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ouvrier

  • Un passeport pour le ciel

     

    Scapulaire.jpeg(en pèlerinage à Rome avec des ouvriers français).

    C'est la fin du repas, l'ambiance est à la gaité.

    Le capucin, toujours apôtre, se présente tenant, au bout de son bras tendu, un paquet soigneusement enveloppé.

    L'auditoire intrigué fait silence. Et voici qu'au lieu d'un discours, le capucin les interroge d'un air mystérieux.

    Devinez ce que je porte dans cette main ? Étonnement et silence.

    Il répète la question, prend le temps, excite la curiosité.

    Eh bien, je vais vous le montrer, ce sont des passeports pour le ciel.

    En fait, des scapulaires qu'il promet de distribuer en recommandant aux ouvriers de ne pas quitter Rome

    sans se confesser et communier, et de ce munir de cet habit marial pour le porter toujours.

     

    Jacqueline Baylé, Le saint de Toulouse s'en est allé...

    P. Marie-Antoine de Lavaur Capucin (1825-1907), Toulouse, Éditions du Carmel, 2006, p. 451.

     

  • 15 juin : bien reciter le chapelet

    2059276073.jpgMes parents furent d'excellents chrétiens.

    Dans les haciendasmon père présidait chaque jour la récitation du chapelet dans la chapelle, en présence de toute la famille, des ouvriers agricoles et des gens de la campagne.

    Quand par suite d'une occupation urgente, il ne le faisait pas, il voulait que je le remplace.

    Parfois il revenait avant la fin du chapelet et, à la sortie, il me grondait à cause de mon peu de dévotion.

    Il disait que mes Pateret mes Ave Mariairaient se promener avec moi en purgatoire et que personne n'en voudrait parce que trop mal récités.

     

    Michel-Marie Philippon, o. p., Conchita. Journal spirituel d'une mère de famille, Éditions de l'Emmanuel, 2003, p. 32.