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Jésus-Christ - Page 8

  • 15 novembre : l'Amour

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    Seigneur, je Te demande un présent : l'Amour..., un Amour qui me purifie - et un autre cadeau encore : que je me connaisse, afin de me remplir d'humilité.

     

    Saint Josémaria, Forge, n° 185.

  • 8 novembre : le joug de la liberte

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    Tu entends en toi une voix : « Qu’il est pesant ce joug dont tu t’es chargé librement ! » ... C’est la voix du diable, le fardeau... de ton orgueil.

    Demande l’humilité au Seigneur, et toi aussi tu comprendras ces paroles de Jésus :

    Iugum enim meum suave est, et onus meum leve (Mt 11, 30),que j’aime à traduire librement ainsi :

    mon joug est la liberté, mon joug est l’amour, mon joug est l’unité, mon joug est la vie, mon joug est l’efficacité.

     

    Saint Josémaria, Chemin de Croix, 2ème station.

     

     

  • 6 novembe : les ames du purgatoire

    e00e1ec9553980ef16599fc2566e26e9.jpgÔ mon Dieu, en union avec les mérites de Jésus et de Marie, je vous offre pour les âmes du purgatoire toutes mes œuvres satisfactoires ainsi que celles qui me seront appliquées par d'autres durant ma vie, à ma mort et après ma mort.

    Saint Alphonse de Liguori, Maximes éternelles.

     

     

  • 4 novembre : le sens du prenom chretien

    Aujourd'hui, jour de la fête de saint Charles, je réfléchis à l'importance qu'a le baptême où j'ai reçu 1f18a7bb4737c882c8805284c057b47b.jpgson propre nom. Comme l'a écrit saint Paul, "baptisés dans le Christ, c'est dans sa mort que nous avons tous été baptisés" pour participer de cette manière à sa résurrection. "Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle. Car si c'est un même être avec me Christ que nous sommes devenus par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable" (Romains 6, 4-5).

    Grâce au baptême, nous obtenons tous la participationsacramentelle à cette Vie qui - méritée par la Croix - a été révélée dans la résurrection de notre Seigneur et Rédempteur. En même temps, nous enracinant avec tout notre être humain dans le mystère du Christ, nous sommes en lui pour la première fois consacrés au Père. S'accomplit alors en nous le premier et fondamental acte de consécrationpar lequel le Père accepte l'homme comme fils adoptif : l'homme est donné à Dieu pour que dans cette filiation adoptive il accomplisse sa volonté et devienne de manière toujours plus consciente partie de son Royaume. Par le sacrement du baptême commence en nous le "sacerdoce royal" par lequel nous participons à la mission même du Christ, Prêtre, Prophète et Roi.

    Le saint dont le nom nous a été donné au baptême doit nous rendre sans cesse conscients de cette filiation qui est devenue notre part. Il doit même soutenir et aider chacun à façonner toute sa vie à la mesure de ce qu'il est devenu par l'œuvre du Christ : par sa mort et sa résurrection. Voilà le rôle que saint Charles a accompli dans ma vie et dans la vie de tous ceux qui portent ce nom.

    Jean-Paul II, Audience générale, 4 novembre 1981.

  • 1er novembre : devenir chretien

    Devenir chrétien, ce n'est pas adopter la religion du Christ, c'est devenir frère du Christ. Devenir chrétien, ce n'est pas entrer dans une religion, c'est être appelé par Dieu, qu'aucun homme n'a jamais vu, du même nom dont il appelle son F39def1f3cf1c8e1ef12f52958c9fce85.jpgils unique, pour faire de nous ses fils. C'est naître ainsi, non pas d'un vouloir d'homme, non pas du sang ni de la chair, mais naître de Dieu comme le Fils naît de Dieu et naît dans la chair pour manifester le mystère de Dieu Devenir chrétien, ce n'est pas adopter la religion du Christ, c'est devenir le Christ.

    Jean-Marie Lustiger, Sermons d'un curé de Paris, Paris, 1978, p. 155.



  • 31 octobre : la fraternite

    34de86ac1acb9d6ea1c58a6a8a21240b.jpgQuand vous voyez l'un de vos frères tomber dans de telles transgressions, vous estimez que la catastrophe vous est étrangère, non personnelle, et, contre ceux qui vous blâment, vous pensez vous justifier en disant : « Que m'importe-t-il, en effet ? Qu'y a-t-il de commun entre lui et moi ? », et en proférant des paroles de la pire misanthropie et de la même nature, ou plutôt - s'il faut parler de participation de la même nature - ayant une seule tête, le Christ tu oses dire qu'il n'y a rien entre toi et tes membres ? Comment alors confesses-tu que le Christ est la tête de l'Église , Car la tête, par nature, oint tous les membres et les attire et les lie à elle-même rigoureusement. Si tu n'as rien de commun avec ton membre, rien de commun avec ton frère, tu n'as pas pour tête le Christ.

    Saint Jean Chrysostome, Discours contre les Juifs, 1.

  • 26 octobre : Louis Massignon

    dce300e92b492095fdfd6bd2e1673632.jpgChose curieuse, le motif de sa conversion (de Louis Massignon) a été l'étude de la vie d'un musulman, qui, vers l'an mille, fut brûlé pour être allé à la foi catholique. De ses cendres aux plis d'un vieux manuscrit est sorti cette jeune rose. Je reçois de lui des lettres de saint qui me font tant de joie. Vous ne savez ce que c'est que d'aimer le Christ et de le voir constamment, dans chaque livre, dans chaque journal que l'on reçoit, insulté, raillé, ou hypocritement loué. Comme on aime ces quelques âmes fraternelles qui aiment encore cet abandonné (le Christ).

    Lettre de Paul Claudel à Jacques Rivière, citée dans Louis Chaigne, Vie et œuvres d'écrivains, Paris, p. 56-57.

     

  • 22 octobre : l'interet pour le Christ

    2f5e2b2935bcc59326f8dff199e24c12.jpgLorsqu'on commence à s'intéresser au Christ, on n'en finit plus. Non seulement il reste toujours quelque chose à apprendre et à dire, mais il reste l'essentiel. Saint Jean termine précisément ainsi son Évangile (Jean 21, 25 : « Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses ; si on les rapportait en détail, je ne pense pas que le monde entier pourrait contenir les livres qu'il faudrait écrire »). La richesse de tout ce qui se rapporte au Christ, les profondeurs qu'il nous faut explorer et chercher à comprendre (...) ; la lumière, la foi, la joie, le désir qu'il engendre ; la réalité de l'expérience et de la vie qui nous viennent de lui, tout cela est si grand qu'il semble vraiment inconvenant, anti-scientifique, irrespectueux, de mettre fin à la réflexion qu'honnêtement exigent de nous sa venue dans le monde, sa présence dans l'histoire et la culture, et l'hypothèse, pour ne pas dire la vérité, du lien vital qui existe entre lui et notre conscience.

    Paul VI, Audience générale, 20 février 1974.

  • 21 octobre : accueillir le Seigneur

    c6c3d26a94ee5f0c4c7456f6d2adb82e.jpg« Si, selon la chair, la mère du Christ est une, selon la foi, toutes les âmes engendrent le Christ ; chacune, en effet, accueille en elle le Verbe de Dieu » (saint Ambroise, Discours sur l'Évangile de saint Luc 2, 26-27). Ainsi le saint docteur, interprétant la parole de la Madone elle-même, nous invite à faire en sorte que dans notre âme et dans notre vie, le Seigneur trouve une demeure. Nous ne devons pas seulement le porter dans le cœur, mais nous devons l'apporter au monde, afin que nous aussi nous puissions engendrer le Christ pour notre temps.

    Benoît XVI, Angélus, 15 février 2006.

     

  • 18 octobre : comment aimer le Christ

    5d5e500f908d66aa6de9a60b838b38d5.jpgJésus-Christ n'a fait autre chose qu'apprendre aux hommes qu'ils s'aimaient eux-mêmes, qu'ils étaient esclaves, aveugles, malades, malheureux et pécheurs ; qu'il fallait qu'il les délivrât, éclairât, béatifiât et guérît ; que cela se ferait en se haïssant soi-même, et en le suivant par la misère et la mort de la croix.

    Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg, 545.