenet, etc. En 1750, Mulhouse prétend limiter le nombre des convives aux repas de noces, supprimer les lendemains et les banquets supplémentaires, les soupers de baptême dans la chambre de l'accouchée, l'envoi aux amis de repas tout préparés, tous usages inventés pour tourner la prohibition.

    Paul Arnold, Histoire secrète de l'Alsace, Paris, 1979, p. 158.

     

     

  • 12 novembre : la tempérance

    df98a153f934fc86d7b14b831782d19a.jpegDans une jolie petite ville carrée, flanquée de murailles de briques et de tours en ruine, (...) j'ai fort admiré quatre magnifiques voyageurs assis, croisées ouvertes, au rez-de-chaussée d'une auberge, devant une table pantagruélique encombrée de viandes, de poissons, de vins, de pâtés et de fruits, buvant, coupant, mordant, tordant, dépeçant, dévorant ; l'un rouge, l'autre cramoisi, le troisième pourpre, le quatrième violet, comme quatre personnifications vivantes de la voracité et de la gourmandise. Il m'a semblé voir le dieu Goulu, le dieu Glouton, le dieu Goinfre et le dieu Gouliaf attablés autour d'une montagne de mangeaille.

    Victor Hugo, Le Rhin.