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Dominique Le Tourneau - Page 87

  • 14 juin : biologie et humanite


    Lorsque le biologique est soustrait à l'humanité, l'humanité elle-même est niée.

    2044570848.jpgDans la question de savoir s'il peut y avoir l'homme en tant qu'être masculin et la femme en tant qu'être féminin, c'et donc la créature en général qui est en cause. Puisque cette détermination biologique de l'humain a, dans le cas de la maternité, sa réalité on ne peut plus évidente, une émancipation niant le biologique est, d'une manière particulière, une agression de la femme ; la négation de son droit à être femme.

    Pour autant, inversement, la conservation de la création est liée, d'une manière particulière, à la question de la femme ;

    et la femme dans laquelle le « biologique » est « théologique », à savoir la maternité divine, est très particulièrement le carrefour où les voies se séparent.

     

    J. Ratzinger, « Marie, Mère de l'Église », dans card. J. Ratzinger-H. U. von Balthasar, Marie, première Église, Paris-Montréal, Médiaspaul, 1998, p. 30.



  • 12 juin : l'amour conjugal (3)

    707022223.jpg            C'est encore un amour fidèle et exclusif jusqu'à la mort.

    C'et bien ainsi, en effet, que le conçoivent l'époux et l'épouse le jour où ils assument librement et en pleine conscience l'engagement du lien matrimonial.

    Fidélité qui peut parfois être difficile, mais qui est toujours possible et toujours noble et méritoire, nul ne peut le nier.

    L'exemple de tant d'époux à travers les siècles prouve non seulement qu'elle est conforme à la nature du mariage, mais encore qu'elle est source de bonheur profond et durable.

     

    Paul VI, encyclique Humanae vitae.



  • 11 juin : l'amour conjugal (2)

    1744531041.jpg    C'est ensuite un amour total, c'est-à-dire une forme toute spéciale d'amitié personnelle, par laquelle les époux partagent généreusement toutes choses, sans réserves indues ni calculs égoïstes.

    Qui aime vraiment son conjoint ne l'aime pas seulement pour ce qu'il reçoit de lui, mais pour lui-même, heureux de pouvoir l'enrichir du don de soi.

     

    Paul VI, encyclique Humanae vitae.



  • 10 juin : l'amour conjugal (1)

    1520125905.jpg        C'est avant tout un amour pleinement humain, c'est-à-dire à la fois sensible et spirituel.

    Ce n'est donc pas un simple transport d'instinct et de sentiment, mais ausssi et surtout un acte de la volonté libre, destiné à se maintenir et à grandir à travers les joies et les douleurs de la vie quotidienne, de sorte que les époux deviennent un seul cœur et une seule âme et atteignent ensemble leur perfection humaine.

     

    Paul VI, encyclique Humanae vitae.


  • 8 juin : comment aborder les epreuves

    453796022.jpgVous trouvez la persévérance difficile, vous vous découragez à la vue de tant de fatigues et de dangers qui vous attendent ;

    pourquoi donc ne vous approchez-vous pas plus souvent de la table sainte où Jésus vous attend sans se lasser de ces retards ?

    Cependant c'est pour se rendre plus accessible qu'il se cache, c'est pour être votre familière nourriture qu'il se fait votre pain ; et vous lui fermez l'accès de votre cœur.

    Qu'a-t-il donc de terrible ? dites-moi.

    Vous me répondez : Je suis trop indigne. Phantasma !...

    Rejetez ces défiances d'une humilité superbe ; s'il avait voulu permettre aux anges seuls de s'approcher de lui, il serait resté dans le ciel.

     

    R. P. Olivaint, Conseils aux jeunes gens, recueillis par le P. Ch. Clir, Paris, 1897, p. 110-111.





  • 6 juin : culture de mort

    Maîtrise sur la génération n1948681184.JPGon par la chasteté mais par la violation des finalités naturelles ;

    maîtrise sur la race par la stérilisation eugénique des sujets tarés ;

    maîtrise sur soi-même par l'abolition des liens familiaux et du souci de la descendance ;

    maîtrise sur la vie par le suicide et l'euthanasie.

    Il est remarquable qu'un certaine idée de la maîtrise de l'homme sur la nature se solde, avec une uniformité impressionnante, par un même et unique résultat : l'arrêt de la vie.

     

    J. Maritain, Culture et religion, Paris, 1930, p. 37.



  • 4 juin : la culture et l'Eglise

    100520452.jpgSelon la vision de l'Église la culture n'est pas quelque chose d'extérieur à la foi, mais quelque chose dont elle peut recevoir de profondes et bénéfiques influences.

    Il est toutefois nécessaire de ne pas considérer comme purement passive la relation entre la culture et la foi.

    La culture n'est pas seulement un sujet de rédemption et d'élévation ; elle peut être également promotrice de médiation et de collaboration.

    En effet, en se révélant au Peuple élu, Dieu s'est servi d'une culture particulière ; Jésus-Christ, Fils de Dieu, a fait de même : son incarnation humaine a été une incarnation culturelle.

     

    Jean-Paul II, Discours aux universitaires, Coimbra, 15 mai 1982.



  • 2 juin : la défaite du diable

    305804367.jpgLe combat entre le règne de l'esprit malin et le royaume de Dieu n'est pas fini.

    Il est seulement entré dans une nouvelle phase, la phase finale. (...)

    Le diable fait miroiter à l'homme et à la société une soi-disante liberté qui, en fait, revient à se résigner à une série de contraintes et en définitive à l'esclavage. (...)

    Apprenez à penser, parler et agir avec clarté.

    Appelez un péché un péché et non libération et progrès, même si la mode et la propagande disent le contraire.

     

    Jean-Paul II, Discours aux universitaires, 27 mars 1981.



  • 1er juin : j'attends Dieu

    984329495.jpg                                        J'attends Dieu avec gourmandise.

     

    A. Rimbaud, Une saison en enfer, Mauvais sang.



  • 31 mai : l'aventure de la saintete

    774957256.JPGLa sainteté est une aventure, elle est même la seule aventure. Qui l'a compris est entré au cœur de la Foi Catholique, a senti tressaillir dans sa chair mortelle une autre terreur que celle de la mort, une espérance surhumaine.

    Georges Bernanos, Jehanne relapse et sainte.