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correction fraternelle

  • Correction fraternelle

    Tu vois, par exemple, un frère courir au théâtre ? Empêche-le, avertis-le, montre-toi attristé si le zèle de la maison de Dieu te dévore. Tu en vois courir d'autres qui veulent s'enivrer, et qui veulent faire jusque dans les lieux saints ce qui n'est permis nulle part ? Empêche ceux que tu peux empêcher, retiens ceux que tu peux retenir, effraye ceux que tu peux effrayer, gagne en les flattant ceux que tu peux ainsi gagner, mais, du moins, n'en prend pas ton parti. C'est un ami ? Reprends-le avec douceur. C'est ta femme ? Arrête-la avec toute la fermeté. C'est ta servante ? Emploie même les coups pour la retenir. Fais tout ce que tu peux selon ta situation, et tu as accompli la parole : « Le zèle de ta maison me dévore. »

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 10, 9, p. 571.

  • 24 fevrier : corriger en tete-a-tete

    0109000bcaa3b59a5a2fbcfb2287b444.jpgSi tu découvres un défaut chez ton ami, corrige-le en tête à tête. S'il ne t'écoute pas, reprends-le ouvertement. Les corrections, en effet, font du bien et sont plus profitables qu'une amitié muette. Si ton ami se sent offensé, corrige-le pareillement ; insiste sans crainte, même si la saveur amère de la correction lui déplaît. Il est écrit au livre des Proverbes : « Les blessures d'un ami sont plus supportables que les baisers des adulateurs. »

    Saint Ambroise, De officiis ministrorum 3, 12, 127.

     

     

  • 18 decembre : corriger dans la charite

    Que nos corrections soient inspirées par l'amour ; qu'elles aient 155aff103f67c8af5ee0d031a23c2a01.gifpour principe, non le désir de nuire au prochain, mais le zèle sincère de son amendement. Tenez-vous dans ces dispositions et vous obéirez parfaitement aux recommandations qui nous sont faites aujourd'hui : « si ton frère a péché contre toi, reprends-le entre toi et lui seul. » Pourquoi le reprendre ? Parce que tu serais ému des torts qu'il a eux envers toi ? Non ; si c'est l'amour propre qui inspire ta correction, tu n'obéis pas au précepte du Seigneur ; mais si c'est l'amour fraternel, tu es fidèle à l'esprit du Maître. Considère bien ses paroles et tu reconnaîtras quel motif doit te faire agir, si c'est l'amour propre ou l'amour du prochain. « S'il t'écoute, dit-il, tu as gagné ton frère. » Donc, ce que tu fais, c'est pour son bien, avec l'intention de le gagner. Si, pour le gagner, ta réprimande est nécessaire, c'est donc qu'il aurait péri sans elle.

    Saint Augustin, Sermon 82, 4.