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Saint Josémaria

  • A l'école de saint Joseph. Les secrets du père idéal

    Voir le texte de cette conférence sur mon autre blog.

  • A méditer

    "Il ne serait pas difficile de trouver maintenant des exemples de cette curiosité agressive qui conduit à fouiller de façon morbide la vie privée d’autrui. Le moindre sens de la justice exige que, même lorsqu’on enquête sur un délit présumé, on procède avec prudence et modération, sans prendre pour certain ce qui n’est que possible. On comprend aisément ce qu’il y a de pervers dans cette curiosité malsaine qui cherche à mettre à nu des conduites non seulement irréprochables, mais même très honorables.

    Face à ces soupçonneurs professionnels, qui semblent vouloir organiser une exploitation de l’intimité d’autrui, il faut défendre la dignité de chaque personne, ainsi que son droit au silence. Tous les hommes honnêtes, chrétiens ou non, se rejoignent sur ce point, parce qu’il s’agit de défendre une valeur commune à tous: le droit légitime d’être soi-même, de ne pas s’exhiber, de vivre avec pudeur ses joies, ses peines et ses douleurs intimes. Et surtout de faire le bien sans se donner en spectacle, d’aider par pur amour ceux qui en ont besoin sans être obligés de publier ce qu’ils font pour les autres ni, moins encore, d’étaler l’intimité de leur âme sous les yeux indiscrets et malveillants de ceux qui n’entendent rien et ne désirent rien entendre de la vie intérieure, sinon pour s’en moquer de façon éhontée"

     

    saint Josémaria, homélie "Le respect chrétien de la personne et sa liberté", Quand le Christ passe, n° 69. .

  • Bx Alvaro

    Le numéro de novembre 2016 de

    Parole et prière

    publié par les éditions Artège

    invite à prier un mois avec le bienheureux Alvaro del Portillo, béatifié à Madrid, le 27 septembre 2014. Le bienheureux est un des artisans du concile Vatican II. Il a reçu de nombreuses charges des papes, de Pie XII à Jean-Paul II. En 1935, il rencontre à Madrid saint Josémaria, le fondateur de l'Opus Dei, dont il deviendra le proche collaborateur en 1939, puis le premier successeur en 1975.

  • Saint de l'ordinaire

    Josémaria, le saint de l'ordinaire. Un homme vaillant en quête de Dieu.

    Publié par les Editions Le Laurier.

    Traduction française du livre de la journaliste Pilar Urbano. 

    Connaître la façon dont l'Opus Dei est né, le sens de la vie chez saint Josémaria, sa vision nuptiale de la mort, son approche du temps, l'immense respect dont il entourait chaque âme, son sens de l'humour, son amour de l'Eglise, oeuvrera pour le ressourcement de al vie chrétienne en nous. elle s'en trouvera revigorée dans chacune des manifestations de leur vie familiale, professionnelle, sociale et religieuse.

    Le "saint de la vie ordinaire" est une expression employée par saint Jean-Paul II dans son homélie pour la canonisation du fondateur de l'Opus Dei.

  • Simplicité

    Cette emphase et cet air guindé te vont mal : on voit qu’ils sont empruntés. — Tâche au moins de ne les employer ni avec Dieu, ni avec ton directeur de conscience, ni avec tes frères : il y aura alors, entre eux et toi, une barrière en moins.

    Saint Josémaria, Chemin, n° 47.

  • Encore sur le silence

    Ce symbole [le silence] a également un aspect subjectif : le sujet qui cherche à connaître Dieu se trouve face à une connaissance située au-delà de toute connaissance humaine et des conditions spatio-temporelles ; alors, l’expérience mystique aura comme caractéristique essentielle d’indivision de l’âme et de ses facultés, l’unification parfaite au-delà du temps et de l’espace.

    Ce besoin de silence dans la recherche de l’union avec Dieu apparaît non seulement chez Denys, mais semble être une constante de la mystique de tous les temps… ainsi dans notre siècle, le bienheureux Josémaria Escriva de Balaguer se rapproche de Denys dans un passage chargé de symbolisme, où il affirme, en parlant de l’union avec Dieu : « Nous avons couru ‘comme le cerf, qui languit après l’eau vive’ (Ps 42, 2) ; assoiffés, secs, la bouche en feu. Nous voulons boire à cette source d’eau vive. Sans rien faire d’extraordinaire, nous évoluons tout au long du jour dans cette abondante et limpide source aux eaux fraîches qui jaillissent jusqu’à la vie éternelle (cf. Jn 4, 14). Les mots deviennent inutiles, parce que la langue n’arrive pas à s’exprimer. Alors le raisonnement se tait. On ne discourt plus : on se regarde ! Et l’âme se met encore une fois à chanter un chant nouveau, parce qu’elle se sent et se sait aussi sous le regard aimant de Dieu, à tout instant » (Amis de Dieu, n° 305).

    Le mouvement de ce texte ressemble beaucoup à la voie suivie par Denys : le bienheureux Escriva, parlant du désir de Dieu, symbolisé par le feu, rappelle nécessairement l’eau pour s’apaiser, parvient au besoin du silence intérieur ; il faut faire taire le raisonnement pour parvenir à l’union, au regard qui mène nécessairement à la louange divine.

    A. Léon, Le Langage symbolique chez Denys l’Aréopagite : une voie vers la connaissance de Dieu, Rome, 1997, p. 261).

  • Le 1er janvier

    L’année liturgique apparaît jalonnée de fêtes en l’honneur de Sainte Marie. Le fondement de ce culte se trouve dans la Maternité divine de Notre Dame, origine de la plénitude de dons de nature et de grâce dont la très Sainte Trinité l’a embellie. Celui qui aurait peur que le culte à la Très Sainte vierge puisse diminuer l’adoration due à Dieu ferait preuve d’une formation chrétienne bien pauvre, et de peu d’amour filial. Notre Mère, modèle d’humilité, a chanté : Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent (Luc 1, 48-50).

    Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 291.

  • Contemplation

    Si nous somme en état de grâce, l’Esprit Saint est au milieu de notre âme, et donne un caractère surnaturel à toutes nos actions. Et, avec l’Esprit Saint, se trouvent le Père et le Fils : la Trinité Bienheureuse, qui est un seul Dieu. Nous sommes le temple de la Trinité, et nous pouvons parler avec Dieu simplement, sans rien faire de bizarre, en nous plaçant au-dessus de nous-mêmes, en nous foulant nous-mêmes aux pieds, comme l’on foule le raisin dans le pressoir, parce que nous ne sommes rien. Nous nous mettons là, au fond de notre âme, pour lui raconter ce qui nous arrive : en demandant, en adorant, en expiant, en aimant. […] en le traitant de cette façon, avec intimité, tu parviendras à être un bon enfant de Dieu et un grand ami à lui : dans la rue, sur la place, dans tes affaires, dans ta profession, dans ta vie ordinaire.

     

     

    Notes de la prédication, dans E. Burckhart-J. López, Vida cotidiana y santidad en la enseñanza de San Josemaría. Estudio de teología espiritual, Madrid, Rialp, 2011, vol. 1, p. 312.

  • Miséricorde divine

    L’amour du Christ est un « amour miséricordieux », un amour pénétré de la miséricorde du Père qui pardonne les péchés et les misères de ses enfants. De même l’amour d’un enfant de dieu doit être un amour miséricordieux : un amour qui veut réparer auprès de Dieu les offenses des hommes et un amour qui sait pardonner aux autres, un amour rempli de la miséricorde divine qui ne rejette pas celui qui pèche mais qui réagit aux offenses par la surabondance du don de soi.

     

     

    E. Burckhart-J. López, Vida cotidiana y santidad en la enseñanza de San Josemaría. Estudio de teología espiritual, Madrid, Rialp, 2011, vol. 1, p. 285.

  • Les petites choses

    Quand saint Josémaria parle de l’importance des « petites choses », il se réfère parfois à « des petites choses spirituelles » qui sont des actes uniquement intérieurs, même si elles se réalisent à l‘occasion d’activités extérieures (par exemple, dire une oraison jaculatoire en ouvrant une porte, ou renouveler dans son cœur l’offrande du travail à Dieu) ; d’autres  fois, en revanche, il pense à « de petites choses matérielles » : des actes qui ont pour objet quelque chose d’extérieur qui contribue à améliorer objectivement l’état des choses autour de nous, même si c’est à une degré minime (par exemple, remédier à une imperfection, afin de servir les autres par amour de Dieu).

     

     

    E. Burckhart-J. López, Vida cotidiana y santidad en la enseñanza de San Josemaría. Estudio de teología espiritual, Madrid, Rialp, 2011, vol. 1, p. 295-296.