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Fraternité

  • L'humilité fraternelle

    • Saint Paul a créé, semble-t-il, le mot grec pour désigner l’humilité, tapeinophrosunè, qu’on pourrait traduire par : se penser petit. Il s’agit surtout chez lui de l’humilité fraternelle : « Que chacun par l’humilité estime les autres supérieurs à soi » (Philippiens 2, 3). Le Christ est le modèe de l’humilité : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ ; […] il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Philippiens 2, 8).

       

      Servais Pinckaers, Plaidoyer pour la vertu, Paris, Parole et Silence, 2007, p. 206.

  • La vraie liturgie

    La préoccupation légitime et nécessaire envers les réalités actuelles de la vie concrète des personnes ne peut faire oublier la véritable nature des actes liturgiques. Il est clair que la messe est quelque chose de beaucoup plus qu’une fête de l’union fraternelle ; elle est beaucoup plus qu’un banquet d’amis ou qu’une table pour les pauvres. Elle n’est pas non plus un moment pour « célébrer » la dignité humaine, les revendications ou les espoirs purement terrestres. Elle est le Sacrifice qui rend le Christ réellement présent dans le Sacrement.

    Jean-Paul II, Discours aux évêques du « Regional Sul-I » du Brésil en visite « ad limina », 20 avril 1990, n° 9.

  • Le besoin de fraternité

    Lors du choléra de 1854, le cher abbé Toccanier fit à Seyssel, son pays natal, un séjour de trois semaines. Dès son retour, le jeune missionnaire, pressé de revoir son saint curé, se présenta devant le confessionnal où il était enfermé depuis minuit. Monsieur Vianney se leva aussitôt et l’embrassa tendrement. « Vous voilà donc, mon bon ami, lui dit-il à demi-voix ; oh ! tant mieux ! Le temps me durait. Je pensais que les réprouvés doivent être bien malheureux en enfer, séparés éternellement de Dieu : on souffre déjà tant sur la terre loin des personnes que l’on aime ! »

    Fr. Trochu, Le Curé d’Ars Saint Jean-Maris-Baptiste Vianney (1786-1859), Lyon-Paris, Emmanuel Vitte, 1929, p. 495-496.

  • 18 decembre : corriger dans la charite

    Que nos corrections soient inspirées par l'amour ; qu'elles aient 155aff103f67c8af5ee0d031a23c2a01.gifpour principe, non le désir de nuire au prochain, mais le zèle sincère de son amendement. Tenez-vous dans ces dispositions et vous obéirez parfaitement aux recommandations qui nous sont faites aujourd'hui : « si ton frère a péché contre toi, reprends-le entre toi et lui seul. » Pourquoi le reprendre ? Parce que tu serais ému des torts qu'il a eux envers toi ? Non ; si c'est l'amour propre qui inspire ta correction, tu n'obéis pas au précepte du Seigneur ; mais si c'est l'amour fraternel, tu es fidèle à l'esprit du Maître. Considère bien ses paroles et tu reconnaîtras quel motif doit te faire agir, si c'est l'amour propre ou l'amour du prochain. « S'il t'écoute, dit-il, tu as gagné ton frère. » Donc, ce que tu fais, c'est pour son bien, avec l'intention de le gagner. Si, pour le gagner, ta réprimande est nécessaire, c'est donc qu'il aurait péri sans elle.

    Saint Augustin, Sermon 82, 4.



  • 31 octobre : la fraternite

    34de86ac1acb9d6ea1c58a6a8a21240b.jpgQuand vous voyez l'un de vos frères tomber dans de telles transgressions, vous estimez que la catastrophe vous est étrangère, non personnelle, et, contre ceux qui vous blâment, vous pensez vous justifier en disant : « Que m'importe-t-il, en effet ? Qu'y a-t-il de commun entre lui et moi ? », et en proférant des paroles de la pire misanthropie et de la même nature, ou plutôt - s'il faut parler de participation de la même nature - ayant une seule tête, le Christ tu oses dire qu'il n'y a rien entre toi et tes membres ? Comment alors confesses-tu que le Christ est la tête de l'Église , Car la tête, par nature, oint tous les membres et les attire et les lie à elle-même rigoureusement. Si tu n'as rien de commun avec ton membre, rien de commun avec ton frère, tu n'as pas pour tête le Christ.

    Saint Jean Chrysostome, Discours contre les Juifs, 1.