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Dominique Le Tourneau - Page 97

  • 28 fevrier : le jugement final

    ce18010e5e5d567a35c01524fb022b7f.jpg    Il faut tenir qu'après la mort, pour tout ce qui touche à l'âme, l'homme entre en possession d'une espèce d'état immuable. Voilà pourquoi, en ce qui concerne la récompense de l'âme, il n'est pas nécessaire de repousser davantage le jugement. Mais puisqu'il y a encore certaines autres choses qui relèvent de l'homme qui se déroulent durant tout le cours du temps, et qui ne sauraient demeurer étrangères au jugement divin, il importe qu'elles soient de nouveau soumises au jugement à la fin du monde. En effet, bien que l'homme ne mérite ou ne démérite plus selon elles, ces réalités relèvent d'une certaine manière de sa récompense ou de sa peine. Il est donc nécessaire que tout cela soit apprécié dans un jugement final.

        Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique, III, q. 59, a. 5, ad 1.

  • 27 fevrier : la colere de Dieu

    adf3cc26eb00dd90b84eff971bc6f5c7.jpg    Quand saint Paul écrit aux Romains 1, 18 : « La colère de Dieu se manifeste du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent la vérité captive... », on pourra, on devra dire - en tenant compte bien sûr de ce que le mot colère est une métaphore, un anthropomorphisme - que la colèrede Dieu est identique à son amour. Mais on aura seulement commencé de mettre les choses au point. Il faudra franchir un pas de plus, pour dire que la colère de Dieu, c'est son amour méconnu, tandis que la bienveillance ou la grâce de Dieu, c'est son amour reconnu : sans quoi on n'aura fait que passer de l'anthropomorphisme à l'agnosticisme, du vide au vide.

     

        Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 62.

  • 26 fevrier : Marie et le Christ

                      
    78e4d6c4a681402508ac3eb8655fcc4e.jpg     Il y a des choses que le Christ ne comprend que si Sa Mère les lui dit à l'oreille.

     

     Paul Claudel, La Rose et le Rosaire, Fribourg-Paris, 1947, p. 76.

     

     

  • 25 fevrier : l'Amour de Dieu pour nous

    2108562e375d7f802b3ed7d64088dbb1.jpgQui, après votre Fils, s'intéresse comme vous au genre humain ? Qui, comme vous, nous protège sans cesse dans nos tribulations ? Qui nous délivre avec autant d'empressement des tentations qui nous assaillent ? Qui s'efforce autant que vous de supplier pour les pécheurs ? Qui prend leur défense pour les excuser dans les cas désespérés ?

    Saint Germain de Constantinople, Homilia in Sanctae Mariae zona.

     

     

  • 24 fevrier : corriger en tete-a-tete

    0109000bcaa3b59a5a2fbcfb2287b444.jpgSi tu découvres un défaut chez ton ami, corrige-le en tête à tête. S'il ne t'écoute pas, reprends-le ouvertement. Les corrections, en effet, font du bien et sont plus profitables qu'une amitié muette. Si ton ami se sent offensé, corrige-le pareillement ; insiste sans crainte, même si la saveur amère de la correction lui déplaît. Il est écrit au livre des Proverbes : « Les blessures d'un ami sont plus supportables que les baisers des adulateurs. »

    Saint Ambroise, De officiis ministrorum 3, 12, 127.

     

     

  • 23 fevrier : deux fins pour l'homme

    L'ineffable Providence de Dieu proposa à l'homme deux fins : la6003c4be934b131611e703d7926577c5.jpg béatitude de cette vie qui consiste dans l'exercice de sa vertu propre et qui est représentée par le paradis terrestre ; et la béatitude éternelle qui consiste à jour de la vue de Dieu, ce à quoi la vertu humaine ne peut s'élever si elle n'est pas aidée par la lumière divine, et qui est représentée par le paradis céleste. À ces deux béatitudes, comme à des fins diverses, il faut arriver par de moyens différents. Car à la première nous arrivons par les enseignements philosophiques, pourvu que nous les suivions en agissant suivant les vertus morales et intellectuelles. À la seconde par les enseignements spirituels qui dépassent la raison humaine, pourvu que nous les suivions en agissant suivant les vertus théologales, la foi, l'espérance et la charité.

    Dante, Monarchia3, 16.

     

     

  • 22 fevrier : la Croix et l'homme

    La Croix est le moyen le plus profond pour la divinité de se pencher sur l'homme et sur ce que l'homme - surtout dans les moments difficilesbfad44819b9fc1abcc03940c50d9ddbe.jpg et douloureux - appelle son malheureux destin. La croix est comme un toucher de l'amour éternel sur les blessures les plus douloureuses de l'existence terrestre de l'homme, et l'accomplissement jusqu'au bout du programme messianique (...). La croix du Christ nous fait comprendre que les racines les plus profondes du mal plongent dans le péché et dans la mort ; aussi devient-elle un signe eschatologique.

    Jean-Paul II, encyclique Dives in misericordia, 30 novembre 1980, n° 8.

     

     

  • 21 fevrier : le ciel

    Que me réserves-tu dans le ciel ? Qu'est-ce qui m'attend là-haut ?fe8498b44cf7f443058df7c7c81f2fb0.jpg La vie éternelle, l'incorruptibilité, la royauté avec le Christ, la société des anges. Là, plus de trouble, plus d'ignorance, plus de dangers, plus de tentations ; la vraie, la certaine, l'immuable sécurité ! Et loin de toi, qu'ai-je recherche sur la terre ? des richesses qui fuient, tombent, s'envolent ; qu'ai-je recherché ? l'or, cette terre au reflet jaune, l'argent, cette terre au pâle reflet ; l'honneur, fumée d'un instant ; voilà ce que j'ai recherché loin de toi sur la terre ! Et dire qu'en voyant cela aux mains des pécheurs, mes pieds chancelaient et j'étais sur le point de tomber ! Oh ! que Dieu est bon pour ceux qui ont le cœur droit.

    Saint Augustin, Sermon 19, 5.

     

  • 20 fevrier : les pauvres

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       La plus grande douleur des pauvres est que personne n'a besoin de
    leur amitié.

     
        Maurice Zundel, Itinéraire, Paris, 1947, p. 87.

  • 19 fevrier : le besoin d'evangeliser

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    L'Église a besoin de personnes qui participent pleinement à sa mission d'évangéliser la paix. Le monde a besoin de chrétiens convaincus, loyaux, fiers de leur foi et capables de s'engager dans leur famille et dans les milieux de vie pour montrer avec leurs œuvres que le Christ n'est pas mort en vain pour nous et que la force de sa Résurrection purifie et transforme notre vie.

    Jean-Paul II, Homélie à la caserne romaine de la Cecchignola, 2 avril 1989.