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filiation divine

  • La justice ne suffit pas

    Soyez bien convaincus que vous ne résoudrez jamais les grands problèmes de l'humanité en partant uniquement de la justice. Quand on rend purement et simplement la justice, il ne faut pas s'étonner que les gens se sentent meurtris : la dignité de l'homme, qui est fils de Dieu, requiert bien davantage. La charité est une partie inhérente de la justice et doit l'accompagner. Elle adoucit tout, elle divinise tout : Dieu est amour (1 Jean 4, 16). Nous devons toujours agir par Amour de Dieu, Amour qui rend plus facile l'amour de notre prochain, et qui purifie et élève les amours terrestres.


    Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 172.

     

  • La parenté spirituelle avant la parenté charnelle

    Que nous enseigne-t-il par là, sinon à placer notre parenté spirituelle avant notre parenté charnelle et que les hommes sont heureux, non pas du fait qu'ils sont liés par la chair à des juestes et à des saints, mais du fait que, par leur soumission et leur imitation, ils son attachés à leur doctrine et à leurs mœurs ? Marie a donc été plus heureuse de recevoir la foi du Christ que de concevoir la chair du Christ. En effet, à qui disait : « Heureux le sein qui t'a porté », le Christ lui-même a répondu : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent » (Luc 11, 27-28).

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, notes par M.-F. Berrouard, p. 906.

     

     

  • Le signe de la Croix

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    Quand nous élevons notre main vers notre front en saluant le Père, à ce moment-là nous rappelons que nous sommes appelés à contempler la face du Père, et quand nous étendons ce signe de croix d'une épaule à l'autre, nous rappelons aussi que sur nos épaules nous devons porter la charge de nos frères, que nous sommes responsables d'eux.

     

    Jean Daniélou, Le Mystère de l'Avent, Paris, Seuil, 1948, p. 151.

     

  • Saint Irénée

    À ceux qui le suivent et le servent, Dieu procure la vie incorruptible et la gloire éternelle. […] La gloire de l’homme, c’est de persévérer et de demeurer au service de Dieu. Et c’est pourquoi le Seigneur disait à ses disciples : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi qui vous ai choisis » (Jean 15, 16) ; il voulait dire par là qu’eux ne le glorifiaient pas en le suivant, mais que, pour avoir suivi le Fils de Dieu, ils étaient par lui glorifiés. Et il disait encore : « Je veux que là où je suis, ils soient aussi, pour qu’ils voient ma gloire » (Jean 17, 24) »

     

    Saint Irénée, Contre les hérésies 4, 14, 1.

  • Eucharistie et filiation divine

    Amsterdam.FeteDieu1.jpgPour pouvoir comprendre ce qui arrive là en profondeur, nous devons écouter encore plus attentivement les paroles de la Bible et leur signification originaire. Les savants nous disent que, dans les temps lointains dont nous parlent les histoires des Pères d’Israël, « ratifier une alliance » signifie « entrer avec d’autres dans un lien fondé sur le sang, ou plutôt accueillir l’autre dans sa propre fédération et entrer ainsi dans une communion de droits l’un avec l’autre. De cette façon se crée une consanguinité réelle bien que non matérielle. Les partenaires deviennent en quelque sorte « frères de la même chair et des mêmes os ». L’alliance réalise un ensemble qui signifie paix (cf. ThWNT II, 105-137). Pouvons-nous maintenant nous faire au moins une idée de ce qui arrive à l’heure de la dernière Cène et qui, depuis lors, se renouvelle chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie ? Dieu, le Dieu vivant établit avec nous une communion de paix, ou mieux, il crée une « consanguinité » entre lui et nous. Par l’incarnation de Jésus, par son sang versé, nous avons été introduits dans une consanguinité bien réelle avec Jésus et donc avec Dieu lui-même. Le sang de Jésus est son amour, dans lequel la vie divine et la vie humaine sont devenues une seule chose. Prions le Seigneur afin que nous comprenions toujours plus la grandeur de ce mystère ! Afin qu’il développe sa force transformante dans notre vie intime, de façon que nous devenions vraiment consanguins de Jésus, pénétrés de sa paix et également en communion les uns avec les autres.

    Benoît XVI, Homélie de la messe in Caena Domini, 9 avril 2009.

  • Ami de Dieu

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    Seule une connaissance savoureuse rend ami de Dieu ;

    c'est par cette sagesse qu'on devient ami de Dieu et qu'on lui obéit.

     

    Les Munimenta fidei de S. Benoît d'Agnage, Analecta monast. I, p. 63.

     

  • 28 mai : enfants de Dieu et Eucharistie

    1218067411.jpgOù est mieux exprimée cette vérité que non seulement nous sommes « appelés fils de Dieu » mais que « nous le sommes réellement » (1 Jean 3, 1), en vertu du sacrement du baptême, sinon dans le fait que, dans l'Eucharistie, nous devenons participants du Corps et du Sang de l'unique Fils de Dieu ? Qu'est-ce qui nous prédispose le plus à « être de vrais témoins du Christ » face au monde, comme il résulte du sacrement de confirmation, sinon la communion eucharistique, dans laquelle le Christ nous donne témoignage à nous, et nous à Lui ?

    Jean-Paul II, Le Mystère et le culte de la sainte Eucharistie. Lettre aux évêques pour le Jeudi saint 1980, n° 7.

  • 11 mai : le Saint-Esprit

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    L'Esprit Saint, qui est l'unique Esprit du Père et du Fils, produit en ceux auxquels il a donné la grâce de l'adoption divine ce qu'il a produit chez ceux qui avaient reçu ce même Esprit Saint, comme nous le voyons dans les Actes des Apôtres : « La multitude de ceux qui avaient adhéré à la foi avait un seul cœur et une seule âme. » C'est le Saint-Esprit qui avait réalisé cette unité, lui qui est l'unique Esprit du Père et du Fils, et qui est un seul Dieu avec le Père et le Fils.

    Saint Fulgence de Ruspe, Lettre à Monime.


  • 26 avril : la filiation divine

    488062283.jpgLa filiation divine est devenue un concept dynamique : nous ne sommes pas encore de manière achevée des fils de Dieu, mais nous devons le devenir et l'être de plus en plus à travers notre communion de plus en plus profonde avec Jésus. Être fils, c'est suivre le Christ. La parole qui qualifie Dieu comme Père devient alors pour nous un appel : vivre comme « fils » et « fille ».

    J. Ratzinger (Benoît XVI), Jésus de Nazareth, Paris, 2007, p. 161.



  • 14 avril : Jesus-Christ

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    Il n'y a pas de doute, mes bien-aimés : en prenant la nature humaine, le Fils de Dieu s'y est uni très étroitement ; au point que, non seulement chez cet homme qui est « le premier-né de toute créature », mais encore chez tous les saints, ce n'est qu'un seul et même Christ ; et comme on ne peut séparer la tête de ses membres, on ne peut pas non plus séparer les membres de leur tête.

                        Saint Léon le Grand, Sermon sur la Passion.