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concile vatican ii

  • L'Église et le bien des hommes

    L'Église et le bien des hommes


    28.Chartres.cathedrale.vueaerienne.jpgL'Église ne peut être arrêtée par personne. Le bien temporel et le bien éternel de l'homme l'exigent. L'Église, par respect du Christ et en raison de ce mystère qui constitue la vie de l'Église elle-même, ne peut demeurer insensible à tout ce qui sert au vrai bien de l'homme, comme elle ne peut demeurer indifférente à ce qui le menace. Le Concile Vatican II, en divers passages de ses documents, a exprimé cette sollicitude fondamentale de l'Église, afin que la vie en ce monde soit « plus conforme à l'éminente dignité de l'homme » à tous points de vue, pour la rendre «t oujours plus humaine ». Cette sollicitude est celle du Christ lui-même, le bon Pasteur de tous les hommes.


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 13.

     

  • L'importance particulière de l'homme

    L'importance particulière de l'homme

     

    06.Luceram.CrecheduMusee.jpg« L'homme est la seule créature sur terre que Dieu ait voulue pour elle-même » (Concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes,Jésus-Christ et dont devient participant chacun des quatre milliards d'hommes vivant sur notre planète, dès l'instant de sa conception près du coeur de sa mère. n° 24). L'homme, tel qu'il est « voulu » par Dieu, « choisi » par Lui de toute éternité, appelé, destiné à la grâce et à la gloire : voilà ce qu'est « tout » homme, l'homme « le plus concret », « le plus réel » ; c'est cela, l'homme dans toute la plénitude du mystère dont il est devenu participant en


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 13.

     

     

  • La grandeur du baptisé

    Assise.FresqueGiotto.Detail.jpgLe concile Vatican II affirme des baptisés que « la grandeur de leur condition doit être rapportée non à leurs mérites, mais à une grâce spéciale du Christ ; s’ils n’y correspondent pas par la pensée, la parole et l’action, ce n’est pas le salut qu’elle leur vaudra, mais un plus sévère jugement ».

    Concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 14.

  • L'Église qui se prépare

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    il est certain que l'Eglise du nouvel Avent, l'Eglise qui se prépare continuellement à la nouvelle venue du Seigneur, doit être l'Eglise de l'Eucharistie et de la Pénitence. C'est seulement sous cet angle spirituel de sa vitalité et de son activité qu'elle est l'Eglise de la mission divine, l'Eglise in statu missionis, en état de mission, telle que le Concile Vatican II nous en a révélé le visage.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 20.

  • La liberté de conscience

     

    132 Mont Aiguille-13.JPGLe Concile Vatican II répond à ceux qui ont le souci de protéger la liberté de conscience : « La personne humaine a droit à la liberté religieuse. (...) Tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu’en matière religieuse nul ne soit forcé d’agir contre sa conscience ni empêché d’agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d’autres. »

    Concile Vatican II, déclaration Dignitatis humanæ, n° 2

  • Chercher la vérité est un devoir

    38.Vizille.Musee.ThomasBouquerotdeVoligny.DeputedelaNievreauConseildesAnciens1798-1799.jpgEn vertu de leur dignité, tous les hommes, parce qu’ils sont des personnes, c’est-à-dire doués de raison et de volonté libre, et, par suite, pourvus d’une responsabilité personnelle, sont pressés, par leur nature même, et tenus, par obligation morale, à chercher la vérité, tout d’abord celle qui concerne la religion. Ils sont tenus aussi à adhérer à la vérité dès qu’ils la connaissent et à régler toute leur vie selon les exigences de cette vérité.

    Concile Vatican II, déclaration Dignitatis humanæ, n° 2.

  • 4 mars : les laics et la sanctifiation du monde

    491937652.jpgLe rôle des laïcs dans la sanctification du monde

    Aux laïcs reviennent en propre, quoique non exclusivement, les professions et les activités séculières. Lorsqu'ils agissent, soit individuellement, soit collectivement, comme citoyens du monde, ils auront donc à cœur, non seulement de respecter les lois propres à chaque discipline, mais d'y acquérir une véritable compétence. Ils aimeront collaborer avec ceux qui poursuivent les mêmes objectifs qu'eux. Conscients des exigences de leur foi et nourris de sa force, qu'ils n'hésitent pas, au moment opportun, à prendre de nouvelles initiatives et à en assurer la réalisation. C'est à leur conscience, préalablement formée, qu'il revient d'inscrire la loi divine dans la cité terrestre. Qu'ils attendent des prêtres lumières et forces spirituelles. Qu'ils ne pensent pas pour autant que leurs pasteurs aient une compétence telle qu'ils puissent leur fournir une solution concrète et immédiate à tout problème, même grave, qui se présente à eux, ou que telle soit leur mission. Mais plutôt, éclairés par la sagesse chrétienne, prêtant fidèlement attention à l'enseignement du Magistère, qu'ils prennent eux-mêmes leurs responsabilités (cf. Concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, chap. 1, n° 8). Concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes sur l'Église dans le monde et dans ce temps, n° 43.

  • 23 novembre : Marie toute sainte

        Cette « sainteté éclatante absolument unique » dont elle (la Sainte Vierge) est « enrichie dès le premier instant de sa conception » (concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen Gentium, n° 56) lui vient tout entière du Christ : elle est « rachetée de façon éminente en considération des mérites de son Fils » (Ibid., n° 53). Plus que toute autre personne créée, le Père l’a « bénie par toutes 26c8216adb46ffac27b500b61d8e7ea8.jpgsortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ » (Éphésiens 1, 3). Il l’a « élue en Lui, dès avant la fondation du monde, pour être sainte et immaculée en sa présence, dans l’amour » (cf. Éphésiens 1, 4). Les Pères de la tradition orientale appellent la Mère de Dieu « la Toute Sainte » (Panaghia), ils la célèbrent comme « indemne de toute tache de péché, ayant été pétrie par l’Esprit Saint, et formée comme une nouvelle créature » (Lumen Gentium, n° 56). Par la grâce de Dieu, Marie est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie.

    Catéchisme de l'Église catholique, nos492-493.