Trouver Marie, c'est trouver tous les biens, car elle aime qui l'aime ; bien plus, elle sert qui la sert.
Idiota, Contemplationes de B.V., prœmium. Cité par saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, 1, 3.
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Trouver Marie, c'est trouver tous les biens, car elle aime qui l'aime ; bien plus, elle sert qui la sert.
Idiota, Contemplationes de B.V., prœmium. Cité par saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, 1, 3.
(Ernest, un moine anglais connu pour sa grande dévotion envers la Sainte Vierge) se relâcha dans sa piété envers Marie. Le démon le harcela de mille tentations, particulièrement contre la pureté et contre la vocation. Pour n'avoir point recouru à la sainte Vierge, le malheureux en vint à la détermination de quitter le couvent en escaladant une muraille. Dans le corridor que traverse Ernest pour s'enfuir, se trouvait une image de Marie. « Mon fils, lui dit la Mère de Dieu, au moment où il passe, pourquoi m'abandonnes-tu ? » Interdit et touché de repentir, le fugitif tombe à genoux et s'écrie : « Ma Souveraine ne voyez-vous pas que je puis plus y tenir ? Mais vous, pourquoi ne m'assistez-vous pas ? » - « Et toi, reprend Marie, pourquoi ne m'as-tu pas invoquée ? Si tu m'avais priée, tu n'en serais pas réduit là. Désormais, ajoute-telle, recours à moi, et ne crains rien. »
Saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, 1, 4.
Un jour, saint Alphonse Rodriguez, de la Compagnie de Jésus, se trouvait devant une image de Marie et, sentant son cœur brûler d'amour pour la très sainte Vierge, il ne peut s'empêcher de lui dire : « Ma très aimable Mère, je sais bien que vous m'aimez, mais pas autant que je vous aime. » Alors Marie, comme offensée sur ce point délicat de son amour, lui répondit, de cette image : « Que dis-tu, Alphonse, que dis-tu ? Oh ! Combien mon amour pour toi l'emporte sur ton amour pour moi ! Sache qu'il y a moins de distance de la terre au ciel que de ton amour au mien ».
Saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, 1, 3.
Sœur Jeanne de Jésus-Marie, elle aussi de l'Ordre de saint François. Elle méditait un jour sur l'Enfant Jésus persécuté par Hérode, quand elle entendit un grand tumulte, comme de gens armés à la poursuite d'un ennemi. Puis, elle vit un très bel enfant qui fuyait tout hors d'haleine et qui lui dit : « Jeanne, au secours, cache-moi ! Je suis Jésus de Nazareth. Je fuis les pécheurs qui, à l'exemple d'Hérode, me poursuivent et veulent me faire mourir. Sauve-moi. »
Saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, Deuxième douleur.
(Marie) apparut un jour à un religieux franciscain, nommé Accorso, qui priait dans sa cellule. Mais celui-ci, appelé en ce moment-là même auprès d'un malade, partit aussitôt à la voix de l'obéissance. À son retour, il retrouva Marie qui l'attendait et qui le loua beaucoup de sa fidélité à obéir. Par contre, elle reprit fortement un autre religieux qui, après le signal donné pour se rendre au réfectoire, s'attardait dans sa cellule pour aceher ses dévotions.
Saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, Vertus de la très Sainte Vierge.
Jésus crucifié apparut un jour à la Sœur Madeleine Orsini, religieuse dominicaine. Comme elle était, depuis longtemps déjà, sous le coup d'une grande épreuve, Jésus l'encouragea à rester avec lui sur la croix, en souffrant avec patience. « Mais, Seigneur, lui dit-elle, vous n'avez souffert que trois heures sur la croix, et moi, voilà des années que j'endure cette peine. - Ah ! Ignorante, que dis-tu ? Lui répondit le Sauveur. Depuis le premier instant de ma conception, j'ai souffert dans mon cœur tout ce que je souffris plus tard à ma mort sur la Croix ».
Saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, Première douleur.
Mettons dans un seul cœur l'amour de toutes les mères pour leurs enfants, de tous les époux pour leurs épouses, de tous les anges et saints du Ciel pour leurs pieux serviteurs : nous n'atteindrons pas à l'amour que Marie porte à une seule âme.
Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie.
Si un excellent peintre devait épouser une femme belle, ou difforme, telle qu'il la peindrait lui-même, quel soin ne mettrait-il pas à lui donner le plus de beauté qu'il pourrait ? Comme croire que l'Esprit Saint ait agi autrement avec Marie, et que pouvant donner à son épouse toute la beauté qui lui convenait, il ne l'ait point fait.
Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie, IIe partie, 1erdiscours.
Ô mon Dieu, en union avec les mérites de Jésus et de Marie, je vous offre pour les âmes du purgatoire toutes mes œuvres satisfactoires ainsi que celles qui me seront appliquées par d'autres durant ma vie, à ma mort et après ma mort.
Saint Alphonse de Liguori, Maximes éternelles.
Je vous aime, ô ma Mère ; mais, en même temps, je crains de ne pas vous aimer, car j'ai entendu dire que l'amour nous trouble ou nous rend semblable à la personne aimée. Puis don qu je me vois si différent de vous, serait-ce un signe que je ne vous aime pas ? Vous si pure, et moi si souillé ! Vous si humble, et moi si orgueilleux ! Vous si sainte, et moi si mauvais ! Mais voici précisément ce que vous avez à faire : puisque vous m'aimez, rendez-moi semblable à vous. Vous possédez tout pouvoir pour changer les cœurs : prenez donc le mien, et changez-le. Montrez au monde de quoi vous êtes capable en faveur de ceux que vous aimez. Rendez-moi saint, rendez-moi votre digne enfant. Telle est mon espérance.
Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie.