UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

agnosticisme

  • Le rejet de Dieu

    Il peut y avoir des personnes qui ont détruit totalement en elles le désir de la vérité et la disponibilité à l'amour. Des personnes en qui tout est devenu mensonge; des personnes qui ont vécu pour la haine et qui en elles-mêmes ont piétiné l'amour. C'est une perspective terrible, mais certains personnages de notre histoire laissent entrevoir de façon effroyable des profils de ce genre. Dans de semblables individus, il n'y aurait plus rien de remédiable et la destruction du bien serait irrévocable: c'est cela qu'on indique par le mot « enfer ». (...). Chez la plupart des hommes (...) demeure présente au plus profond de leur être une ultime ouverture intérieure pour la vérité, pour l'amour, pour Dieu. Mais, dans les choix concrets de vie, elle est recouverte depuis toujours de nouveaux compromis avec le mal - beaucoup de saleté recouvre la pureté, dont cependant la soif demeure et qui, malgré cela, émerge toujours de nouveau de toute la bassesse et demeure présente dans l'âme.

    Benoît XVI, encyclique Spe salvi, n° 45-46.

     

  • 27 fevrier : la colere de Dieu

    adf3cc26eb00dd90b84eff971bc6f5c7.jpg    Quand saint Paul écrit aux Romains 1, 18 : « La colère de Dieu se manifeste du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent la vérité captive... », on pourra, on devra dire - en tenant compte bien sûr de ce que le mot colère est une métaphore, un anthropomorphisme - que la colèrede Dieu est identique à son amour. Mais on aura seulement commencé de mettre les choses au point. Il faudra franchir un pas de plus, pour dire que la colère de Dieu, c'est son amour méconnu, tandis que la bienveillance ou la grâce de Dieu, c'est son amour reconnu : sans quoi on n'aura fait que passer de l'anthropomorphisme à l'agnosticisme, du vide au vide.

     

        Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 62.