Si quelqu'un me dit : « J'ai prié déjà une fois, deux fois, trois fois, dix fois, vingt fois, et je n'ai rien reçu », je lui réponds : « Ne t'arrêtes pas, mon frère, jusqu'à ce que tu aies reçu » ; la fin de la demande est le don reçu. Arrête quand tu auras reçu ; mieux encore, n'arrêtes même pas alors, persévère encore. Si tu ne reçois pas, demande pour que tu reçoives ; lorsque tu as reçu, rends grâce d'avoir reçu.
Saint Jean Chrysostome, In dim. chan. hom.10.
Commentaires
ce texte est si beau... il redonne envie de persévérer dans la prière...
Mais est-on sûrs de vraiment avoir ce que l'on demande ? Mettons que ce que nou demandons ne soit pas bien, Dieu ne peut pas nous le donner... et si nous croyons que cela est bon nous risquons de continuer à prier longtemps et pour rien...
comment savoir si oui ou non ce que nous demandons est susceptible d'être exaucés pour ne pas s'ostiner dans la "mauvaise" prière ?
Vous avez raison. Il y a un autre texte sur la prière aujourd'hui sur mon autre blog dont l'adresse figure en haut à gauche de celui-ci.
D'autres viendront par la suite.
N'oublions pas "tout est possible à celui qui croit".
« Ne t'arrêtes pas, mon frère, jusqu'à ce que tu aies reçu » ; la fin de la demande est le don reçu. Arrête quand tu auras reçu ; mieux encore, n'arrêtes même pas alors, persévère encore.
Oui! Oui! Oui!
Mais de grâce ne t'arrête pas....
N'arrête pas alors...
Ces "arrêtes" me sont restées en travers de la gorge!!!
@ Mathilde
Saint Jean Chrysostome ne met pas de complément après demande... peut-être n'est-ce pas à nous de préciser ce dont nous avons besoin, mais seulement de demander au Père de nous donner ce dont Lui sait que nous avons besoin...
@ Pierre-Marie
C'est peut-être pour ça que ces arêtes sont au pluriel...
Il n'y a pas de complément, car c'est une invitation à demander, en géénral, et plus particulièrement, ce dont nous avons besoin à chaque instant, pour nous ou pour les autres.
Merci de votre commentaire.