UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Conscience

  • La force pour vaincre l’orgueil

    Pour triompher de notre orgueil, il nous faut une autre force. Laquelle ? La multitude de nos péchés, et la perversité de notre conscience qui, après nous avoir enfoncés dans mille turpitudes, ose encore nous laisser enorgueillis.


    Saint Jean Chrysostome, De Compunctione 2, 9.

     

  • La présence de Dieu

    Notre esprit ressemble à ces meules qui tournent sans cesse sous l’impulsion de l’eau ; et, comme elles ne peuvent rester immobiles, ainsi les esprits humains ne restent jamais complètement en repos ; avec l’aide de Dieu cependant, il est en notre pouvoir de décider ce que nous faisons moudre dans ces meules de pierre ou dans nos esprits. De même que si tu jettes du blé dans cette meule de pierre elle moud du blé, mais que si c’est de la paille, de la boue, des ronces, c’est cela sans aucun doute qu’elle réduit en farine ; de même dans le moulin de notre esprit qui ne peut rester en repos, si nous jetons des pensées saintes et honnêtes, nous les moulons comme un blé spirituel avec lequel nous préparons un repas pour le Christ, qui daigne rester dîner avec nous.

    Si, au contraire, nous broyons des pensées oiseuses et nullement édifiantes, c’est comme si nous broyions de la paille ; et si ce sont des pensées de querelle, d’avarice ou de méchanceté, c’est comme si nous avions préparé avec des ronces et de la balle une farine dont se repaît le diable ; et que si nous avons quelque pensée de débauche et de luxure, nous nous approvisionnons d’une nourriture de boue et d’ordures. Que chacun le sache cependant ; ce qu’il aura voulu moudre dans le moulin de son cœur dans ce siècle, il en fera ensuite une nourriture à l’avenir. Pour cette raison, que chacun examine sa conscience et s’il reconnaît que son esprit s’attable continuellement devant des pensées d’orgueil, d’avarice ou de luxure, qu’il se hâte de jeter loin de lui ce qui est mal et de penser continuellement à ce qui est saint et plaît à Dieu.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 8, 4.

  • L’autorité abusive

    L'autorité, exigée par l'ordre moral, émane de Dieu. Si donc il arrive aux dirigeants d'édicter des lois ou de prendre des mesures contraires à cet ordre moral et par conséquent, à la volonté divine, ces dispositions ne peuvent obliger les consciences... Bien plus, en pareil cas, l'autorité cesse d'être elle-même et dégénère en oppression.

    Jean XXIII, encyclique Pacem in terris, 11 avril 1963.

  • 4 fevrier : la Parole de Dieu

    c694aa09dbba5aded165b26900463aa3.jpgUne fois révélée, une fois prononcée dans notre histoire, elle(la Parole de Dieu) ne cesse d'y parler. Elle ne cesse pas non plus d'agir. Elle crée la dimension le plus profonde des actions humaines. Elle ne cesse de présenter des exigences à l'homme. Ces exigences appartiennent à la réalité même de l'image et de la ressemblance de Dieu qu'est l'homme. C'est Dieu, comme Créateur et Rédempteur, qui les présente à l'homme. Et, en même temps, les exigences de Dieu sont telles que l'homme doit se les présenter à lui-même. La conscience humaine doit les considérer comme siennes, si elle est droite et fidèle à la vérité.

    Jean-Paul II, Homélie à la Meinau(Strasbourg), 9 octobre 1988.

  • 24 janvier : le courage de couper

    2250602db5066a631c1de7176d0dfcb8.jpgQu'importe que l'oiseau soit retenu par un fil léger ou par une corde ? Le fil qui le retient a beau être léger, l'oiseau y reste attaché comme à la corde et, tant qu'il ne l'aura pas rompu, il ne pourra voler... Et cependant il suffirait d'un bon coup d'aile pour rompre le fil qui l'attachait.

    Saint Jean de la Croix, Montée du Carmel, 1, 11.

     

     

  • 5 decembre : l'examen de conscience

    (nous devons agir dans l'examen de conscience) comme les petits à l'école. Ils apprennent tout d'abord la forme des lettres ; ensuite ils commencent à distinguer les syllabes, et ainsi, peu à peu, finissent par d68b5c6918ced9671e1f7c066086855c.jpgapprendre à lire. Faisons de même, nous aussi. Divisons la vertu en parties, apprenons d'abord, par exemple, à ne pas parler mal, à ne pas renier, à ne pas médire ; puis, passant à une autre lettre, à n'envier personne, à ne pas être esclave de notre corps, à ne pas nous laisser emporter par la gourmandise, à ne pas être cruels, à ne pas être paresseux. Ensuite, passant de là à l'écriture spirituelle, étudions la continence, la mortification des sens, la chasteté, la justice, le mépris de la vaine gloire ; efforçons-nous d'être modestes, contrits de cœur. Enlaçant quelques vertus avec d'autres écrivons-les dans notre âme. Nous devons pratiquer cela dans notre propre maison : avec nos amis, avec notre femme, avec nos enfants.

    Saint Jean Chrysostome, Homélies sur l'Évangile de Matthieu11, 9.


  • 11 novembre : connaissance de soi

    7b48ec7b3318a7c199c9b629517116c1.jpg

    Et comme un voyageur qui arrive de loin

    Je découvre en intrus mon paysage humain.

    Supervielle, Le paysage humain.


  • 23 octobre : droits et devoirs de la conscience

    006e429e6af55df29b0c046bea97dc48.jpgLa conscience a des droits parce qu'elle a des devoirs. Mais à notre époque, dans une grande partie du public, les droits de la conscience et la liberté de conscience signifient précisément se passer de conscience, ne tenir aucun compte d'un Législateur et d'un Juge, ne pas vouloir se soumettre à des obligations qu'on ne voit pas.

    Newman, Certain Difficulties felt by Anglicans in Catholic Teaching, vol. II, "Lettre au Duc de Norfolk", 27 décembre 1874, Westminster, Md., 1969.

     

  • 22 octobre : l'interet pour le Christ

    2f5e2b2935bcc59326f8dff199e24c12.jpgLorsqu'on commence à s'intéresser au Christ, on n'en finit plus. Non seulement il reste toujours quelque chose à apprendre et à dire, mais il reste l'essentiel. Saint Jean termine précisément ainsi son Évangile (Jean 21, 25 : « Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses ; si on les rapportait en détail, je ne pense pas que le monde entier pourrait contenir les livres qu'il faudrait écrire »). La richesse de tout ce qui se rapporte au Christ, les profondeurs qu'il nous faut explorer et chercher à comprendre (...) ; la lumière, la foi, la joie, le désir qu'il engendre ; la réalité de l'expérience et de la vie qui nous viennent de lui, tout cela est si grand qu'il semble vraiment inconvenant, anti-scientifique, irrespectueux, de mettre fin à la réflexion qu'honnêtement exigent de nous sa venue dans le monde, sa présence dans l'histoire et la culture, et l'hypothèse, pour ne pas dire la vérité, du lien vital qui existe entre lui et notre conscience.

    Paul VI, Audience générale, 20 février 1974.

  • 20 octobre : la conscience

    La conscience, c'est comme une personne qu'on estime. Quand on la trompe une fois, on n'ose plus la regarder en face.

    Fernandel, dans La loi, c'est la loi.