La nuit de Bethléem contient déjà la première annonce de la nuit pascale : Dieu se révèle dans sa puissance salvifique à travers la faiblesse, par l’humiliation et le dénuement.
Il démontre qu’il est toujours « plus grand » par le fait qu’il « devient plus petit ».
L’Avent nous prépare à ce paradoxe de l’Emmanuel. Emmanuel veut dire : « Dieu avec nous. »
Nous sommes habitués d’une certaine manière au fait qu’il est « avec nous ». Nous devons sans cesse redécouvrir ceci de nouveau. Nous devons encore nous émerveiller de cette stupeur de la nuit de Bethléem qui nous permet chaque année de retrouver « Dieu avec nous ». Nous devons pénétrer dans cet espace. Nous devons retrouver la saveur de Dieu.
De ce Dieu qui « vient » sans cesse, qui est toujours « avec nous ».
De ce Dieu qui toujours « est plus grand » précisément parce qu’il « est plus petit » : autant comme Enfant sans toit la nuit de Bethléem que comme Condamné dépouillé de tout sur la Croix du Golgotha.
Jean-Paul II, Homélie, 17 décembre 1981.
Rendons grâces à Dieu le Père tout-puissant, qui a voulu que Marie, la Mère de son Fils, soit honorée par toutes les générations, et implorons-la en lui demandant : Pleine de grâces, intercédez pour nous.
Notre Prédécesseur Grégoire VII lui imposa (à Béranger de Tours) d'émettre sous la foi du serment la déclaration suivante : « je crois de cœur et je confesse de bouche que le pain et le vin qui sont sur l'autel sont, par le mystère de la prière sainte et par les paroles de notre Rédempteur, changés substantiellement en la chair véritable, propre et vivifiante, et au sang de notre Seigneur Jésus-Christ, et qu'après la consécration ils sont le vrai corps du Christ, qui est né de la Vierge, qui, offert pour le salut du monde, a été suspendu à la Croix, qui siège à la droite du Père, ainsi que le vrai sang du Christ, qui a coulé de son côté. Il n'y est pas seulement figurativement et par la vertu du sacrement, mais dans sa nature propre et dans sa véritable substance ».