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Dominique Le Tourneau - Page 96

  • 9 mars : etre vigilant

    La vigilance doit être de tous les instants, et l'âme ne doit jamais perdre de vue les valeurs spirituelles ; sinon, éludant les difficultés et vautrée dans ses pensées sans consistance, comme sur une molle litière, elle va s'amollir et se prostituer dès l'arrivée du démoniaque séducteur. Il faut être constamment sur le pied de guerre, pour engager le combat contre l'Adversaire ; notre défiance doit sans relâche prévoir ses manœuvres occultes.

    Saint Grégoire le Grand, Moralia20, 3.

  • 8 mars : etre fier

    1704190209.JPGL'important n'est pas d'accélérer ou de retarder le cours des choses, car quel qu'en soit le cours, elles n'écrasent jamais que leurs esclaves : c'est d'aider à maintenir debout un petit nombre d'hommes capables de fierté.

     
    G. Bernanos, Les enfants humiliés. Journal 1939-1940, Paris, 1949, p. 41.



  • 7 mars : terreur ?

    1586687743.jpgDescendre en soi-même est la plus grande terreur de l'homme.

     
    Charles Péguy, Clio.

  • 6 mars : le poids de la priere

    1872029099.JPGCelui qui fait sa prière, Notre père qui êtes aux cieux, pose entre lui et moi

    Une barrière infranchissable à ma colère.

    Et peut s'abandonner au sommeil de la nuit.

    Péguy, Le Mystère des Saints Innocents.

     

  • 5 mars : adorer Dieu

    1654986507.jpgNemo autem illam carnem manducat, nisi prius adoraverit ;... peccemus non adorando – Que personne ne mange cette chair sans d'abord l'adorer ;... nous pécherions si nous ne l'adorions pas » (saint Augustin, Enarrationes in Psalmos 98, 9) ».

    Benoît XVI, exhortation apostolique Sacramentum caritatis, n° 66.

  • 4 mars : les laics et la sanctifiation du monde

    491937652.jpgLe rôle des laïcs dans la sanctification du monde

    Aux laïcs reviennent en propre, quoique non exclusivement, les professions et les activités séculières. Lorsqu'ils agissent, soit individuellement, soit collectivement, comme citoyens du monde, ils auront donc à cœur, non seulement de respecter les lois propres à chaque discipline, mais d'y acquérir une véritable compétence. Ils aimeront collaborer avec ceux qui poursuivent les mêmes objectifs qu'eux. Conscients des exigences de leur foi et nourris de sa force, qu'ils n'hésitent pas, au moment opportun, à prendre de nouvelles initiatives et à en assurer la réalisation. C'est à leur conscience, préalablement formée, qu'il revient d'inscrire la loi divine dans la cité terrestre. Qu'ils attendent des prêtres lumières et forces spirituelles. Qu'ils ne pensent pas pour autant que leurs pasteurs aient une compétence telle qu'ils puissent leur fournir une solution concrète et immédiate à tout problème, même grave, qui se présente à eux, ou que telle soit leur mission. Mais plutôt, éclairés par la sagesse chrétienne, prêtant fidèlement attention à l'enseignement du Magistère, qu'ils prennent eux-mêmes leurs responsabilités (cf. Concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, chap. 1, n° 8). Concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes sur l'Église dans le monde et dans ce temps, n° 43.

  • 3 mars : le besoin de joie

    1184748680.jpgL'homme est le seul animal qui avait un besoin vital de la joie spontanée. La joie protège : le bouclier contre l'absurde est fait d'une sorte de joie spontanée de vivre. La joie conforte : celle de vivre a une force qu'aucun bouillonnement ne traduira jamais. La joie stimule : elle est le vrai mobile qui anime le médecin. La joie illumine l'homme qui admire. La joie récompense même celui qui se bat pour une victoire qu'il croit presque impossible.

    Cardinal Albert Decourtray, Discours de réception à l'Académie Française (au siège du Prof. Hamburger), 19 mars 1994.

     

  • 2 mars : Dieu nous voit

    Que tu le veuilles ou non, il te voit ; où irais-tu pour te dérober à ses yeux ? Si tu montes au ciel, il y est ; si tu descends dans les lieux souterrains, tu l'y rencontres. Dans ta répugnance à quitter ta mauvaise vie, tu fais effort pour t'imaginer que Dieu ne te voit pas. Tu entreprends là une chose difficile ! Tu veux donc en arriver à croire que tu échappes à ses regards, pour continuer chaque jour à mal faire !

    1517855240.jpgSaint Augustin, Sermon 69, 3.

  • 1er mars : poursuivre sa route

    f942ae3a7f0cd02f78194de354e20f4e.jpgJe cours encore, j'avance encore, je suis encore sur le chemin, je fais encore des efforts, je ne suis pas encore arrivé. Alors, si tu marches, si tu fais des efforts, si tu as l'avenir présent à l'esprit, oublie le passé, ne tourne pas ton regard vers cela, de peur que tu restes au point où tu te regardes à nouveau. Si tu dis : ça suffit ! tu es perdu.

    Saint Augustin, Sermon 169, 18.

     

     

  • 29 fevrier :

    d29e3ee61e0c731d1153cf3e8f049052.jpeg     Puisque cette année présente la particularité d'un mois de février avec 29 jours, voici une particularité, rapportée par mon grand-père à propos des femmes d'une tribu Touareg :

        "La suprême élégance pour les femmes de haute lignée est d'avoir le plus d'embonpoint possible ; pour l'acquérir on leur donne une nourriture appropriée, c'est ainsi qu'elles se gavent de vingt à trente litres de lait par jour, toute leur peau en est distendue, celle du ventre retombe comme un tablier, elles se déforment jusqu'à devenir de véritables monstres adipeux et à se transformer en épouvantail ! Comment s'expliquer cette mode alors que les hommes tiennent à garder une silhouette fine et élancée ? Sans doute veulent-elles ainsi faire l'étalage de leur richesse en montrant qu'ils ont les moyens de suralimenter leurs compagnes. En fait, la graisse, luxe suprême chez eux, serait comme les colliers de perles ou les rivières de diamants dont se parent les femmes fortunées de nos pays."

        A. Laibe, Un officier au pays des hommes voilés (notes de route 1908-1912), Paris, Mémoires d'Hommes, 2007, p. 153.