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Jésus-Christ - Page 4

  • Le vrai disciple du Christ

    Suivre le Christ ne peut être une imitation extérieure, parce que cela concerne l’homme dans son intimité profonde. Être disciple de Jésus veut dire être rendus conformes à lui (…), et ainsi le disciple est assimilé au Seigneur et lui est configuré.

    Jean-Paul II, encyclique Veritatis splendor, n° 21.

  • Les conditions de la sainteté

    Ce n’est pas en récitant de nombreuses prières, en faisant des neuvaines, en allumant des cierges ou en mangeant du poisson le vendredi que nous répondons à l’appel du Christ, ni même en assistant à la messe ou en accomplissant certains actes d’abnégation. Toutes ces pratiques sont excellentes dans le contexte de la vie chrétienne : mais, isolées, elles sont dénuées de tout sens religieux ; ce sont des gestes vides. C’est enportant notre croix quenous répondons au Christ, c’est-à-dire en assumant la responsabilité de chercher et de faire, en tout, la volonté du Père. Voilà ce qui été essentiel dans la vie du Christ sur la terre, de Sa mort à Sa résurrection. Tout a été fait pour obéir au Père. C’est pourquoi le Christ déclare à chaque chrétien : « Ce n’est pas en disant : « Seigneur, Seigneur » qu’on entrera dans le Royaume des Cieux, mais en faisant la volonté de mon Père qui est dans les Cieux » (Matthieu 7, 21).

    Thomas Merton, Vie et sainteté, Paris, Éditions du Seuil, 1966, p. 44-45).

  • Ne faire qu'un avec Jésus par l'Eucharistie

    Jésus ne dit pas : « Vous êtes la vigne », mais : « Je suis la vigne ; vous les sarments » (Jean 15, 5). Ce qui signifie : « De même que les sarments sont liés à la vigne, ainsi vous m’appartenez ! Mais, en m’appartenant, vous appartenez aussi les uns aux autres. » Et cette appartenance l’un à l’autre n’est pas une quelconque relation idéale, imaginaire, symbolique, mais – je voudrais presque dire – une appartenance à Jésus-Christ dans un sens biologique, pleinement vital. (…) « Je suis la vraie vigne », signifie cependant en réalité : « Je suis vous et vous êtes moi », une identification inouïe du Seigneur avec nous, avec son Église.


    Benoît XVI, Homélie au stade olympique de Berlin, 22 septembre 2011.

  • Vie de foi

    « Nous ne pouvons accepter que le sel devienne insipide et que la lumière soit tenue cachée (cf. Matthieu 5, 13-16). Comme la Samaritaine, l’homme d’aujourd’hui peut aussi sentir de nouveau le besoin de se rendre au puits pour écouter Jésus qui invite à croire en lui et à puiser à sa source, jaillissante d’eau vive (cf. Jean 4, 14). Nous devons retrouver le goût de nous nourrir de la Parole de Dieu, transmise par l’Église de façon fidèle, et du Pain de la vie, offerts en soutien de tous ceux qui sont ses disciples (cf. Jean 6, 51). L’enseignement de Jésus, en effet, résonne encore de nos jours avec la même force : « Travaillez non pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle » (Jean 6, 27). L’interrogation posée par tous ceux qui l’écoutaient est la même aussi pour nous aujourd’hui : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » (Jean 6, 28). Nous connaissons la réponse de Jésus : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qui l’a envoyé » (Jean 6, 29). Croire en Jésus Christ est donc le chemin pour pouvoir atteindre de façon définitive le salut.

    Benoît XVI, lettre apostolique La Porte de la foi, n° 3

  • L'aide des sacrements

    A l'école de la foi, nous apprenons que le même Sauveur a voulu et disposé que les humbles et précieux sacrements de la foi soient ordinairement les moyens efficaces par lesquels passe et agit sa puissance rédemptrice. Il serait donc insensé et pas seulement présomptueux de vouloir laisser arbitrairement de côté des instruments de grâce et de salut que le Seigneur a institués et, en l'occurrence, de prétendre recevoir le pardon sans recourir au sacrement institué par le Christ précisément en vue du pardon.

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Réconciliation et pénitence, 2 décembre 1984, n° 31.1.

  • L'Ascension

     

    « Pourquoi vais-je à mon Père ? Parce que mon Père est plus grand que moi. Tant que vous m’avez encore sur cette terre, ce qui vous frappe c’est la supériorité de mon Père sur moi. Il faut que je me dérobe à vos regards ; il faut que cette chair mortelle que j’ai prise par amour pour vous, mortels, cesse d’être visible aux yeux des hommes ; il faut vous habituer à ne plus voir ce vêtement dont je me suis couvert par humilité ; je l’emporte cependant jusqu’au ciel, pour vous apprendre ce que vous avez-vous-mêmes à espérer.

    Saint Augustin, Sermon 264, 4.

  • Le Christ est partout

     

    Le Seigneur est avec vous ! Il est en vous, Celui qui est partout,

    Celui qui est au ciel, Celui qui, dans les profondeurs, et dans toute la création, est le Maître d'œuvre, le Créateur au-dessus des Chérubins, le conducteur du monde au-dessus des Séraphins, le Fils au sein du Père, le Fils unique en votre sein, le Seigneur, d'une façon que seul il connaît.

    Il est tout entier partout, et tout entier en vous !

    Saint Jean Chrysostome (v. 349-407).

  • Les raisons de l'Incarnation

    Sans aucun doute notre Seigneur aurait pu triompher du diable par son autorité divine et libérer l’homme de sa domination. Oui, il l’aurait pu : mais la raison s’y opposait, la justice ne le permettait pas, elles qui sont plus grandes auprès de Dieu que toute force et toute puissance. Ces qualités sont louées chez les hommes ; combien plus chez Dieu qui est à la fois l’auteur de la raison et de la justice et celui qui les requiert ! Il fut donc dans le plan de Dieu de racheter l’homme, de rendre à l’éternité l’homme trompé par le diable. Maintenant, il faut ici veiller à ce que la miséricorde n’anéantisse pas la justice, à ce que la bonté ne détruise pas l’équité. En effet, s’il avait renversé le diable par sa majesté et sa puissance, et qu’il eût arraché l’homme à sa gueule, c’eût été un acte de puissance, certes, mais non de justice.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 11, 2.

  • Le baptême de Jésus

    (Lc 3, 21-22) L’Esprit de Dieu était porté sur les eaux : de là il apparaît qu’il n’y a pas de baptême sans l’Esprit Saint. (…) Notre Seigneur Jésus-Christ, qui n’a pas eu à se purifier dans le bain, mais a voulu par son baptême purifier toutes les eaux, a reçu l’Esprit Saint : non qu’il ait jamais été sans l’Esprit Saint, puisque c’est de l’Esprit qu’il est né dans la chair ; mais il a voulu montrer que le vrai baptême est celui où survient l’Esprit Saint.

    Saint Jérôme, Adv. Lucif. 6, 7 ; PL 23, 161-162.

  • L'neseignement du Christ

    Il pouvait descendre de la Croix, celui qui a pu ressusciter du sépulcre ; mais il nous a enseigné à supporter les insulteurs, il nous a enseigné à être patients en face des paroles des hommes, à boire maintenant le calice d'amertume et à recevoir ensuite le salut éternel. Bois, toi qui es malade, le calice amer pour devenir en bonne santé... ; ne sois pas agité par la crainte puisque, pour que tu ne t'agites pas de crainte, le Médecin a bu le premier : le Seigneur a bu le premier l'amertume de la Passion. Il a bu, celui qui n'avait pas de péché, celui qui n'avait rien en lui à devoir être guéri. Bois jusqu'à ce que passe l'amertume de ce siècle et qu'arrive le siècle où il n'y aura aucun scandale, aucune colère, aucune fièvre, aucune tromperie, aucune inimitié, aucune vieillesse, aucune mort, aucune dispute. Peine ici-bas pour venir à la fin ; peine de peut que, si tu ne veux pas peiner ici-bas, tu n'arrives à la fin de la vie, mais que tu n'arrives jamais à la fin des peines.

    Saint Augustin, En. In Ps. 48, 1, 11.