Je ne comprendrai jamais le choix de leurs épithètes :
un gentil milieu, une jolie fortune, une belle guerre, une sainte colère.
Gilbert Cesbron, « Le Calepin de l'Anglais », Ce siècle appelle au secours.
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Je ne comprendrai jamais le choix de leurs épithètes :
un gentil milieu, une jolie fortune, une belle guerre, une sainte colère.
Gilbert Cesbron, « Le Calepin de l'Anglais », Ce siècle appelle au secours.
Celui qui fait sa prière, Notre père qui êtes aux cieux, pose entre lui et moi
Une barrière infranchissable à ma colère.
Et peut s'abandonner au sommeil de la nuit.
Péguy, Le Mystère des Saints Innocents.
Quand saint Paul écrit aux Romains 1, 18 : « La colère de Dieu se manifeste du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent la vérité captive... », on pourra, on devra dire - en tenant compte bien sûr de ce que le mot colère est une métaphore, un anthropomorphisme - que la colèrede Dieu est identique à son amour. Mais on aura seulement commencé de mettre les choses au point. Il faudra franchir un pas de plus, pour dire que la colère de Dieu, c'est son amour méconnu, tandis que la bienveillance ou la grâce de Dieu, c'est son amour reconnu : sans quoi on n'aura fait que passer de l'anthropomorphisme à l'agnosticisme, du vide au vide.
Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 62.